Délires féministes : suite et pas fin

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El Fredo
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par El Fredo » 31 janv. 2021, 12:57:23

Nombrilist a écrit :
31 janv. 2021, 12:17:47
Les féministes n'admettent pas d'hommes dans leurs rangs. Déjà, rien que ça, ça m'interpelle.
"Les féministes" lesquelles ? Pour moi les courants extrémistes du genre féministes intersectionnelles ou lesbiennes radicales c'est très minoritaire dans les fait mais très (trop ?) présent dans les médias.
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Aiden
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Aiden » 31 janv. 2021, 14:11:51

Nombrilist a écrit :
31 janv. 2021, 12:17:47
Les féministes n'admettent pas d'hommes dans leurs rangs. Déjà, rien que ça, ça m'interpelle.
De mémoire, la décision avait été prise dans les années 50. Certaines femmes étaient intimidés par le fait de parler à des hommes. Et puis, c'était un moyen de montrer que les femmes pouvaient faire des choses par elles-mêmes. Sinon, certains auraient pu dire que le mouvement féministe était dirigé par des hommes.

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johanono
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 31 janv. 2021, 15:10:44

Yakiv a écrit :
31 janv. 2021, 12:53:53
Nolimits a écrit :
31 janv. 2021, 12:35:13
Au échecs, la reine est bien plus puissante que le roi : un scandale.
Oui, sauf que la partie prend fin quand le roi est mis en échec, pas la reine.
Donc selon toi, les règles des échecs illustrent les inégalités entre hommes et femmes ? Il faut vraiment avoir un esprit tordu pour penser ça.
Yakiv a écrit :
31 janv. 2021, 11:47:05
johanono a écrit :
31 janv. 2021, 10:32:39
Il faut avoir l'esprit sacrément mal tourné pour voir dans un jeu de cartes, un garçon qui joue au foot ou une règle de grammaire un facteur d'inégalités entre hommes et femmes.
Pourtant l'analogie est évidente.
Dans les jeux de cartes, le roi l'emporte sur la dame, donc à nouveau "le masculin l'emporte toujours sur le féminin".
johanono a écrit :
31 janv. 2021, 10:32:39
Je préfèrerais que les féministes s'occupent des vrais sujets (la condition des femmes dans les banlieues islamisées) au lieu de nous casser les pieds avec des sujets si dérisoires.
Pas si dérisoires, je pense l'avoir illustré.
johanono a écrit :
31 janv. 2021, 10:32:39
Il faut aussi noter que les féministes ont une indignation à géométrie variable : elles pourchassent les différences entre hommes et femmes uniquement quand ça les arrange.
Tu as des exemples ?
En matière de retraites, les hommes ne bénéficient d'aucun système destiné à compenser leur moindre espérance de vie.

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Yakiv
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 31 janv. 2021, 18:50:59

johanono a écrit :
31 janv. 2021, 15:10:44
Donc selon toi, les règles des échecs illustrent les inégalités entre hommes et femmes ? Il faut vraiment avoir un esprit tordu pour penser ça.
Les règles des échecs illustrent simplement un système où le roi avait bien plus de pouvoir que la reine, donc où le masculin dominait le féminin. Difficile de dire le contraire, non ?
johanono a écrit :
31 janv. 2021, 15:10:44
En matière de retraites, les hommes ne bénéficient d'aucun système destiné à compenser leur moindre espérance de vie.
J'ai toujours été favorable à la prise en compte des espérances de vie pour déterminer l'âge de départ à la retraite.
D'ailleurs, dans certains pays comme la Russie, l'âge de retraite pour les femmes est inférieur à celui des hommes, ce qui est un non sens absolu.

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Nombrilist
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Nombrilist » 31 janv. 2021, 19:03:04

C'est compliqué tout ça. Si on pousse un peu le raisonnement, on établit une espérance de vie génétique.

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Yakiv
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 31 janv. 2021, 19:07:20

Nombrilist a écrit :
31 janv. 2021, 19:03:04
C'est compliqué tout ça. Si on pousse un peu le raisonnement, on établit une espérance de vie génétique.
On pourrait au moins tenir compte de l'espérance de vie par corps de métier.

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Nombrilist » 31 janv. 2021, 20:48:01

Yakiv a écrit :
31 janv. 2021, 19:07:20
Nombrilist a écrit :
31 janv. 2021, 19:03:04
C'est compliqué tout ça. Si on pousse un peu le raisonnement, on établit une espérance de vie génétique.
On pourrait au moins tenir compte de l'espérance de vie par corps de métier.
Tout le monde change de métier 5 à 7 fois dans sa vie. On fait comment ?

