Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Vous avez un coup de g..... à passer sur notre société, ou tout simplement un coup de coeur venez le dire ici
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fan2machiavel
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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par fan2machiavel » 31 mai 2022, 13:04:58

Nombrilist a écrit :
31 mai 2022, 12:46:19
Et les parents dans tout ça ?
Ce que je dis concerne aussi les parents. Je considère que les enfants ne sont pas la propriété de leurs parents mais que le rôle des parents est de permettre de s'épanouir de manière saine et sécurisés et de s'intégrer dans la société.
De ce fait ce n'est pas aux parents de décider si l'enfant est dysphorique ou non. Si l'enfant pense l'être, les parents ne doivent pas le nier mais l'accompagner tout en veillant à mettre des gardes fou pour éviter les décisions trop hâtives. A l'inverse, des parents n'ont pas à forcer cette dysphorie en poussant par exemple leurs fils à devenir une fille car ils voulaient une fille.

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Nombrilist
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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par Nombrilist » 31 mai 2022, 13:07:31

Je rejoins @johanono , un adolescent, tu peux le convaincre de tout et de son contraire. Je ne crois pas qu'à ce sujet, un ado de 16 ans puisse prendre une décision. Il y a forcément quelqu'un qui décide pour lui à son insu en le "conseillant". Déjà que même sur des adultes en phase de questionnement, n'importe qui de mal intentionné peut leur retourner le cerveau, alors des gosses... C'est pas simple cette histoire.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par fan2machiavel » 31 mai 2022, 13:20:56

Nombrilist a écrit :
31 mai 2022, 13:07:31
Je rejoins @johanono , un adolescent, tu peux le convaincre de tout et de son contraire. Je ne crois pas qu'à ce sujet, un ado de 16 ans puisse prendre une décision. Il y a forcément quelqu'un qui décide pour lui à son insu en le "conseillant". Déjà que même sur des adultes en phase de questionnement, n'importe qui de mal intentionné peut leur retourner le cerveau, alors des gosses... C'est pas simple cette histoire.
C'est pour çà que je dis qu'il ne faut rien faire de définitif avant la majorité. Mais cela n'empêche pas les aménagements réversibles. Encore une foi, le fait de nier la dysphorie de genre d'une personne cela peut littéralement conduire au suicide (et même sans cela aux comportement à risques, à la dépendance à l'alcool ou à la drogue..).
Bref il faut être respectueux tout en restant prudent.

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johanono
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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par johanono » 31 mai 2022, 13:49:02

«Une faute professionnelle grave»: quand un lycée change le genre d’une élève sans en avertir les parents

RÉCIT - Les parents de Lucie ont découvert, stupéfaits, que, depuis septembre dernier, l’ensemble du corps enseignant du lycée appelait leur fille de 15 ans Louis et s’adressait à elle au masculin.

suite
L'article est en accès protégé, mais on comprend l'idée générale : le corps enseignant contribue activement à conditionner les jeunes en faveur d'une transition.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par fan2machiavel » 31 mai 2022, 14:00:54

johanono a écrit :
31 mai 2022, 13:49:02
«Une faute professionnelle grave»: quand un lycée change le genre d’une élève sans en avertir les parents

RÉCIT - Les parents de Lucie ont découvert, stupéfaits, que, depuis septembre dernier, l’ensemble du corps enseignant du lycée appelait leur fille de 15 ans Louis et s’adressait à elle au masculin.

