Les "patrouilleurs" : retour de la police de proximité ?
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Bonjour,
Non, Claude Guéant n'invente pas une nouvelle police de proximité. Ces "patrouilleurs" ne signent pas un retour vers la politique de sécurité du gouvernement Jospin, a assuré son entourage à l'AFP. Pourtant, des policiers et même l'un des pères de la police de proximité y trouvent des ressemblances. Explications : C'est l'entourage de Claude Guéant qui a tenu à mettre les points sur les "i" dès le discours du ministre de l'Intérieur à Bobigny mercredi. Les "patrouilleurs", dont il a annoncé la création, ne sont pas un retour à la police de proximité telle que mise en place par le gouvernement socialiste de Lionel Jospin. Et avant d'être enterrée par Nicolas Sarkozy peu après son arrivée en 2002 au ministère de l'Intérieur. Pourtant, si l'on y regarde de plus près, les "patrouilleurs" sont bien proches de la "pol prox" de Jean-Pierre Chevènement. "La police de proximité est une police au service de la population et non du pouvoir", rappelle au JDD.fr Jean-Pierre Havrin, conseiller politique de l'ancien ministre de l'Intérieur de 1997 à 1999 et l'un des pères de la police de proximité. "Il doit y avoir une culture du territoire également. Les jeunes dans les quartiers parlent de 'leur' territoire, 'leur' rue, et si on veut répondre à la délinquance, il faut que les policiers soient attachés à ce territoire. Enfin, il faut que ce soit toujours les mêmes policiers", poursuit-il. "On avance à pas de Guéant vers la proximité" Chez Claude Guéant, les patrouilleurs circuleront généralement "en binômes" -à pied, en vélos, rollers ou en voiture-, entretiendront le "contact avec la population", ils devront également "observer et écouter, se renseigner, interpeller". "Ces patrouilles seront fonction de l'observation de la délinquance réelle, avec des créneaux horaires adaptés à la réalité de la délinquance", expliquait mercredi son entourage à l'AFP. "On avance à pas de Guéant vers la proximité", s'amuse et juge Jean-Pierre Havrin. "Il y a toute une gymnastique au gouvernement pour ne pas dire le mot 'proximité'. On a eu les Unités territoriales de quartier (Uteq) puis les brigades spécialisées de terrain (BST)", estime-t-il. "On peut changer le vocabulaire, pour nous, ça reste la même chose", dénonce également Yannick Danio, du syndicat Unité SGP police. Le délégué national de l'organisation majoritaire fait le même constat que Havrin sur les lacunes du projet de Claude Guéant: "Pour faire de la proximité, il faut des effectifs et qu'ils soient expérimentés. Il faut former du personnel et ça, ça prend du temps. Il ne faut pas des policiers tout juste sortis d'école. La proximité nécessite des connaissances du terrain et du secteur". Des prérequis que l'annonce du ministre de l'Intérieur ne retient pas pour l'instant. Les "patrouilleurs" ont failli être créés par Chevènement "S'il n'y a pas de notion de territoire et de fidélisation des personnels à ce territoire, alors c'est un handicap pour faire une police de proximité", reprend Jean-Pierre Havrin, actuellement adjoint au maire de Toulouse. "Prendre contact avec la population, c'est bien, mais il faut surtout être attaché à un territoire", ajoute-t-il, se félicitant toutefois que Claude Guéant -qui fut le principal conseiller de Nicolas Sarkozy lorsqu'il mit fin à la police de proximité- accepte enfin ce principe. "Une police coupée de la population, ça ne marche pas, on le voit partout en Europe", explique-t-il. Pour prouver une fois de plus le lien entre les deux formules de police de proximité, l'ancien conseiller technique raconte un "brainstorming" au ministre de l'Intérieur pour enfin trouver un nom à l'initiative portée par Jean-Pierre Chevènement. "On avait notamment retenu le terme de 'patrouilleurs'. Comme quoi! Mais on ne l'avait pas retenu car cela ressemblait trop à la 'patrol' américaine. Au final, ce sont les policiers de Toulouse, les premiers à faire de la proximité, qui avaient trouvé le bon nom: 'proximiers'". Une question de vocabulaire, en somme. Le Jdd.fr Qu'en pensez vous ? A plus tard,
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Enfin,je crains que vous ne voyez pas très bien ce qui se dessine,si la droite mord à gauche pour faire ce qu'elle a déjà qui était peut être mieux que rien mais n'a pas enchanté les français,si maintenant la gauche mord à droite pour la fiscalité et la sécurité,que pensent les français,que les deux sont des incapables et que le salue viendra du FN.
