Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Vous avez un coup de g..... à passer sur notre société, ou tout simplement un coup de coeur venez le dire ici
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johanono
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Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par johanono » 23 janv. 2022, 22:53:52

Le phénomène des adolescents transgenres, assez répandu aux États-Unis et en Suède depuis une bonne dizaine d'années, semble désormais gagner notre pays. Les conséquences sont graves et irréversibles pour les personnes concernées.

Certains experts réagissent, heureusement :
Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Une cinquantaine de psys, médecins et intellectuels dénoncent une "emprise idéologique sur le corps des enfants" faite au nom de l'émancipation de "l'enfant-transgenre".

suite
:ok:

J'approuve en tous points ce texte.

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Nombrilist
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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par Nombrilist » 24 janv. 2022, 07:28:23

C'est effectivement effrayant. C'est dommage qu'ils ne détaillent pas davantage de le modus operandi selon lequel "l'emprise" (de qui?) s'effectuerait sur les enfants. On ne comprend pas bien qui est "l'ennemi", ni ses motivations.

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Camille
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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par Camille » 24 janv. 2022, 08:47:38

S'ils ne détaillent pas, c'est parce que le sujet est analysé sous le prisme politique et idéologique (le "dogme progressiste", wokiste et tout le tintouin habituel). C'est donc globalement du gros bullshit et je ne vois pas pourquoi des philosophes, des avocats, des professeurs de lettres classiques et des juristes se prononcent sur un sujet strictement médical.

On alerte souvent sur ces sujets comme le nucléaire qui sont traités par des gens qui n'ont aucune connaissance. On est ici dans le même cas de figure.

La dysphorie de genre existe depuis toujours, elle est simplement mieux documentée et mieux médiatisée. Un peu comme les homosexuels qui ne sont pas plus nombreux qu'avant, et qui ne le deviennent pas par "emprise idéologique". Vous pouvez bien élever votre gamin, l'inscrire dans une école catho et de le tenir éloigné des médias, ça ne l'empêchera pas éventuellement de développer une dysphorie de genre. Généralement, elle ne survit pas à la puberté.

Le "dogme progressiste" ici ciblé par cette tribune consiste simplement à ne pas répondre violemment à l'enfant qui en est atteint, lui dire que c'est un "délire" et qu'il est défini par son sexe biologique, qu'il le veuille ou non. Il ne s'agit pas non plus de le pousser à opérer une transition de genre. Simplement d'éviter de développer des tendances suicidaires chez l'enfant devenu adolescent et donc l'accompagner.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par Nombrilist » 24 janv. 2022, 08:55:15

Nous sommes d'accord. Je rejoins le papier quand ils expliquent que biologiquement, on ne peut pas changer de genre comme on change de t-shirt, et que c'est quand même une opération lourde, dangereuse et irréversible. Mais à part ça, on parle de 120 cas par an sur les millions d'enfants d'IdF. Le plus important, c'est effectivement d'accompagner les enfants et de leur éviter de tomber dans une secte, quelle qu'elle soit.

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johanono
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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par johanono » 24 janv. 2022, 09:26:57

Camille a écrit :
24 janv. 2022, 08:47:38
S'ils ne détaillent pas, c'est parce que le sujet est analysé sous le prisme politique et idéologique (le "dogme progressiste", wokiste et tout le tintouin habituel). C'est donc globalement du gros bullshit et je ne vois pas pourquoi des philosophes, des avocats, des professeurs de lettres classiques et des juristes se prononcent sur un sujet strictement médical.
Peut-être parce que le sujet n'est pas strictement médical. Il est également philosophique, sociologique, psychologique.

En gros, on a affaire à des adolescents mal dans leur peau, ayant possiblement des doutes sur leur orientation sexuelle. Rien de bien extraordinaire, en somme. Au lieu de les remettre dans le droit chemin, de les aider à s'accepter tels qu'ils sont, on leur explique que leurs problèmes viennent du fait qu'ils sont nés avec un mauvais sexe, et on les encourage à se lancer dans des thérapies de conversion très lourdes et des mutilantes. Cela interroge, non ?