suite
L'article est en accès protégé, mais on comprend l'idée générale : le corps enseignant contribue activement à conditionner les jeunes en faveur d'une transition.
Où plus simplement l'enfant en question n'osait pas en parler à ses parents craignant leurs réaction mais est réellement dysphorique.
Là honnêtement c'est surtout aux parents de se remettre en question de savoir pourquoi l'enfant n'a pas osé leur en parler. Cela m'étonnerait franchement que l'équipe éducative se soit dit "cette fille là çà devrait être un garçon on va la manipuler dans ce sens". A mon avis c'est plutôt l'enfant qui a pris l'initiative d'en parler à l'équipe éducative qui est parti du principe qu'il y avait dysphorie de genre et qui a décidé de le prendre en compte sans en parler aux parents pour ne pas mettre l'enfant en danger. Si l'enfant se sentait en sécurité sur ce sujet avec ses parents il leur en aurait parlé ne serait ce qu'au début.
Encore une fois les enfants ne sont pas la propriété de leurs parents

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par johanono » 31 mai 2022, 14:18:49

A mon avis c'est plutôt l'enfant qui a pris l'initiative d'en parler à l'équipe éducative qui est parti du principe qu'il y avait dysphorie de genre et qui a décidé de le prendre en compte sans en parler aux parents pour ne pas mettre l'enfant en danger.
Oui, ça s'est probablement passé comme ça, et c'est bien ce que je reproche à la communauté éducative.

Des ados qui ont des doutes sur leur orientation sexuelle ou leur personnalité, il y en a plein. Face à ces jeunes mal dans leur peau, un adulte doit poser des questions, inciter à réfléchir (sur le mode : "est-ce que tu es sûr de toi ?", "réfléchis un peu"). Mais aujourd'hui, comme la mode est à diagnostiquer des "dysphories de genre" chez n'importe quel jeune mal dans sa peau, les adultes préfèrent renforcer le jeune dans ses convictions ("mais oui, si tu es mal dans sa peau, c'est que tu souffres forcément de dysphorie de genre"), au lieu de le faire douter, réfléchir, patienter.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par fan2machiavel » 31 mai 2022, 14:38:43

johanono a écrit :
31 mai 2022, 14:18:49
A mon avis c'est plutôt l'enfant qui a pris l'initiative d'en parler à l'équipe éducative qui est parti du principe qu'il y avait dysphorie de genre et qui a décidé de le prendre en compte sans en parler aux parents pour ne pas mettre l'enfant en danger.
Oui, ça s'est probablement passé comme ça, et c'est bien ce que je reproche à la communauté éducative.

Des ados qui ont des doutes sur leur orientation sexuelle ou leur personnalité, il y en a plein. Face à ces jeunes mal dans leur peau, un adulte doit poser des questions, inciter à réfléchir (sur le mode : "est-ce que tu es sûr de toi ?", "réfléchis un peu"). Mais aujourd'hui, comme la mode est à diagnostiquer des "dysphories de genre" chez n'importe quel jeune mal dans sa peau, les adultes préfèrent renforcer le jeune dans ses convictions ("mais oui, si tu es mal dans sa peau, c'est que tu souffres forcément de dysphorie de genre"), au lieu de le faire douter, réfléchir, patienter.
Sauf qu'en pratique ce que tu propose quand l'enfant est vraiment dysphorique c'est dévastateur d'un point de vu psychologique. En clair il y a plus de risque si tu dis à un enfant qui a réellement une dysphorie de genre à remettre en question cette dysphorie qu'à accepter l'autodiagnostic d'un enfant qui se croit dysphorique à tord (à condition comme je l'ai dis qu'on ne se lance pas dans des protocole irréversibles).
Il faut bien comprendre aussi qu'un enfant ne va pas se déclarer dysphorique sur un coup de tête. On reste tout de même dans une société où la non dysphorie reste la très grande majorité y compris dans les représentations culturelles (y compris en ne prenant en compte que les œuvres culturelles woke). Si un enfant exprime ses doutes c'est qu'il y a beaucoup réfléchi et qu'il en a réellement. Il peut se tromper mais tu as tout de même plus de chance que cela ne soit pas le cas.
Et honnêtement si l'enfant en question a fait les démarches de faire changer ses papiers administratifs et de faire passer le changement de prénom pour moi c'est clairement que cela a été beaucoup réfléchi.
Ici c'est surtout les parents qui doivent se remettre en question de savoir pourquoi leur enfant ne leur en a pas parlé.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par Yakiv » 31 mai 2022, 14:40:36

