Prêtre assassiné en Vendée : le retour du débat sécuritaire

[johanono]

Nous n'avons pas encore évoqué sur ce forum l'assassinat du prêtre Olivier Maire en Vendée. Il convient pourtant de s'y intéresser, car cette affaire semble avoir une portée politique très importante.

Prêtre assassiné en Vendée: le retour du débat sécuritaire

L’assassinat d’un prêtre à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée) et la mise en accusation d’un suspect d’origine rwandaise, Emmanuel A., souffrant de troubles psychiatriques et déjà connu de la justice dans le cadre de l’enquête sur l’incendie de la cathédrale de Nantes en juillet dernier, replacent la sécurité au centre des discussions politiques, à huit mois de la présidentielle de 2022.

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Difficile de dire si cette affaire va impacter la campagne présidentielle à venir. Mais elle va marquer les esprits, c'est certain.

Le ministre a beau jeu de dire que les lois ont été respectées. Mais quand MLP constate que, "en France, on peut donc être clandestin, incendier la cathédrale de Nantes, ne jamais être expulsé, et récidiver en assassinant un prêtre", on peut difficilement lui donner tort. Ce que les gens comprendront, c'est que l’État est laxiste face à un clandestin criminel qu'il laisse récidiver au lieu de le mettre hors d'état de nuire.

[Nombrilist]

Boh, comme d'hab, quelques moulinets, quelques bombages de torse, une fermeture de mosquée et quelques cierges sur un mémorial provisoire, et puis on aura oublié. Allez, je donne encore deux semaines de vie à cette histoire. Pas plus.

[johanono]

Pas forcément... Il y a parfois des faits divers qui marquent les esprits.

[Baltorupec]

Il y a une telle réccurence de ce genre de faits, que je ne suis pas sûr, nous vivons une phase marquée d'apathie face à ce genre de faits.

La gauche va continuer à se draper dans sa posture de petit-bourgeois en répétant sottement "extrême droite, extrême droite", l'extrême droite va s'indigner sans réellement réussir à transformer cela en engagement politique réel.

Par contre, je ne pense que l'on peut qualifier cela de fait divers : on peut qualifier de fait divers un crime, un larcin, un meurtre. Par contre, là, l'affaire ne concerne pas en soit le meurtre, mais la non application du droit par l'état. L'action de l'état ou son inaction, les décisions de justice ne sont pas des faits divers.

En bref, commenter un meurtre est commenter un fait divers, commenter une décision de justice, l'application de la peine n'est pas à ma connaissance commenter un fait divers, mais bien un fait politique.

[Yakiv]

J'ai beau chercher, j'ai du mal à voir ça comme autre chose qu'un fait divers.
Et très honnêtement, s'il s'agit de définir des priorités, il faut reconnaître qu'on est submergé par le réchauffement climatique, on est submergé par la Covid, mais on est pas submergé par les meurtres, aussi horribles soient-ils. Même si ça ne m'empêche pas de rester favorable à la peine de mort à l'égard des assassins et de celui-là par exemple.
Alors on peut bien sûr revenir à notre bonne vieille rengaine "un fait-divers = une loi", reste que dans ce cas là, le droit semble bien avoir été appliqué.