Au demeurant, en Suède, très en avance sur ces questions-là, ils commencent à douter, et ils reviennent en arrière :

Face à la vague des transgenres, la Suède commence à douter

La Suède freine sur la question du changement de sexe des mineurs
Le "dogme progressiste" ici ciblé par cette tribune consiste simplement à ne pas répondre violemment à l'enfant qui en est atteint, lui dire que c'est un "délire" et qu'il est défini par son sexe biologique, qu'il le veuille ou non. Il ne s'agit pas non plus de le pousser à opérer une transition de genre. Simplement d'éviter de développer des tendances suicidaires chez l'enfant devenu adolescent et donc l'accompagner.
Les différentes études nous montrent que le mal-être et les tendances suicidaires persistent chez beaucoup d'adolescents ayant effectué une transition. Donc un peu de testostérone et une intervention chirurgicale lourde ne rendraient pas plus heureux. Sans blague ? Le problème est peut-être ailleurs, non ? :zinzin:

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par Nombrilist » 24 janv. 2022, 09:30:20

D'où le besoin d'accompagnement. Par des médecins et des psys. Pas par une obscure association, nous sommes d'accord.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par johanono » 24 janv. 2022, 09:46:26

La mauvaise influence sur les enfants provient de tous les adultes en contact avec eux :
- des parents, peut-être eux-mêmes influencés par certaines séries télévisées, et qui par culpabilité n'osent pas dire non,
- des profs, influencés par leur hiérarchie, notamment la fameuse circulaire Blanquer,
- les infirmières, les médecins, les psys, eux-mêmes influencés par certaines recommandations émanant de leurs autorités respectives.

Si un jour mon fils me fait part de ses doutes, je lui expliquerai :
- qu'il est encore jeune, et qu'il a le temps d'évoluer sur la question,
- qu'il est biologiquement et génétiquement un garçon, et que la circonstance qu'il puisse être attiré par les autres garçons ne fait pas de lui une fille.

En tout état de cause, je risque d'être assez désagréable envers ceux (profs, médecins) qui lui expliqueraient qu'effectivement, s'il se sent mal dans sa peau, c'est parce qu'il est né avec le mauvais sexe, et qui l'encourageraient à entamer un parcours de transition.

Selon moi, un parcours de transition, compte tenu de son caractère mutilant et irréversible, devrait être interdit aux mineurs.

Est-ce qu'on se dirige vers une telle restriction ? Pas sûr. En Suède, ils ont des doutes, mais en Écosse, ils n'en ont pas vraiment :

Ecosse : les enfants autorisés à changer de genre dès 4 ans à l’école… et sans le consentement de leurs parents

Par ailleurs, il faudra qu'on m'explique si les sentiments qui poussent quelqu'un à avoir des doutes sur son identité sexuelle relèvent d'une pathologie, ou non. Parce que si ça n'est pas une pathologie, alors on peut en déduire qu'il n'y a pas lieu à prise en charge par l'Assurance maladie.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par les orteils » 24 janv. 2022, 12:12:59

Il ne faut pas confondre l'homosexualité et la dysphorie. L'homosexualité implique de garder son identité sexuelle, la dysphorie d'en changer.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)

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Camille
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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par Camille » 24 janv. 2022, 12:39:25

Par ailleurs, l'homosexualité n'est pas non plus une pathologie, ce n'est pas pour autant que l'accompagnement psychologique est déremboursé par la Sécu. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent pour la dysphorie de genre.

D'ailleurs, il y a beaucoup de fake news qui entoure la question du remboursement du protocole de transition de genre, les opposants prétendent qu'on l'obtient en un claquement de doigts alors qu'il est obtenu précisément au terme d'un parcours médical de deux ans minimum. Alors, si on peut accompagner au plus tôt pour déceler les projets concrets de transition de genre des projets moins sérieux et aboutis, tant mieux.
johanono a écrit :
24 janv. 2022, 09:46:26
La mauvaise influence sur les enfants provient de tous les adultes en contact avec eux :
- des parents, peut-être eux-mêmes influencés par certaines séries télévisées, et qui par culpabilité n'osent pas dire non,
- des profs, influencés par leur hiérarchie, notamment la fameuse circulaire Blanquer,
- les infirmières, les médecins, les psys, eux-mêmes influencés par certaines recommandations émanant de leurs autorités respectives.
Vous résumez tout à une question d'influences comme si les jeunes étaient des cerveaux mous manipulables à souhait. Ils sont peut-être plus influençables que les adultes mais ils restent dotés du libre arbitre.

La circulaire que vous conspuez, elle dit simplement comment accueillir un public trans dans un établissement scolaire, plutôt que de fermer les yeux et faire comme si le problème n'existait pas. Elle fait suite à des cas de harcèlement scolaire et de suicides. C'est une des rares choses qu'on peut mettre au crédit de Blanquer, la circulaire est équilibrée et n'est une promotion de la transidentité. Je sais que vous rêvez d'une école monolithique, qui fait abstraction des individualités et du reste du monde, mais la dysphorie de genre existe et il savoir bien la gérer pour éviter le pire - harcèlements et suicides - souvent occasionnés par le rejet et un environnement hostile. Enfin pour peu qu'on s'en soucie.

