Grâce à facebook, il retrouve un toit

[politicien]

Bonjour,
 C'est ce que l'on appelle «une belle histoire». Alain, un sans-abri toulousain de 60 ans, vient d'être relogé grâce à la solidarité d'internautes membres du réseau social Facebook. Le quotidien «La Dépêche du Midi» qui retraçait, dans ses éditions des 16 et 17 février derniers, le parcours de ce médecin-anesthésiste devenu «homme des bois», n'est pas étranger non plus à cet élan de générosité.     Cette histoire, c'est aussi celle d'une rencontre. Le 30 janvier dernier, Cédric Delage, un policier de 32 ans, tombe par hasard sur l'abri de fortune du SDF en débroussaillant un bois près du périphérique toulousain. «Il a cru que je voulais détruire sa cabane, explique Cédric, je lui ai répondu que non. Quand je suis revenu la semaine d'après, il avait débroussaillé. Des liens de confiance se sont donc créés». Alain lui relate sa «descente aux enfers», commencée après la mort de sa deuxième femme et de leur enfant, tués dans un accident de la route. Pour ne pas sombrer dans l'alcool ou se suicider, le médecin avait décidé de partir pour des missions humanitaires. A son retour, c'est le cercle vicieux, jusqu'à la rue. «J'ai été hospitalisé. On m'a mis à la sortie dans un foyer de réinsertion, qui accueillait des SDF. Quand on m'a volé mes papiers et mes médicaments...», confie-t-il.  Le policier raconte cette rencontre sur Facebook et un groupe baptisé «On peut tous aider Alain» est rapidement créé. En quelques jours, des dizaines de personnes s'y inscrivent et font jouer l'entraide. «Moi, je n'avais rien demandé. Je pense que je m'en serais sorti tout seul mais ils m'ont fait gagner six ou sept mois», a confié Alain, faisant référence aux dizaines de personnes qui lui ont offert des vivres, des vêtements et une vieille caravane, avec électricité et chauffage. «Heureux et ravi», Alain veut désormais travailler avant de retrouver sa fille, qu'il n'a pas vue depuis 15 ans. «Enlevez vos oreillettes et vos MP3, regardez dans les encoignures et parlez aux gens qui souffrent», lance-t-il.  Qu'en pensez vous ?   A plus tard, 

[mps]

Que tendre la main à quelqu'un en difficulté vaut mieux que de longs discours.

Des gens qui en tirent d'autres de situations peu enviables, il y en a tous les jours, mais ils sont discrets.