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Baltorupec » 31 janv. 2021, 21:23:39

Aiden a écrit :
30 janv. 2021, 12:58:52
Effectivement, les études sociologiques montrent toutes que l'observation des enfants et les contacts avec les autres (choix des parents, moqueries des autres etc) expliquent les inégalités. Certains psychologues pointent aussi l'influence des hormones, mais la culture peut changer la nature.
Lesquelles ?

En fait, le contraire a plutôt été observé. Il y a une notion qui s'appelle "le paradoxe de l'égalité des sexes". Quelque chose qui a été montré par une étude, puis deux méta études (donc des études compilant les données de multiples études) ont montré que plus une société est égalitaire, plus les choix sont genrés, donc plus les choix entre hommes et femmes sont marqués.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_ ... _des_sexes
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin

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Yakiv
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 31 janv. 2021, 21:27:45

Nombrilist a écrit :
31 janv. 2021, 20:48:01
Yakiv a écrit :
31 janv. 2021, 19:07:20
Nombrilist a écrit :
31 janv. 2021, 19:03:04
C'est compliqué tout ça. Si on pousse un peu le raisonnement, on établit une espérance de vie génétique.
On pourrait au moins tenir compte de l'espérance de vie par corps de métier.
Tout le monde change de métier 5 à 7 fois dans sa vie. On fait comment ?
Au prorata des années travaillées dans chaque corps de métier.

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johanono
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 01 févr. 2021, 08:27:05

Ce qui est bien compliqué à mettre en place. En revanche, moduler les droits pour les hommes et les femmes, c'est beaucoup plus facile. Mais politiquement pas très correct.

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 01 févr. 2021, 08:40:26

johanono a écrit :
01 févr. 2021, 08:27:05
Ce qui est bien compliqué à mettre en place. En revanche, moduler les droits pour les hommes et les femmes, c'est beaucoup plus facile. Mais politiquement pas très correct.
Compliqué ???
Quand on calcule les pensions de retraite en fonction des salaires moyens de chaque année x le taux de pension x (durée d'assurance / durée de référence), c'est pas compliqué ???
C'est beaucoup plus compliqué que de pondérer en fonction de l'espérance de vie.

Mais évidemment, il y a des catégories que tu veux mâter dans la population (les vieux, et pourquoi pas les femmes au passage), alors tu préfères t'en tenir uniquement à ça.

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 01 févr. 2021, 08:48:06

Faire une règle de trois pour pondérer en fonction de l'espérance de vie n'est pas bien compliqué, évidemment.

Ce qui est compliqué, c'est qu'on manque de base de données. On a des informations sur l'espérance de vie par CSP, mais pas par métier. Donc la modulation reposera forcément sur des critères un peu arbitraires.

Au surplus, pour quelqu'un qui a changé dix fois de métier dans sa vie, et qui dépend donc de plusieurs régimes différents, la pondération va être compliquée à mettre en place. Quelle pondération affectée à quelle pension de retraite ? Quelle décote pour quelle pondération ?

Ce n'est pas impossible, mais il faudra faire des choix un peu arbitraires.

Au surplus, on peut constater que tu ne veux pas parler de la différence d'espérance de vie entre hommes et femmes. A l'intérieur de chaque métier, à l'intérieur de chaque CSP, à l'intérieur de chaque régime, on retrouve cette inégalité. La prise en compte de l'espérance par corps de métier, telle que tu la proposes, n'intègre pas cette inégalité entre hommes et femmes.

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Yakiv » 01 févr. 2021, 09:50:43

johanono a écrit :
01 févr. 2021, 08:48:06
Faire une règle de trois pour pondérer en fonction de l'espérance de vie n'est pas bien compliqué, évidemment.

Ce qui est compliqué, c'est qu'on manque de base de données. On a des informations sur l'espérance de vie par CSP, mais pas par métier. Donc la modulation reposera forcément sur des critères un peu arbitraires.

Au surplus, pour quelqu'un qui a changé dix fois de métier dans sa vie, et qui dépend donc de plusieurs régimes différents, la pondération va être compliquée à mettre en place. Quelle pondération affectée à quelle pension de retraite ? Quelle décote pour quelle pondération ?

Ce n'est pas impossible, mais il faudra faire des choix un peu arbitraires.

Au surplus, on peut constater que tu ne veux pas parler de la différence d'espérance de vie entre hommes et femmes. A l'intérieur de chaque métier, à l'intérieur de chaque CSP, à l'intérieur de chaque régime, on retrouve cette inégalité. La prise en compte de l'espérance par corps de métier, telle que tu la proposes, n'intègre pas cette inégalité entre hommes et femmes.
Je suis quasiment certain que des organismes (comme l'Insee, la Dares, ou autres) ont ou peuvent avoir ce type de statistique.
Ce n'est pas parce que nous n'en entendons jamais parler qu'elles n'existent pas.
On a déjà des données assez précises sur l'espérance de vie par catégorie socio-professionnelle d'ailleurs. Le tout est de savoir jusqu'où on pourra et devra affiner.