Qui plus est, on parle d'un public jeune, qui n'a heureusement pas encore légalement le droit de faire une transition de genre irréversible (comme une ablation du pénis ou une hormonothérapie), qui s'identifie surtout par la tenue vestimentaire et les comportements. Donc, le risque est moindre. Je le répète mais accompagner, ce n'est pas conforter la personne, c'est connaître son vécu, son ressenti, répondre à ses interrogations et veiller à ce qu'elle n'évolue pas dans un environnement violent. La circulaire a permis de donner un cadre qui était inexistant.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par johanono » 24 janv. 2022, 14:13:13

les orteils a écrit :
24 janv. 2022, 12:12:59
Il ne faut pas confondre l'homosexualité et la dysphorie. L'homosexualité implique de garder son identité sexuelle, la dysphorie d'en changer.
Nous sommes d'accord. Mais on dirait que beaucoup de jeunes font cette confusion. Ils ont des doutes sur l'orientation sexuelle, alors ils se diagnostiquent eux-mêmes comme étant "dysphoriques de genre", influencé en cela par les adultes de leur entourage et par certains influenceurs sur les réseaux sociaux.
Camille a écrit :
24 janv. 2022, 12:39:25
Par ailleurs, l'homosexualité n'est pas non plus une pathologie, ce n'est pas pour autant que l'accompagnement psychologique est déremboursé par la Sécu. Je ne vois pas pourquoi ce serait différent pour la dysphorie de genre.
Si la dysphorie de genre n'est pas considérée comme une maladie, alors les traitements destinés à y remédier ne doivent pas être remboursés par l'Assurance maladie.
D'ailleurs, il y a beaucoup de fake news qui entoure la question du remboursement du protocole de transition de genre, les opposants prétendent qu'on l'obtient en un claquement de doigts alors qu'il est obtenu précisément au terme d'un parcours médical de deux ans minimum. Alors, si on peut accompagner au plus tôt pour déceler les projets concrets de transition de genre des projets moins sérieux et aboutis, tant mieux.
Encore heureux qu'il y ait quelques contraintes à respecter !
Vous résumez tout à une question d'influences comme si les jeunes étaient des cerveaux mous manipulables à souhait. Ils sont peut-être plus influençables que les adultes mais ils restent dotés du libre arbitre.
Et bien ça se discute. Il est permis de douter du libre-arbitre d'un ado mal dans sa peau, ayant des doutes sur son orientation sexuelle. Son ressenti à 15 ans ne sera évidemment plus d'actualité à 20 ou 25 ans.
La circulaire que vous conspuez, elle dit simplement comment accueillir un public trans dans un établissement scolaire, plutôt que de fermer les yeux et faire comme si le problème n'existait pas. Elle fait suite à des cas de harcèlement scolaire et de suicides. C'est une des rares choses qu'on peut mettre au crédit de Blanquer, la circulaire est équilibrée et n'est une promotion de la transidentité. Je sais que vous rêvez d'une école monolithique, qui fait abstraction des individualités et du reste du monde, mais la dysphorie de genre existe et il savoir bien la gérer pour éviter le pire - harcèlements et suicides - souvent occasionnés par le rejet et un environnement hostile. Enfin pour peu qu'on s'en soucie.

Qui plus est, on parle d'un public jeune, qui n'a heureusement pas encore légalement le droit de faire une transition de genre irréversible (comme une ablation du pénis ou une hormonothérapie), qui s'identifie surtout par la tenue vestimentaire et les comportements. Donc, le risque est moindre. Je le répète mais accompagner, ce n'est pas conforter la personne, c'est connaître son vécu, son ressenti, répondre à ses interrogations et veiller à ce qu'elle n'évolue pas dans un environnement violent. La circulaire a permis de donner un cadre qui était inexistant.
Sous prétexte que l'école doit s'adapter à son public, cette circulaire renforce les ados dans leurs troubles et dans leurs délires. Si, au lieu de dire à un ado que "non, tu n'es pas malade, tu as simplement des doutes sur ton orientation sexuelle, mais ça va passer", on lui dit que "mais oui, mon petit, on comprend ton envie, on est d'accord pour que tu changes de prénom, ou que tu ailles dans les toilettes ou les vestiaires conformes à ton identité de genre", alors on le renforce dans ses lubies, au lieu de lui dire que non, justement, ce sont des lubies passagères.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par les orteils » 24 janv. 2022, 15:51:21

