Gilets jaunes : Explosion de violence à Paris

[Hector]

Oui.

[Hector]

Dordogne: 5 «gilets jaunes» mis en examen, 2 liés aux pillages de Paris

21 mars 2019, 18:27:19

Cinq «gilets jaunes» de Bergerac (Dordogne) ont été mis en examen aujourd'hui pour des incendies et départs de feux près de bâtiments publics fin décembre, et deux d'entre eux, qui ont été liés à des pillages sur les Champs-Elysées samedi dernier, ont été écroués, a annoncé le parquet.


Agés de 27 à 50 ans, ces trois hommes et deux femmes, dont un couple, «voulaient montrer leur mécontentement envers la politique du gouvernement en s'en prenant à tout ce qui touche à l'Etat», a déclaré la procureure de Bergerac Odile de Fritsch en conférence de presse. «Ils ne font pas le distingo entre Etat, Ville et Agglomération», a souligné le commandant Alain Andrieux, du commissariat de police de Bergerac. Les mis en cause, de situation professionnelle modeste, sans condamnation à leur passif, s'étaient rencontrés au début du mouvement des «gilets jaunes», lors de rassemblements sur des ronds-points dans l'agglomération bergeracoise.


Entre le 23 et le 30 décembre, des départs de feu avaient été constatés: contre une Maison des services publics et un centre technique de la Communauté d'agglomération du bergeracois, sur une boîte au lettres de mairie à Colombier. Une guinguette du lac de Pombonne, propriété de la Ville de Bergerac, était également partie en fumée, un engin de déblaiement du Conseil départemental qui avait servi à dégager un rond-point des «gilets jaunes» avait été incendié à Prigonrieux, ainsi qu'un relais téléphonique, à Gardonne. Un préjudice total a été estimé à plus de 260.000 euros.


Menée en parallèle par la police de Bergerac et la gendarmerie, l'enquête a abouti à l'interpellation du groupe mardi matin. Au cours des perquisitions, les gendarmes ont saisi au domicile d'une femme des vêtements «de grande marque» en provenance de deux magasins pillés sur les Champs-Elysées samedi dernier. Deux membres du groupe, un homme et une femme, «se trouvaient soit à proximité des pillages, soit impliqués dans les pillages», a précisé le colonel Lionel Nicot, commandant du groupement de gendarmerie de Dordogne. Ce lien a pesé dans la décision de placement en détention provisoire de deux des mis en examen, bien que relevant d'un procédure incidente, a-t-on précisé de source proche de l'enquête. Les trois autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

(...)

Article complet sur http://www.lefigaro.fr/flash-actu/dordo ... lefigarov3

Voilà, de pauvres français modestes qui se sont mis à se prendre pour d'autres à cause de ces salopards qui manipulent sur Facebook.

[El Fredo]

Encore des cas sociaux qui se sont pris pour des révolutionnaires.

Tiens tout à l'heure je suis tombé sur un article à propos d'un accident grave provoqué par des GJ qui avaient tronçonné un platane pour le coucher sur la route. Outre l'absence totale de respect pour la vie d'un arbre de la part d'un mouvement qui récuse les accusations d'anti-écologie, c'est de l'inconscience criminelle de faire ce genre de chose et ça mérite la prison ferme.

[Spartiate]

“On ne sait pas faire du maintien de l'ordre” : l’inquiétude des soldats de Sentinelle

Pour encadrer l'Acte XIX des gilets jaunes le 23 mars, le gouvernement a décidé de mobiliser les militaires de l'opération Sentinelle.
Ce samedi 23 mars marquera un nouveau tournant dans le mouvement des gilets jaunes. Pour la première fois depuis l'Acte I de la mobilisation au mois de novembre, les militaires de l'opération Sentinelle seront mobilisés en renfort des forces de l'ordre pour sécuriser certains endroits de la capitale - le quartier de l'Elysée et des monuments. Problème : maintenir l'ordre n'est pas le métier des militaires. Ainsi, franceinfo a recueilli l'inquiétude de plusieurs d'entre eux, à la veille de cette nouvelle journée de mobilisation.

"On n'a rien à faire dans ces histoires de gilets jaunes"

"S'il y a trop de monde malheureusement il risque d'y avoir des morts", redoute notamment l'un d'entre eux. Leur peur principale : que la situation dégénère comme samedi dernier. Les militaires n'ont ainsi ni l'entraînement ni l'équipement adéquat, pointent-ils. "On a en permanence le gilet pare-balles sur nous et le fusil d'assaut. On n'a pas le matériel de protection que vont avoir les CRS." "On n'a rien à faire dans ces histoires de gilets jaunes. (...) Les mecs de Sentinelle, ce sont tous des militaires, on ne sait pas faire du maintien de l'ordre", dénonce un autre.

