Point commun entre le crash d'avion et le scandale de l'école primaire

[Jean]

Je m'étonne que les médias ne s'interrogent pas sur ce qui me semble être la cause commune du crash de l'avion dans les Alpes et l'arrestation du directeur d'école dans l'Isère.

Comment la société peut-elle accepter de confier ses enfants à un malade mental porté sur le viol et comment peut-elle accepter de confier ses avions à un dépressif ?

Dans les deux cas, sont impliqué des entreprises/administrations sérieuses (Lufthansa et Education Nationale) dont on pourrait attendre un sérieux dans le choix de ses collaborateurs/fonctionnaires.

Mais il existe une loi du silence (légale et pseudo-morale ) qui interdit à ceux qui savent de faire savoir ce qu'il savent.

Au nom de la défense de la vie privée on laisse nommer un directeur d'école primaire pédophile et un pilote d'avion suicidaire.

Plutôt que de défendre le silence, la loi ne devrait-elle pas obliger à ce que les informations circulent vers ceux qui ont en a savoir afin qu'ensuite les responsabilité s'exercent et se contrôlent.

Qui est responsable ? Les médecins et les médecins du travail qui n'ont rien dit au nom du secret médical ? Les responsables hiérarchiques qui n'ont pas pu au nom du secret de la vie privée modifier le postes confiés à ces malades ?

Et surtout pourquoi n'ont-ils rien dit ? Pourquoi n'ont-ils rien fait ?

[Baltorupec]

Les médecins étaient au courant ?

[Narbonne]

Jean
On pourrait rajouter les politiques condamnés.

[Baltorupec]

Le fait qu'il ait traversé un épisode dépressif ne faisait pas automatiquement de lui un suicidaire. Et puis bon, tu as beau être dépressif, tu es rarement prêt à embarquer 150 personnes dans ton acte.

[Naudeon]

Les parents ont aussi leur grande part de responsabilité
S'ils assuraient leur rôle d'éducateurs, les enfants ne seraient pas surpris et troublés devant les agissements de certaines personnes et les dénonceraient tout de suite !
Maintenant, les parents de ces écoles concernées vont faire des histoires, et ce n'est pas mieux, car ça va agraver le trouble des enfants

[johanono]

Il y a quand même une différence entre les deux cas.

Le directeur d'école dans l'Isère avait déjà été condamné pénalement. Son attirance pour les enfants était donc avérée. Il n'aurait pas dû se retrouver à nouveau en contact avec des enfants. Donc en effet, on penser qu'il y a eu un dysfonctionnement quelque part : soit de la part du magistrat qui a prononcé la première condamnation sans ordonner de mesure d'éloignement, soit de la part du Ministère de la Justice qui n'a pas pu ou pas su inscrire cette condamnation au casier judiciaire de l'intéressé, soit de la part de l’Éducation nationale qui n'a pas fait les vérifications nécessaires en recrutant ce type.

Pour le copilote allemand, c'est différent. D'après ce que nous savons pour le moment, aucun acte juridique tel qu'une condamnation, un arrêt-maladie ou un aveu quelconque ne permettait de deviner des tendances suicidaires. Donc les dirigeants de la Lufthansa ne pouvaient pas deviner que ce mec auraient des tendances suicidaires (sauf à mettre un psychiatre 24 heures sur 24 avec chaque pilote, et encore...).

[Agatha kh]

Je m'étonne que les médias ne s'interrogent pas sur ce qui me semble être la cause commune du crash de l'avion dans les Alpes et l'arrestation du directeur d'école dans l'Isère.

Comment la société peut-elle accepter de confier ses enfants à un malade mental porté sur le viol et comment peut-elle accepter de confier ses avions à un dépressif ?

Dans les deux cas, sont impliqué des entreprises/administrations sérieuses (Lufthansa et Education Nationale) dont on pourrait attendre un sérieux dans le choix de ses collaborateurs/fonctionnaires.

Mais il existe une loi du silence (légale et pseudo-morale ) qui interdit à ceux qui savent de faire savoir ce qu'il savent.

Au nom de la défense de la vie privée on laisse nommer un directeur d'école primaire pédophile et un pilote d'avion suicidaire.

Plutôt que de défendre le silence, la loi ne devrait-elle pas obliger à ce que les informations circulent vers ceux qui ont en a savoir afin qu'ensuite les responsabilité s'exercent et se contrôlent.