Je ne serais pas forcément opposé sur le principe de faire travailler les femmes quelques années de plus au titre de l'espérance de vie, mais je n'en fais pas une obsession et je considère surtout que la prise en compte de l'espérance de vie ne doit pas se réduire à ça.

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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par johanono » 01 févr. 2021, 10:04:45

On ne va pas refaire ici le débat sur les retraites, car tel n'est pas l'objet du fil. Je voulais simplement faire remarquer qu'il y a là un très grave facteur d'inégalités entre hommes et femmes, et que, bizarrement, peu de gens en parlent, et surtout pas les féministes.

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Baltorupec
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Re: Délires féministes : suite et pas fin

Message non lu par Baltorupec » 01 févr. 2021, 11:25:24

johanono a écrit :
01 févr. 2021, 10:04:45
On ne va pas refaire ici le débat sur les retraites, car tel n'est pas l'objet du fil. Je voulais simplement faire remarquer qu'il y a là un très grave facteur d'inégalités entre hommes et femmes, et que, bizarrement, peu de gens en parlent, et surtout pas les féministes.
Un facteur central de la condition masculine est sa "disposabilité" mauvaise traduction de l'anglais "disposability", ce qui pourrait se traduire par "jetable"/"sacrifiable". En bref, les hommes sont le sexe "sacrifiable", que ça soit lui qui aille crever au fond des mines de charbon (travail interdit aux femmes et aux enfants car considérés comme trop dégradants, il me semble à partir des années 1870), que ça soit pour l'envoyer crever par paquet de mille pour "protéger" le pays, mais ça s'étend aussi aux hommes à la rues, aux hommes en situation de vulnérabilités comme les violés ou battus.

Cette "disposability" est uniforme, que ce soit sous le féminisme ou les régimes traditionnels. C'est pourquoi les journalistes incompétents qui mettent dans le même sac des gros tradis et des "men's right activists" dans le même sacs ne font que montrer leur ignorance totale du sujet, ainsi que leur manque complet de professionnalisme. A ma connaissance ce concept à été formulé par Warren Farrel, qui a été un militant féministe historique, avant d'être mis à distance.

Un principe connexe à cet sacrificiabilité masculine est l'écart empathique entre les sexes ("gender empathy gap" en anglais, alors je sais "gender" ne se traduit pas exactement par sexe). C'est un fait sociologique observé qui montre que les hommes face aux mêmes problèmes que les femmes. Ironie de l'histoire, cet ecart empathique a été découvert par des chercheuses féministes qui pensaient trouver le contraire.
L'article wikipédia anglophone associé :
https://en.wikipedia.org/wiki/Gender_empathy_gap

Pour aller au delà de cet aspect, le féminisme a tendance à considérer que toute différences entre hommes et femmes est du à la sociabilisation, et considèrent qu'une société pure débarassé du mal primordial des différences entre sexe est possible.
A l'opposé, des hypothèses allant plus du côté de la psychologie évolutive, un courant de la psychologie qui considère qu'une partie de nos comportements ne sont pas acquis mais prennent sens mis en perspective de l'évolution considèrent que cet aspect sacrifiable des hommes est une conséquence du fait qu'en tant qu'espèce, il est plus rentable de protéger les individus de sexe féminins : ceux ci en effet limite la fertilité plus que la fertilité masculine (ai-je besoin de faire un dessin ?).

Cela s'observe par exemple dans les catastrophes, sur le Titanic, le groupe qui a eu le plus de survivant sont les femmes, puis les enfants et enfin les hommes. Il ne me semble pas qu'il y a ait de donnés sur le sexe des enfants morts. De mémoire, cela se retrouve aussi dans le cas des guerres comme le Yemen et la Syrie, où les hommes sont le groupe le plus tué, puis les enfants, puis les femmes.
Avant qu'un outré de service le fasse remarquer, non je ne prétend pas que les femmes ne souffrent pas des guerres, car elles sont particulièrement visées par les viols durant ces périodes.

Cette sacrificiabilité est observé en dehors de l'espèce humaine, il me semble que chez les éléphants, les mâles une fois adulte sont expulsés du troupeau et sont donc plus vulnérables aux prédateurs, ce comportement se retrouve dans d'autres espèces. Des espèces d'insectes ont les mâles qui vivent, se reproduisent et meurent immédiatement, on peut penser aux fourmis mâles mais il y a d'autres exemples.
On peut citer aussi des cas de maternités sacrifiables dans le monde animal, mais à ma connaissance, c'est un phénomène plus rare dans le monde animal.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin

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