Non.
La république à l'épreuve de la violence sociale
- Nombrilist
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Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
Ben si. On peut estimer que le périmètre géographique de la consultation aurait pu varier, mais il y a eu référendum.
- Nombrilist
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Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
Non. C'était une consultation publique non contraignante. Pas un référendum. Ajoutons à cela qu'il est curieux d'invoquer cette pratique pour démontrer que notre pays est démocratique quand on sait que cette consultation bricolée à la hâte a été la résultante de cinq années de lutte acharnée sur la ZAD de NDDL, incluant plusieurs tentatives de démantèlement de la part des autorités.
Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
S'il avait eu lieu dans toute la France, il y aurait eu matière à critique, car ce projet était un projet local, ou régional, mais pas national. Un Provençal, un Parisien, un Alsacien ou un Corse n'avaient que faire de cette histoire d'aéroport.
Et la circonstance que ce référendum ait été "bricolé à la hâte" ne change rien à l'affaire.
Donc tes remarques sur la démocratie directe et la démocratie représentative sont infondées.
Il y a eu un référendum, que cela te plaise ou non. La vérité, c'est que tu es pour la démocratie seulement quand ça t'arrange.
Et la circonstance que ce référendum ait été "bricolé à la hâte" ne change rien à l'affaire.
Donc tes remarques sur la démocratie directe et la démocratie représentative sont infondées.
Il y a eu un référendum, que cela te plaise ou non. La vérité, c'est que tu es pour la démocratie seulement quand ça t'arrange.
Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
Je pense que vous faites exprès de ne pas comprendre ce que dit Nombrilist... Et d'ailleurs, même officiellement on ne parlait pas de référendum local mais de consultation locale, les deux termes ont des définitions bien différentes en droit français puisque le premier a une valeur contraignante et pas l'autre. Le gouvernement n'est aucunement tenu de suivre un résultat d'une consultation publique, c'est un simple sondage d'opinion... et d'ailleurs, c'est ce qui s'est produit puisque le projet a quand même été abandonné.
Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
Modo : Mesdames et messieurs, on s'écarte petit à petit du sujet initial. Attention à ne pas repartir sur NDDL. Merci !
Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
Peu importe que ce référendum ait été contraignant ou non.Camille a écrit : ↑09 juin 2020, 09:39:55Je pense que vous faites exprès de ne pas comprendre ce que dit Nombrilist... Et d'ailleurs, même officiellement on ne parlait pas de référendum local mais de consultation locale, les deux termes ont des définitions bien différentes en droit français puisque le premier a une valeur contraignante et pas l'autre. Le gouvernement n'est aucunement tenu de suivre un résultat d'une consultation publique, c'est un simple sondage d'opinion... et d'ailleurs, c'est ce qui s'est produit puisque le projet a quand même été abandonné.
Les électeurs ont été en mesure de se prononcer, ils l'ont fait.
L'affaire de NDDL est très importante, car elle révèle parfaitement le fait que certains, en France, et notamment à gauche de l'échiquier politique, ont une conception très particulière de la démocratie. Ils n'acceptent pas la démocratie représentative, ils s'arrogent le droit de s'opposer par la force à des mesures qu'ils jugent illégitimes alors même qu'elles ont été décidées démocratiquement et validées par les tribunaux. Et même quand un mécanisme de démocratie directe (un référendum) a validé cette mesure, ils trouvent encore le moyen de s'opposer.
Ces gens-là sont des dangers pour la démocratie, car ils légitiment la violence sociale.
Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
Évitons les approximations : la démocratie directe, c'est quand les citoyens exercent directement le pouvoir ou lorsque les référendums ont une valeur contraignante... Vous êtes conseiller municipal, vous devriez connaître la différence. Quand vous consultez vos concitoyens, vous avez le droit de suivre ou non leur avis, rien ne vous oblige à aller dans leur sens...
Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
Toute personne soucieuse de la démocratie républicaine française avait à faire de ce projet, et son arrêt prononcé par Macron a été un cadeau à ELLV (dont il fut remercié comme on le sait par Hulot) et un déni justement des lois et usages de la République. Ce fût aussi un encouragement aux terroristes à drapeaux rouges ou gilets jaunes pour la suite.johanono a écrit : ↑09 juin 2020, 09:23:54S'il avait eu lieu dans toute la France, il y aurait eu matière à critique, car ce projet était un projet local, ou régional, mais pas national. Un Provençal, un Parisien, un Alsacien ou un Corse n'avaient que faire de cette histoire d'aéroport.