Il y a quelques mois un documentaire sur la dysphorie transgenre est passé sur Arte, qui recoupe parfaitement le cas de la fille d'une amie. La décision ne se prend pas à la légère. Il y a un suivi sur plusieurs années avant que la décision de changer de sexe soit prise. Les adultes de leur entourage qui sont d'abord les parents réagissent souvent négativement. Il est naturel qu'un jeune qui affronte ce genre de situation soit perturbé mais les symptômes sont différents : être attiré par les gens du même sexe n'a rien à voir avec se percevoir comme dysphorique transgenre mais ces deux situations sont anormales : si l'assurance maladie n'intervient pas pour l'homosexualité, elle peut le faire pour la dysphorie, comme pour la myopie par exemple.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par Camille » 24 janv. 2022, 18:42:33

johanono a écrit :
24 janv. 2022, 14:13:13

Sous prétexte que l'école doit s'adapter à son public, cette circulaire renforce les ados dans leurs troubles et dans leurs délires. Si, au lieu de dire à un ado que "non, tu n'es pas malade, tu as simplement des doutes sur ton orientation sexuelle, mais ça va passer", on lui dit que "mais oui, mon petit, on comprend ton envie, on est d'accord pour que tu changes de prénom, ou que tu ailles dans les toilettes ou les vestiaires conformes à ton identité de genre", alors on le renforce dans ses lubies, au lieu de lui dire que non, justement, ce sont des lubies passagères.
Justement, on n'en sait rien ! On ne sait pas si ce sera passager ou non. Et c'est la raison pour laquelle l'accompagnement doit se faire le plus précocement possible pour voir si la dysphorie est réelle ou non, et si elle se concrétisera ou non en une transition de genre. Là vous proposez de jeter tout le monde en pâture, en concluant que ce ne sont que lubies et délires de passage.

Quand je disais que la dysphorie n'est pas une pathologie, j'aurais dû être précise :
Depuis 2013, l'Association américaine de psychiatrie insiste sur le fait que « la non-conformité de genre elle-même n'est pas un trouble mental. La dysphorie de genre est caractérisée par la présence associée d'une souffrance clinique significative. »
Wikipédia
Tout est une question d'échelle finalement.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par johanono » 31 mai 2022, 10:26:43

«J’ai détruit mon corps en pensant que ça irait mieux»: le regret de Mila, redevenue femme après un changement de sexe

TÉMOIGNAGE - Après sept ans de testostérone et plusieurs opérations chirurgicales, le retour à la case départ pour cette «détransitionneuse» ne peut pas être total.

suite
“Détransitionneurs” : ces adolescents qui regrettent leur changement de sexe

Des voix s’élèvent et dénoncent des diagnostics de dysphorie de genre trop hâtifs, qui feraient fi de certaines pathologies.

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Transgenrisme : "De jeunes détransitionneurs viennent nous apporter le récit de leur parcours"

Attaquées dans un article sur Mediapart sur la question de la prise en charge des mineurs qui se déclarent transgenres, Caroline Eliacheff et Céline Masson, codirectrices de l’Observatoire La Petite Sirène, répondent.

suite
Il apparaît que les transitions de genre sont bien pratiquées chez les jeunes, de façon parfois trop hâtive, et qu'elles suscitent alors des regrets.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par fan2machiavel » 31 mai 2022, 11:59:54

Sur ce sujet il y a 2 risques: le sous diagnostic et le sur diagnostic et les 2 sont dangereux:
-Le sous diagnostic car celui ci entretien le mal être des personnes réellement dysphoriques de genre. En pratique on voit que cela peut avoir des conséquences désastreuses point de vu psychologiques jusqu'à conduire au suicide
-Le surdiagnostique dans le cas de procédures lourdes et irréversibles
Pour moi on doit savoir allier prudence et respect. Lorsqu'un enfant se sent dysphorique de genre je pense que le mieux c'est d'accepter de base cette dysphorie tout en disant "tu es encore jeune, attend ta majorité, cela te permettra d'être bien sûr de ce qu'il se passe dans ta tête et dans ton corps et à ce moment là tu décideras" en lui donnant un accompagnement psy pour l'aider à y voir clair. Pendant ce temps on accepte ce qui est facilement réversible comme s'habiller comme l'autre sexe, faire des activités genrée comme l'autre sexe (voire dans le groupe de l'autre sexe) ou même le changement de prénom. Tout çà si l'enfant s'est trompé sur sa dysphorie de genre, cela ne porte pas à conséquence : il pourra toujours faire marche arrière si c'est le cas.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par Nombrilist » 31 mai 2022, 12:46:19

Et les parents dans tout ça ?

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