Cette polémique illustre parfaitement une tendance que nous connaissons depuis plusieurs années : soucieux d'éviter des "bavures" qui pourraient déboucher sur des émeutes difficiles à gérer, les pouvoirs publics (préfets, ministres, etc.) donnent désormais aux flics la consigne, plus ou moins formelle, de ne pas poursuivre les délinquants.En Seine-Saint-Denis, les policiers se disent privés de courses-poursuites
Après sa visite à Bobigny, Laurent Nunez, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, a demandé au préfet de police de Paris de revoir les restrictions imposées aux policiers.
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Les annonces de Christophe Castaner concernant une possible interdiction de la clé d'étranglement participent de la même logique.
Il apparaît clairement que la priorité de nos gouvernements en matière de maintien de l'ordre n'est plus de maintenir l'ordre, mais de ne pas faire de vagues.
Mais alors une question se pose. Comment les policiers peuvent-ils faire leur travail si on leur retire la possibilité d'arrêter les délinquants non coopératifs ?