Et la circonstance que ce référendum ait été "bricolé à la hâte" ne change rien à l'affaire.
Donc tes remarques sur la démocratie directe et la démocratie représentative sont infondées.
Il y a eu un référendum, que cela te plaise ou non. La vérité, c'est que tu es pour la démocratie seulement quand ça t'arrange.
Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
Sauf que le gouvernement avait clairement dit qu'il s'en remettrait au résultat du référendum. De fait, il avait une valeur contraignante. Rejeter le résultat de ce référendum sous prétexte qu'il n'avait pas de valeur contraignante relève de la mauvaise foi.Camille a écrit : ↑09 juin 2020, 10:43:15Évitons les approximations : la démocratie directe, c'est quand les citoyens exercent directement le pouvoir ou lorsque les référendums ont une valeur contraignante... Vous êtes conseiller municipal, vous devriez connaître la différence. Quand vous consultez vos concitoyens, vous avez le droit de suivre ou non leur avis, rien ne vous oblige à aller dans leur sens...
L'abandon de ce projet ne fut pas un cadeau à EELV. Il s'agissait d'un recul face à la perspective de devoir utiliser la force publique pour évacuer la zone.Hector a écrit : ↑09 juin 2020, 11:09:52Toute personne soucieuse de la démocratie républicaine française avait à faire de ce projet, et son arrêt prononcé par Macron a été un cadeau à ELLV (dont il fut remercié comme on le sait par Hulot) et un déni justement des lois et usages de la République. Ce fût aussi un encouragement aux terroristes à drapeaux rouges ou gilets jaunes pour la suite.johanono a écrit : ↑09 juin 2020, 09:23:54S'il avait eu lieu dans toute la France, il y aurait eu matière à critique, car ce projet était un projet local, ou régional, mais pas national. Un Provençal, un Parisien, un Alsacien ou un Corse n'avaient que faire de cette histoire d'aéroport.
Et la circonstance que ce référendum ait été "bricolé à la hâte" ne change rien à l'affaire.
Donc tes remarques sur la démocratie directe et la démocratie représentative sont infondées.
Il y a eu un référendum, que cela te plaise ou non. La vérité, c'est que tu es pour la démocratie seulement quand ça t'arrange.
Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
Deviendrais tu favorable aux régimes forts, @johanono ?
Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
Rappelons que ces manifestations étaient interdites. Le renoncement du ministre de l'Intérieur à sanctionner les manifestants prouve bien qu'en France, nous avons un État faible, qui recule devant la violence.Castaner ne sanctionnera pas les manifestations contre le racisme : «L'émotion dépasse les règles juridiques»
Le ministre de l'Intérieur a également indiqué qu'il serait «parfaitement à l'aise» à l'idée de poser un genou à terre. Un symbole venu des États-Unis pour s'indigner contre le racisme.
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Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
La différence entre une consultation publique et un référendum ne m'apparaît pas aussi clairement qu'à vous. Le caractère contraignant du référendum, non plus, par exemple sur le TCE n'est pas, non plus, apparu clairement.Nombrilist a écrit : ↑09 juin 2020, 08:43:19Non. C'était une consultation publique non contraignante. Pas un référendum. Ajoutons à cela qu'il est curieux d'invoquer cette pratique pour démontrer que notre pays est démocratique quand on sait que cette consultation bricolée à la hâte a été la résultante de cinq années de lutte acharnée sur la ZAD de NDDL, incluant plusieurs tentatives de démantèlement de la part des autorités.
Mais, de toutes façons, j'ai l'impression que la problématique de l'aéroport était extrêmement simple par rapport aux problèmes d'une nation. C'était aéroport oui ou non. Je ne pense pas que la plupart des questions nationales aient une alternative aussi simple.
Re: La république à l'épreuve de la violence sociale
Le référendum sur le TCE avait un caractère contraignant, en ce sens où il n'a pas pu être adopté et ratifié du fait de la victoire du non en France et aux Pays-Bas... Qu'on ait ensuite choisi la voie parlementaire pour voter le Traité de Lisbonne quelques années plus tard est évidemment un autre débat.
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