Qui est responsable ? Les médecins et les médecins du travail qui n'ont rien dit au nom du secret médical ? Les responsables hiérarchiques qui n'ont pas pu au nom du secret de la vie privée modifier le postes confiés à ces malades ?

Et surtout pourquoi n'ont-ils rien dit ? Pourquoi n'ont-ils rien fait ?

C'est aussi la pensée que j'ai eue en apprenant l'état psychologique de ce copilote.


En France, on surveille que les pauvres c... ne fassent pas du 53 kms à l'heure au lieu de 50, par contre, un directeur d'école pédophile n'est pas signalé et interdit d'exercer un métier en relation avec des mineurs, alors je doute que le suivi psychiatrique d'un pilote d'avion soit meilleur qu'en Allemagne.
Et il n'y a pas non plus en France, les moyens financiers nécessaires pour suivre une personne souffrant de troubles psychologiques graves ou moins graves.
Une bonne partie de ces malades se retrouvent en prison, faute de soins, parce que ayant commis des délits, là encore, plus ou moins graves..

[johanono]

Et oui, embaucher des psychiatres pour suivre tous les dépressifs de France, ça coûte cher.

[Baltorupec]

Il y a quand même une différence entre les deux cas.

Le directeur d'école dans l'Isère avait déjà été condamné pénalement. Son attirance pour les enfants était donc avérée. Il n'aurait pas dû se retrouver à nouveau en contact avec des enfants. Donc en effet, on penser qu'il y a eu un dysfonctionnement quelque part : soit de la part du magistrat qui a prononcé la première condamnation sans ordonner de mesure d'éloignement, soit de la part du Ministère de la Justice qui n'a pas pu ou pas su inscrire cette condamnation au casier judiciaire de l'intéressé, soit de la part de l’Éducation nationale qui n'a pas fait les vérifications nécessaires en recrutant ce type.

Pour le copilote allemand, c'est différent. D'après ce que nous savons pour le moment, aucun acte juridique tel qu'une condamnation, un arrêt-maladie ou un aveu quelconque ne permettait de deviner des tendances suicidaires. Donc les dirigeants de la Lufthansa ne pouvaient pas deviner que ce mec auraient des tendances suicidaires (sauf à mettre un psychiatre 24 heures sur 24 avec chaque pilote, et encore...).

+ 1. Enfin, 20 % de la population traverse un jour ou un autre un épisode dépressif, ce serait pénaliser beaucoup trop de monde que de vouloir interdire bien des postes à tout les anciens dépressifs.

Edit : Enfin, un argument majeur pur convaincre certains dépressifs de se laisser hospitaliser lorsqu'ils sont en danger, et justement la non-divulgation à d'éventuels employeur de cette hospitalisation. Si ces hospitalisations pour dépressions sont connues de tous, alors bien des personnes ne voudront plus être hospitalisées mais pourront rester dangereuses dans l'immense majorité des cas uniquement pour eux.

[Agatha kh]

Et oui, embaucher des psychiatres pour suivre tous les dépressifs de France, ça coûte cher.

Un suivi médical pour s'assurer que le dépressif prend bien son traitement, qu'il ne d'adonne pas à des addictions qui amplifient son trouble, suffirait.
Il ne s'agit pas de mettre un psy derrière chaque malade mais d'agir en amont pour plus de prévention.

[Narbonne]

Il y a des professions où il ne faut pas prendre de risques.

[freeze]

le risque 0 n'existera jamais
faut vous le mettre dans le crane.....

[mordred]

Pour le directeur d'école, c'est normal. Il vit dans un pays où plus personne ne prend ses responsabilités. Et ne me parlez pas de médecins du travail ! Ils n'ont aucun pouvoir; et ne doivent de toute façon être au courant de rien.
Pour le pilote, c'est autre chose. On ne sait pas vraiment ce qu'il s'est passé.
Dans l'Histoire, bon nombre de personnages importants étaient dépressifs; sans pour autant avoir fauté dans leurs fonctions.

[Clavier56]

Les compagnies aériennes qui voient leurs bénéfices fondre exploitent à fond leur personnel et surtout le personnel à l'instruction qui ne lui coûte rien, les pilotes sont en grève d'ailleurs en Allemagne ( et ça dure) . Le co-pilote s'est vengé tout simplement de la vie d'enfer qu'on lui faisait mener . Il a des circonstances atténuantes mais ça reste un assassin, au moins il s'est appliqué à lui aussi la peine de mort !

[Narbonne]

le risque 0 n'existera jamais
faut vous le mettre dans le crane.....

Je sais que nous sommes pas très fufutes