Mais je pense que même choisir son idéologie relève en partie de l'émotion.Jeff Van Planet a écrit : ↑14 nov. 2019, 19:38:31mais pourtant c'est faux. Ce n'est pas l'émotion qui nous pousse à refuser le terrorisme. La raison est que le terrorisme consiste à nous imposer une idéologie par la force. Idéologie à la quelle nous ne souscrivons pas et qui menace notre mode de vie.
On a l'habitude de définir la politique comme la recherche du bien commun.
Or celui qui recherche le bien commun le fait nécessairement par empathie, sauf dans certains cas lorsqu'il a un intérêt direct à le faire (par exemple l'homme politique qui est payé pour ça).
A partir du moment où on se préoccupe de ce qui peut arriver aux autres (on le fait à chaque débat politique non-politicien), on fait preuve de rationalité, c'est vrai, mais aussi et surtout d'empathie.
Or l'empathie est une émotion.
Ce qui fait qu'on défend des droits homosexuels (ou qu'on ne les défend pas) lorsqu'on est pas homosexuel, c'est l'empathie.
Ce qui fait qu'on défend les aides sociales et/ou la liberté, c'est l'empathie.
Ce qui fait qu'on s'inquiète pour la santé publique ou pour l'environnement qu'on va laisser aux générations futures, c'est aussi l'empathie.
A contrario, ceux qui manquent d'empathie sont souvent ceux qui n'ont rien à foutre de la politique non-politicienne ou bien qui en défendent des idées au profit de leurs seuls intérêts personnels.