fan2machiavel a écrit :
31 mai 2022, 14:38:43
Ici c'est surtout les parents qui doivent se remettre en question de savoir pourquoi leur enfant ne leur en a pas parlé.
Oui.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par johanono » 31 mai 2022, 15:30:51

fan2machiavel a écrit :
31 mai 2022, 14:38:43
johanono a écrit :
31 mai 2022, 14:18:49
A mon avis c'est plutôt l'enfant qui a pris l'initiative d'en parler à l'équipe éducative qui est parti du principe qu'il y avait dysphorie de genre et qui a décidé de le prendre en compte sans en parler aux parents pour ne pas mettre l'enfant en danger.
Oui, ça s'est probablement passé comme ça, et c'est bien ce que je reproche à la communauté éducative.

Des ados qui ont des doutes sur leur orientation sexuelle ou leur personnalité, il y en a plein. Face à ces jeunes mal dans leur peau, un adulte doit poser des questions, inciter à réfléchir (sur le mode : "est-ce que tu es sûr de toi ?", "réfléchis un peu"). Mais aujourd'hui, comme la mode est à diagnostiquer des "dysphories de genre" chez n'importe quel jeune mal dans sa peau, les adultes préfèrent renforcer le jeune dans ses convictions ("mais oui, si tu es mal dans sa peau, c'est que tu souffres forcément de dysphorie de genre"), au lieu de le faire douter, réfléchir, patienter.
Sauf qu'en pratique ce que tu propose quand l'enfant est vraiment dysphorique c'est dévastateur d'un point de vu psychologique. En clair il y a plus de risque si tu dis à un enfant qui a réellement une dysphorie de genre à remettre en question cette dysphorie qu'à accepter l'autodiagnostic d'un enfant qui se croit dysphorique à tord (à condition comme je l'ai dis qu'on ne se lance pas dans des protocole irréversibles).
Il faut bien comprendre aussi qu'un enfant ne va pas se déclarer dysphorique sur un coup de tête. On reste tout de même dans une société où la non dysphorie reste la très grande majorité y compris dans les représentations culturelles (y compris en ne prenant en compte que les œuvres culturelles woke). Si un enfant exprime ses doutes c'est qu'il y a beaucoup réfléchi et qu'il en a réellement. Il peut se tromper mais tu as tout de même plus de chance que cela ne soit pas le cas.
Et honnêtement si l'enfant en question a fait les démarches de faire changer ses papiers administratifs et de faire passer le changement de prénom pour moi c'est clairement que cela a été beaucoup réfléchi.
Ici c'est surtout les parents qui doivent se remettre en question de savoir pourquoi leur enfant ne leur en a pas parlé.
Il y a beaucoup d'ados qui sont mal dans leur peau, qui s'interrogent sur leur orientation sexuelle, et qui peuvent être amenés à confondre homosexualité et dysphorie de genre.

Et si le jeune se croit dysphorique, comment savoir s'il l'est vraiment ? Cela reste très subjectif.

Et il y a des témoignages de jeunes qui regrettent d'avoir entamé leur processus de transition, et qui entament désormais un processus de "détransition". Donc quand un jeune fait des démarches pour une transition, ce n'est pas toujours très réfléchi.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par les orteils » 31 mai 2022, 15:59:14

Les parents soutiennent rarement l'enfant au début, exactement comme dans l'homosexualité. Certains comprennent au fil du temps qu'il s'agit d'une authentique souffrance. Il n'y a pas d'influence d'adultes car l'enfant souffre et se tait, sauf peut-être dans la cellule familiale. Si influence néfaste il y a , il faut la chercher sur le net.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par fan2machiavel » 31 mai 2022, 17:59:40

johanono a écrit :
31 mai 2022, 15:30:51


Il y a beaucoup d'ados qui sont mal dans leur peau, qui s'interrogent sur leur orientation sexuelle, et qui peuvent être amenés à confondre homosexualité et dysphorie de genre.