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Non,mais elle en fait son cheval de bataille pour 2012 c'est que quand même ils ont conscience que c'est une préoccupation pour beaucoup de gens,dans la vidéo de Ségolène posté par El Fredo ,il se dit que c'est à cause de cela que la gauche a perdu en 2007 ainsi la sécurité,ils s'en emparent,cela dit ce qui me met le cul parterre c'est de voir qu'ils s'affolent maintenant et moi à leur place je me serai affolé en 2002 quand jean marie était au second tour.Ce qui se passe ne se serait peut être pas reproduit....
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Et la fiscalité,j'en suis sûre d'ailleurs regarde le débat Picketty il le dit clairement et elle aussi sans un certain malaise d'ailleurs car elle ne veut pas dire la vérité et en même temps on sent bien qu'elle n'aime pas trop mentir non plus,la vérité c'est de dire au français,le grand capital leur pognon est à l'ombre on ne peut rien y faire et si nous leur concédont un certain nombre d'avantage c'est qu'ils nous font du chantage à la délocalisation,vous voulez plus de service,hopitaux etc etc...des allocations familiales et autre ? et bien ce sont les classes moyennes et légèrement supérieure qui vont être taxé,point barre,elle se targue mais les yeux baissés façon de parler de notre forte natalité,ce qui dans l'esprit des gens veut dire que les impôts serviront à payer pour les familles qui ont beaucoup d'enfant et ce sont qui ?
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Personnellement, les braquages de banques ne me gênent pas....enfin, façon de parler!Lucas a écrit :Depuis 2002 Nicolas Sarkozy a fait baisser l'insécurité, son seul point noir est la violence au personne, il a raison de vouloir travailler sur ce point, alors après est-ce que les patrouilleurs, c'est la police de proximité ? Du moment que ça porte ses fruits.
Par contre, se faire piquer son sac dans la rue, se faire tuer pour avoir refusé une cigarette, ou assister à un règlement de compte dans un bistro de mon quartier (comme ça s'est passé hier soir), ça me gêne..... et je ne dois pas être la seule!
Donc, Sarko a complètement foiré sur l'insécurité !
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La nuit c'est le boulot de la BAC, personne n'a jamais parlé de la supprimer. La PolProx est là pour établir le lien avec les habitants, afin qu'ils puissent :FIFE a écrit :L'ancienne police de proximité n'était là que pendant la journée, quand les délinquants dorment!
Je souhaite une police plus...musclée !
1. avoir confiance en la police (même les habitants honnêtes des quartiers sensibles n'ont plus confiance de nos jours)
2. signaler les problèmes aussi vite que possible sans être obligé d'aller au commissariat perdre des heures à vouloir déposer une plainte qui sera refusée au profit d'une simple main courante
3. empêcher les jeunes de faire des conneries
On n'envoie pas 3 bagnoles de la BAC choper chez lui à 6h du matin un gamin de 13 ans qui a taggé un hall d'immeuble.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
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On devrait lui envoyer la BAC et lui filer une bonne râclée à ton morveux.El Fredo a écrit :La nuit c'est le boulot de la BAC, personne n'a jamais parlé de la supprimer. La PolProx est là pour établir le lien avec les habitants, afin qu'ils puissent :FIFE a écrit :L'ancienne police de proximité n'était là que pendant la journée, quand les délinquants dorment!
Je souhaite une police plus...musclée !
1. avoir confiance en la police (même les habitants honnêtes des quartiers sensibles n'ont plus confiance de nos jours)
2. signaler les problèmes aussi vite que possible sans être obligé d'aller au commissariat perdre des heures à vouloir déposer une plainte qui sera refusée au profit d'une simple main courante
3. empêcher les jeunes de faire des conneries
On n'envoie pas 3 bagnoles de la BAC choper chez lui à 6h du matin un gamin de 13 ans qui a taggé un hall d'immeuble.
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