Pourtant du côté du commandement on cherche à positiver. Vendredi matin, toujours sur franceinfo, le gouverneur militaire de Paris a tenté de rassurer les troupes, comme la population : "Les ordres seront suffisamment clairs pour qu'ils n'aient pas d'inquiétude à avoir. (...) Les consignes des soldats sont fixées de manière rigoureuse", a indiqué le général Bruno Leray. Il a néanmoins affirmé que dans les cas où la "vie (des militaires) est menacée ou celle des personnes qu'ils défendent" ils pourraient ouvrir le feu, notamment dans le cadre de tirs de sommation.

https://www.lesinrocks.com/2019/03/22/a ... 111175012/

Deux solutions :
- soit les soldats se révéleront inutiles, ou juste de faire-valoir pour le président à qui il pousse quelques poils sous le menton et sur le pubis, qui pourra dire avec sa voix fluette "c'est qui le boss maintient ?"
- soit il y aura des bavures et même si chaque jour un pan de l'Etat de droit s'effrite, s'il y a un blessé grave voire un mort, l'Etat devra se justifier. On n'est pas aux Etats-Unis, ni au far west, et il est difficile d'invoquer la légitime défense. Surtout si on a en face une guérilla armée au mieux d'un lance-pierre.

Bref, demain ce sera surtout un défilé militaire pour permettre aux très convoités électeurs de droite de se palucher devant l'uniforme.

[johanono]

Je ne comprends pas la polémique avec les soldats de Sentinelle. Veut-on oui ou non maintenir l'ordre public en France ? Si oui, il faut s'en donner les moyens.

[Spartiate]

La polémique est très simple à comprendre : les soldats ne sont pas faits pour maintenir l'ordre durant des manifs. Ils n'ont aucune formation pour ça. Il ne suffit pas d'avoir un fusil d'assaut pour faire régner l'ordre.

C'est pour ça qu'on a inventé les CRS et les gendarmes mobiles. Ainsi que la BAC.

[johanono]

Alors pour quoi les soldats sont-ils faits ?

[Spartiate]

Lutter contre des gens eux aussi armés d'un fusil d'assaut. En France et à l'étranger.

[johanono]

Tu crois que les soldats ne font que ça ? Dans certains pays étrangers, ils font aussi des opérations de maintien de l'ordre.

[Spartiate]

Oui, mais c'est proportionné à la menace. Les gilets jaunes restent des enfants de chœur par rapport aux islamistes du Sahel ou du Mali que les soldats français combattent. Refuser de le reconnaître, c'est être aussi dégénéré que partisan.

Le jour où les gilets jaunes auront des kalachs et des chars comme les islamistes, alors là les militaires auront leur utilité. Mais pour le moment, ce sont au mieux des guérilleros équipés d'armes de fortune. Pas de quoi envoyer l'artillerie lourde.

[Nolimits]

Je crois que par respect pour les personnes qui ont commencé le mouvement, qui étaient légitimes dans leur colère, il faudrait arrêter d’appeler les pue-la-pisse nostalgiques de leurs combats avec les flics à NDDL et autres black-blocks qui viennent d'ici, d’Allemagne et encore d'autres pays, les "Gilets Jaunes".
Celui qui se rend à une manif. demain en me faisant croire qu'il est contre la violence n'est absolument pas crédible.
C'est simplement un ramassis qu'il faut que l’état de droit shoote une bonne fois pour toutes avec les moyens adaptés : donc de la réponse à la violence. Les blessés (voire pire) de demain ne pourront pas dire qu'ils n'auront pas été prévenus.

[Yakiv]

Spartiate a plutôt raison ici. Les militaires ne sont pas censés faire du maintien de l'ordre. Ils ne sont ni formés, ni équipés pour ça.
Les militaires eux-mêmes sont les premiers à le dire, à commencer par le chef d'état-major dans une interview récente.

C'est vrai que lorsqu'on voit les forces de l'ordre un peu débordées par les violences, il y a un vieux réflexe humain qui consiste à chercher du secours auprès d'une force plus puissante (dans ce cas : l'armée). Mais ce n'est pas un réflexe pertinent. L'armée est beaucoup moins apte à maintenir l'ordre que les compagnies républicaines de sécurité.

[johanono]

Moi, j'ai vu des scènes de guerre à Paris, avec des casseurs qui n'ont pas grand-chose à envier aux ennemis que notre armée part combattre à l'étranger.

[Yakiv]

Moi, j'ai vu des scènes de guerre à Paris, avec des casseurs qui n'ont pas grand-chose à envier aux ennemis que notre armée part combattre à l'étranger.

Oui, des casseurs.
Les militaires sont censés combattre à minima des hommes avec des AK-47, sinon des tanks, des avions de chasse...

[Nolimits]

Ne bataillez pas les gars de toute manière, j'entendais encore ce midi sur France Inter (je ne sais plus qui) bien insister que les "militaires n'interviendraient absolument pas dans le maintien de l'ordre : ce n'est pas leur raison d'être".