Point commun entre le crash d'avion et le scandale de l'école primaire

[Baltorupec]

Il y a des professions où il ne faut pas prendre de risques.

De toute façon quel est le choix ?

=> Le patient sait que le médecin peut "rapporter", il ne se confiera pas et laissera les choses empirer.
=> Le patient a confiance en son médecin, se confie et peut travailler dessus.

[Baltorupec]

Tiens je viens de voir sur lemonde.fr que les compagnie aériennes ont trouvé une solution plus pragmatique => Imposer tout le long du vol l a présence d'au moins deux membres d'équipages dans le cockpit.

[Narbonne]

Il y a des professions où il ne faut pas prendre de risques.

De toute façon quel est le choix ?

=> Le patient sait que le médecin peut "rapporter", il ne se confiera pas et laissera les choses empirer.
=> Le patient a confiance en son médecin, se confie et peut travailler dessus.

Le co pilote a arrêté sa formation pendant 6 mois, il a volé que 150 heures en plus d'un an (en général c'est 750 heures par an) et le jour du vol, il était en arrêt maladie non déclaré.

[Golgoth]

Pour une fois je rejoins Jean. Avec l'affaire du psychopathe à Chambon-sur-Lignon.

[karoline]

Un jour, un fou a entraîné des milliers et encore des milliers d'innocents dans la mort, pourtant personne avait caché sa folie .........

[Baltorupec]

Je ne crois pas qu'Hitler ou Staline étaient des fous au sens clinique du terme. C'est rassurant de se dire qu'ils étaient fous, mais il semble qu'ils étaient lucide même si "grands torturés".

[politicien]

L'épouse du directeur d'école et instituteur mis en examen mercredi pour des viols aggravés sur mineurs accuse le coup. Ils avaient des enfants. Ils avaient une "vie sociale bien remplie". Dans une interview poignante au Dauphiné libéré, elle relate l'horreur de ces derniers jours. Pas de déni, juste la culpabilité de "n'avoir rien vu" : "Comment n'ai-je pu rien voir en dix-huit années de vie commune ? En vivant à ses côtés, en partageant sa vie, j'étais censée être la première à voir que quelque chose n'allait pas", s'étrangle l'épouse de celui qui, à 45 ans, vient d'avouer le viol de neuf enfants.

"Je réalise seulement maintenant qu'il m'a raconté des mensonges"
Interrogée sur la condamnation de son mari il y a 8 ans pour détention d'images pédopornographiques, la jeune femme revient sur le contexte particulier de cette époque : "En 2008, j'ai donné naissance à deux très grands prématurés. Ils sont restés hospitalisés plusieurs mois, j'étais tous les jours auprès d'eux, loin de chez nous. C'est dans cette période que mon mari a été placé en garde à vue. Ma fille allait se faire opérer, c'était ma priorité."

(...)

http://www.lepoint.fr/societe/viols-d-e ... 603_23.php

[karoline]

Je ne crois pas qu'Hitler ou Staline étaient des fous au sens clinique du terme. C'est rassurant de se dire qu'ils étaient fous, mais il semble qu'ils étaient lucide même si "grands torturés".

Je pense que quelqu'un qui tue sous l'emprise d'une grande détresse affective, amoureuse ou colère est moins fou que quelqu'un qui tue en toute lucidité!!

[Baltorupec]

Je te parle de folie en tant que pathologie clinique : cad un dysfonctionnement cérébral (même si ce n'est pas une définition très rigoureuse de la folie), et non en tant que comportement amorale mais acquis.

[El Fredo]

Hitler était en effet un "grand torturé" paranoïaque et souffrant de nombreux complexes, ce qui se ressent dans ses écrits délirants. Par contre Staline était un pur bandit avec toute sa tête, sans doute pervers narcissique comme la plupart des tyrans, mais malgré tout très pragmatique (itou).

[Jean]

Pour le directeur d'école, l'existence d'une condamnation devrait conduire soit à une révocation (je crois qu'à l'embauche d'un fonctionnaire on vérifie que son casier est vierge...) ou du moins à une mutation qui l'aurait mis hors de portées des enfants notamment des plus jeunes.

Pour le pilote, la détection avait déjà eu lieu

- suspension de sa formation pour dépression ( faut-il continuer de former un pilote qui a subi déjà une dépression ?)
- arrêt de travail multiples pour la même cause (certes probablement pas déclarer à l'employeur)

Il s'agit bien de s'interroger non sur la détection de l'information qui sera toujours aléatoire mais sur la circulation de l'information détectée.

Pourquoi le dossier de ce directeur d'école ne comportait aucune trace de sa condamnation (dixit la ministre) pourquoi le dossier de ce pilote ne comportait pas la cause la suspension de sa formation (là je suppose mais le contraire serait encore pire)

Ce que je redoute c'est que la protection de la vie privée d'une personne conduise à mettre en danger la vie de toutes les autres.


Cela dit, il est vrai que c'est un problème complexe. Il semble plus simple de mettre en place des procédures de protection au plus près non de la détection du problème mais du passage à l'acte.

[Baltorupec]

- suspension de sa formation pour dépression ( faut-il continuer de former un pilote qui a subi déjà une dépression ?)
- arrêt de travail multiples pour la même cause (certes probablement pas déclarer à l'employeur)

Comme déjà dit, si tu écartes la moindre personne qui a fait une dépression dans sa vie, 1) Tu écartes 10 à 20 % de la pop active, 2) Beaucoup plus pervers, les gens n'iraient pas se faire soigner. Et je pense que ce pilote n'est pas le seul dépressif à avoir exister, hors ces cas sont exceptionnels.

[El Fredo]

Et puis ici il s'agissait d'un burnout, pas d'un état dépressif chronique qui aurait pu créer des problèmes à long terme. Avec le recul bien entendu on peut s'interroger sur la justesse du diagnostic de l'époque...

[Narbonne]

Bien sur qu'il ne faut pas écarter les personnes qui ont eu une dépression. Mais pour certaines professions, il le faudrait. De la même façon quelqu'un qui a été condamné pour des problèmes de pédophilie devrait ne plus pouvoir être en contact avec les enfants.

[El Fredo]

Là oui.