Les lois sont non rétroactives, il me semble que la criminilisation du recours à la prostitution est postérieur aux faits, et potentiellement prescriptible en plus.Nombrilist a écrit : ↑13 juil. 2020, 13:37:05Selon les faits décrits, une relation sexuelle tarifée étant un délit, je pense qu'une relation sexuelle contre toute forme d'avantage en nature en est une également. Ce à quoi devrait s'ajouter la corruption, en effet.
Délires féministes : suite et pas fin
- Baltorupec
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Il est à mon avis extrêmement difficile de prouver par a + b qu'une relation sexuelle ait eu lieu en échange d'un service.Baltorupec a écrit : ↑13 juil. 2020, 12:10:11Pour une fois, je rejoindrais la position de @Yakiv , il y a matière à débat, il est vrai qu'il est très gênant qu'un ministre dans cette position ait été nommé, sans que la situation ne soit clarifiée.
A mon sens, de toute façon, il n'aurait pas du être nommé, à ma connaissance, il n'y a que deux situations possibles :
_ Darmanin a violé cette femme dans cette chambre d'hôtel.
_ Darmanin a échangé contre des faveurs sexuelles un appui politique. De ce que j'ai lu, cette seconde thèse me parait la plus plausible.
La seconde situation ne serait apparemment pas illégal, mais néanmoins elle n'en reste pas problèmatique et immoral. Peut on vraiment nommer quelqu'un à un pareil poste de pouvoir qui use de son influence pour obtenir des faveurs sexuelles ? Quelque soit la situation, cela me parait inconvenant que Darmanin ait été nommé à ce poste.
Est-ce que "l'intervention" de Darmanin était légale ?
Aurait-elle été plus légale s'il n'y avait pas eu de relation sexuelle ?
Qu'est-ce qui nous dit que la relation sexuelle ait été la condition de l'intervention de Darmanin ?
Bref, je ne m'avancerais pas trop sur ce terrain là.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Darmanin n'a pas nié avoir eu une relation sexuelle avec cette dame. Il avait si je ne m'abuse, 26 ans.
Qu'elle se sente flouée est une possibilité.
Mais quand cette dame de petite vertu ( call- girl ) vient quémander une aide pour lever une condamnation pour chantage et agressions verbales envers son ex, on peut raisonnablement penser qu'elle sait ce qui va se passer en venant au rdv dans un hôtel que lui a proposé Darmanin. Donc parler de viol me paraît abusif. Reste le côté moral.
Qu'ensuite les féministes hurlent au viol, me paraît profondément déplacé.
Qu'elle se sente flouée est une possibilité.
Mais quand cette dame de petite vertu ( call- girl ) vient quémander une aide pour lever une condamnation pour chantage et agressions verbales envers son ex, on peut raisonnablement penser qu'elle sait ce qui va se passer en venant au rdv dans un hôtel que lui a proposé Darmanin. Donc parler de viol me paraît abusif. Reste le côté moral.
Qu'ensuite les féministes hurlent au viol, me paraît profondément déplacé.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Le problème c'est qu'on ne détermine pas la vérité sur la base de ce qu'on peut raisonnablement penser, mais sur des preuves (et certes, ça rend les choses très complexes).
Même violer des prostituées est illégal.
Même violer des prostituées est illégal.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Vous donnez rdv ( simple supposition ) à une prostituée dans un hôtel. Certes vous n'avez pas à la violer, mais il est difficilement envisageable qu'elle ne se doute de rien.
Donc elle savait ce qui l'attendait et le viol déclaré x années après, c'est un peu gros.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Si pour une raison X ou Y, une prostituée dit finalement "non", et que le client force le rapport, c'est un viol.
Point.
Point.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Je ne dis pas qu'il y a des preuves pour le moment, mais je dis que le parcours de la jeune fille n'est pas un motif pour clore l'affaire.
- Nombrilist
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Re: Délires féministes : suite et pas fin
Ah mais nous sommes bien d'accord.
Simplement , on ne peut condamner quelqu'un sur de simples allégations et, soit la justice possède des preuves et dans ce cas le cas est clair, soit il faudra bien s'entourer de précautions car rien n'est pire que de condamner un innocent. Et sans preuves réelles, je pense que le passé de cette dame (jeune fille ??) ne plaide pas pour laisser croire à une innocence trompée.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Non mais le viol peut être commis autrement qu'en trompant l'innocence d'une femme.Papibilou a écrit : ↑19 juil. 2020, 10:47:40Ah mais nous sommes bien d'accord.
Simplement , on ne peut condamner quelqu'un sur de simples allégations et, soit la justice possède des preuves et dans ce cas le cas est clair, soit il faudra bien s'entourer de précautions car rien n'est pire que de condamner un innocent. Et sans preuves réelles, je pense que le passé de cette dame (jeune fille ??) ne plaide pas pour laisser croire à une innocence trompée.
Et je suis d'accord avec vous sur les preuves.
Néanmoins, le pense qu'il y a 2 fautes consécutives à la nomination de Darmanin à l'intérieur :
- l'une est le signal politique donné (même avec la présomption d'innocence, quel signal donne-t-on aux femmes battues et violées en nommant une personne accusée de viol à l'intérieur (donc aux ministères des polices ?),
- l'autre est le conflit d'intérêt probable sur une affaire en cours concernant le ministre de l'intérieur.
Même si rien n'y obligeait, il aurait été beaucoup plus judicieux de le nommer à un autre ministère.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
Pas faux.Yakiv a écrit : ↑19 juil. 2020, 11:03:24Non mais le viol peut être commis autrement qu'en trompant l'innocence d'une femme.Papibilou a écrit : ↑19 juil. 2020, 10:47:40Ah mais nous sommes bien d'accord.
Simplement , on ne peut condamner quelqu'un sur de simples allégations et, soit la justice possède des preuves et dans ce cas le cas est clair, soit il faudra bien s'entourer de précautions car rien n'est pire que de condamner un innocent. Et sans preuves réelles, je pense que le passé de cette dame (jeune fille ??) ne plaide pas pour laisser croire à une innocence trompée.
Et je suis d'accord avec vous sur les preuves.
Néanmoins, le pense qu'il y a 2 fautes consécutives à la nomination de Darmanin à l'intérieur :
- l'une est le signal politique donné (même avec la présomption d'innocence, quel signal donne-t-on aux femmes battues et violées en nommant une personne accusée de viol à l'intérieur (donc aux ministères des polices ?),
- l'autre est le conflit d'intérêt probable sur une affaire en cours concernant le ministre de l'intérieur.
Même si rien n'y obligeait, il aurait été beaucoup plus judicieux de le nommer à un autre ministère.
Re: Délires féministes : suite et pas fin
https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.htmlMazarine Pingeot au sujet des nouveaux combats féministes : « Ce mortel ennui qui me vient… »
Re: Délires féministes : suite et pas fin
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Aux Pays-Bas, un jeu de cartes sans roi, ni reine, ni valet est commercialisé, dans le but de promouvoir l’égalité des sexes. Ces cartes sont remplacées par l’or, l’argent et le bronze.
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