L'affaire est intéressante à plus d'un titre.Affaire Pinot : indignation après la relaxe d'Alain Schmitt accusé de violences conjugales
Le président de la Fédération française de judo s'est dit «abasourdi» mercredi par la relaxe du compagnon et entraîneur de Margaux Pinot, accusé de violences conjugales. Le parquet a fait appel de la décision.
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En résumé : une judokate française, Margaux Pinot, membre de l'équipe de France championne olympique lors des derniers JO, a porté plainte il y a quelques jours pour violences conjugales contre son compagnon, Alain Schmitt, ancien judoka devenu entraîneur. Jugé en comparution immédiate, celui-ci a été relaxé, faute de preuves. Le Parquet a fait appel. Choquée par cette décision, Margaux Pinot a publié sur les "réseaux sociaux" des photos de son visage tuméfié.
Depuis, c'est l’effervescence médiatique. De nombreuses personnes, notamment dans le monde du judo, mais pas seulement, proclament leur soutien à Margaux Pinot et dénoncent une décision de justice scandaleuse, cependant qu'Alain Schmitt a reçu des menaces de mort :
En apparence, les images postées par Margaux Pinot semblent assez édifiantes. Mais que sait-on vraiment du dossier ? Si le tribunal a prononcé la relaxe, il y avait peut-être des raisons, non ? Et peut-on accepter que la justice populaire et médiatique se substitue à la justice des magistrats ? Et quid de la présomption d'innocence ?Violences conjugales: accusé par Pinot, Schmitt dénonce des menaces de mort après sa relaxe
Relaxé pour des faits de violences conjugales sur la championne olympique par équipes, Margaux Pinot, qui est aussi sa compagne, l'entraîneur de judo, Alain Schmitt, donne sa version dans L'Equipe. Et dénonce les menaces dont il est l'objet.
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