Message non lu
par Papibilou » 26 févr. 2021, 19:02:27
Les rixes opposent des ados de plus en p!us jeunes, désinhibés , n'hésitant pas à l'utilisation d'armes.
Je ne crois pas un seul instant que le laxisme et l'excuse du niveau social puissent constituer une réponse.
La réponse me paraît devoir nécessiter des assises de la jeunesse regroupant le social, l'éducation nationale, la police la justice.
1 je ne comprends pas qu'il puisse y avoir des jeunes en rupture scolaire et que l'on ne fasse rien. Mais comment demander à certains jeunes qui, pour surveiller les mouvements des forces de l'ordre et en informer les dealers adultes, gagnent plus que leur père..
l'éducation nationale doit alerter les services sociaux ET les juges pour enfants dès lors qu'un enfant sensé être à l'école n'y va pas. Il ne doit pas y avoir de trous dans la raquette.
2 soit les parents peuvent imposer leur volonté à leurs enfants et ils doivent le faire, soit les enfants doivent être sortis de leur milieu familial et social. Pour cela il y avait autrefois des " maisons de redressement" , aujourd'hui des centres éducatifs fermés. Ces CEF sont au nombre de 52, chacun abritant une dizaine d'enfants. Macron avait promis 20 de plus mais on ne les a pas vus. Actuellement si on veut envoyer un enfant dans un CEF il faut souvent attendre 2 ans !
Or isoler les leaders de bandes dans des CEF permettrait souvent de mettre fin au phénomène de bandes violentes.
3 faire attendre parfois jusqu'à 20 mois avant que les juges pour enfants puissent juger des délits est totalement inadmissible. Or ne pas sortir ces jeunes de la rue, c'est s'exposer à les juger des dizaines de fois pour des dizaines de délits, accroissant de façon considérable le travail des juges et de la police. On retombe donc sur le problème de placements en CEF, dès le second délit.