Et si le jeune se croit dysphorique, comment savoir s'il l'est vraiment ? Cela reste très subjectif.

Et il y a des témoignages de jeunes qui regrettent d'avoir entamé leur processus de transition, et qui entament désormais un processus de "détransition". Donc quand un jeune fait des démarches pour une transition, ce n'est pas toujours très réfléchi.
Comment le savoir? … tu ne le peux pas. Mais encore une fois tant que les éléments de transitions en question sont facilement réversible, tu as plus de risque à ne pas les accepter alors qu'il fallait que de les accepter trop facilement.
Et quand bien même on est dans une situation où il n'y a pas de dysphorie de genre, l'ado en question s'en rendra plus facilement compte si la possible dysphorie de genre est acceptée et qu'il a pu en parler sereinement que si elle a été rejetée d'un revers de main auquel cas il va juste se braquer. En gros si c'est juste une passade, çà passera, tant que rien de définitif n'a été fait ce n'est pas bien grave.
Quoi qu'il en soit un ado qui exprime une dysphorie de genre doit avoir un suivi psychologique que la dysphorie soit réelle ou non. Et ce suivi psychologique doit se faire de manière respectueuse et ne doit pas exclure a priori cette dysphorie. Et par ailleurs à aucun moment ce n'est aux parents de décider si oui ou non leur enfant est dysphorique.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par merlin » 31 mai 2022, 18:24:02

fan2machiavel a écrit :
31 mai 2022, 17:59:40
johanono a écrit :
31 mai 2022, 15:30:51


Il y a beaucoup d'ados qui sont mal dans leur peau, qui s'interrogent sur leur orientation sexuelle, et qui peuvent être amenés à confondre homosexualité et dysphorie de genre.

Et si le jeune se croit dysphorique, comment savoir s'il l'est vraiment ? Cela reste très subjectif.

Et il y a des témoignages de jeunes qui regrettent d'avoir entamé leur processus de transition, et qui entament désormais un processus de "détransition". Donc quand un jeune fait des démarches pour une transition, ce n'est pas toujours très réfléchi.
Comment le savoir? … tu ne le peux pas. Mais encore une fois tant que les éléments de transitions en question sont facilement réversible, tu as plus de risque à ne pas les accepter alors qu'il fallait que de les accepter trop facilement.
Et quand bien même on est dans une situation où il n'y a pas de dysphorie de genre, l'ado en question s'en rendra plus facilement compte si la possible dysphorie de genre est acceptée et qu'il a pu en parler sereinement que si elle a été rejetée d'un revers de main auquel cas il va juste se braquer. En gros si c'est juste une passade, çà passera, tant que rien de définitif n'a été fait ce n'est pas bien grave.
Quoi qu'il en soit un ado qui exprime une dysphorie de genre doit avoir un suivi psychologique que la dysphorie soit réelle ou non. Et ce suivi psychologique doit se faire de manière respectueuse et ne doit pas exclure a priori cette dysphorie. Et par ailleurs à aucun moment ce n'est aux parents de décider si oui ou non leur enfant est dysphorique.
Tout a fait d'accord avec ça.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par Nombrilist » 31 mai 2022, 19:03:03

Y a plus qu'à multiplier par 10 le nombre de psychologues en France. Et faire rembourser le truc par la sécu.

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par merlin » 31 mai 2022, 19:14:02

Inutile les psy ne manquent pas ....

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Re: Changement de sexe chez les enfants : "Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive"

Message non lu par Nombrilist » 31 mai 2022, 19:19:47

En trouver pour mon fils en IdF, c'est pourtant une gageure.

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