La montée en puissance des régimes dits autoritaires un peu partout dans le monde accrédite pourtant l'idée que la démocratie classique que nous connaissons a peut-être vécu. L'essentiel est de ne pas s'en rendre compte trop tard.
Alors si tu considères que la lutte contre l'islamisme n'est pas suffisamment prioritaire pour écarter certains principes démocratiques, on ne peut pas dire grand chose...Yakiv a écrit : ↑18 oct. 2020, 08:50:53Tu l'as dit, tout cela est parfaitement incompatible avec un état de droit démocratique.johanono a écrit : ↑18 oct. 2020, 08:41:24Il y a des exemples assez concrets.
Ceux qui pétitionnent ou manifestent contre les caricatures -> au gnouf.
Ceux qui réclament des repas séparés à la cantine -> au gnouf.
Celles qui se promènent en burqa -> au gnouf.
Ceux qui réclament des horaires séparés à la piscine -> au gnouf.
Ceux qui refusent certains soins au nom de la religion -> au gnouf.
Ceux qui contestent certains enseignements -> au gnouf.
Ceux qui font des prières de rue -> au gnouf.
Ceux qui soutiennent publiquement les terroristes -> au gnouf.
Il faut faire le ménage. Si on s'y refuse à cause de la liberté religieuse, on n'arrivera à rien. On ne peut pas tout tolérer au nom de la liberté religieuse. Non, la liberté religieuse n'est pas absolue.
Et bien sûr, il faut que tous ces gens soient jugés par une Justice d'exception et non la Justice classique, à qui on ne peut pas faire confiance.
Cela signifie donc que tu veux changer de régime au profit d'un état autoritaire et arbitraire / d'exception.
Evidemment, on y perdrait très largement au change.
Et puis à un moment donné, il faut aussi revenir un peu sur Terre.
Ces actes terroristes sont horribles, mais le nombre de morts liés au terrorisme est beaucoup, beaucoup, beaucoup moins grand que le nombre de morts lié à des problèmes environnementaux, sociaux, même que le nombre de femmes tuées dans le cadre de violences conjugales ou mœurs. Et il n'est même jamais venu à l'idée de personne de changer de constitution, encore moins de régime, pour régler ces problèmes là qui font partout tellement plus de morts.
Je te ferai remarquer juste une chose : quand on mesure l'impact de l'islamisme en France, il ne faut pas regarder que le nombre de morts. Il y a aussi les services publics perturbés, les entreprises perturbées, des gens comme Mila qui sont menacés, etc.