Cette histoire fait suite à d'autres exemples de gens qui ont été condamnés/sanctionnés pour avoir contesté plus ou moins ouvertement le nouvel adage "je suis Charlie".Le basketteur Akin Akingbala licencié après un tweet sur "Charlie Hebdo"
Son avocat porte l'affaire devant le conseil des prud'hommes de Rouen, estimant que le message concerné "n'a rien d'infamant".
Le pivot nigérian de Rouen Akin Akingbala a été licencié pour faute grave par son club après avoir partagé sur son compte Twitter un message évoquant les attentats contre Charlie Hebdo, a-t-on appris mercredi auprès de sources concordantes. "Je ne suis pas Charlie, je suis Ahmed, le policier mort. Charlie a ridiculisé ma foi et je suis mort en défendant son droit de le faire", avait retweeté en anglais Akingbala, le 9 janvier, au surlendemain de la tuerie dans les locaux du journal satirique.
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Moi aussi, j'étais Charlie. Mais cet unanimisme en faveur de Charlie commence à me gonfler. Et cette façon de sanctionner ceux qui s'écartent du discours dominant ressemble à une forme de totalitarisme de la pensée.
Déjà, on n'avait plus le droit de rien dire sans se faire accuser d'être homophobe, raciste, antisémite, etc. Avec Charlie, la liste de ce qu'on n'a plus le droit de dire s'allonge encore.