Disparus de l'Isère : l'enquête relancée

Venez nous parler de notre justice française ( les prisons, les procès en cours... )
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politicien
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Message non lu par politicien » 03 août 2010, 22:31:00

Bonjour,
 La semaine dernière, les parquets de Grenoble et de Bourgoin-Jallieu ont décidé de rouvrir trois informations judiciaires dans l'affaire des "disparus de l'Isère". Contactée par leJDD.fr, l'avocate des familles des victimes, Me Corinne Hermann, s'est dite "satisfaite", tout en dénonçant toutefois la lenteur de la justice.   L'enquête est relancée pour trois dossiers. Les parquets isérois de Grenoble et de Bourgoin-Jallieu ont décidé la semaine dernière d'ouvrir trois informations judiciaires dans l'affaire des "disparus de l'Isère", indique Le Dauphiné Libéré. Une décision qui vient satisfaire les familles des jeunes victimes, des enfants âgés de 6 à 13 ans disparus dans le département entre 1983 et 1996. "Nous sommes satisfaits de pouvoir remettre ces dossiers dans les mains de juges d'instruction", a déclaré au JDD.fr l'une des avocates des familles des victimes, Me Corinne Hermann. De plus, les deux magistrates co-saisies de ces trois dossiers, Catherine Leger et Marie-Laure Mas, travaillent déjà sur d'autres affaires de disparitions de mineurs dans l'Isère et pourront "au besoin effectuer des rapprochements". Mais, au vu des précédents, "les familles restent suspicieuses et attendent de voir", a ajouté le conseil  Car l'avocate regrette qu'il ait fallu attendre aussi longtemps pour aboutir à une telle décision. Depuis trois ans, les familles réclamaient la désignation d'un juge d'instruction. Sans succès. Comparant cette affaire à celle des "disparus de l'Yonne", Me Corinne Hermann a expliqué que "de la même façon, les familles se sont mobilisées pour que la justice se réintéresse au dossier". Et de s'insurger: "C'est un combat contre la justice et non contre les criminels".   La thèse de la séquestration Pour instruire ces dossiers, remontant à plus de dix ans, la justice a du passer outre la prescription. Mais, concernant Charazed Bendouiou et Ludovic Janvier, deux victimes disparues en juillet 1987 et en mars 1983, cela est légalement possible. "Il n'y a pas de prescription tant que l'on n'a pas retrouvé les corps", a précisé l'avocate, qui a ajouté: "c'est ce qu'on appelle un crime continu". Et comme il n'y a aucune trace d'autres infractions, la thèse de la séquestration reste valide. Les informations ont d'ailleurs été ouvertes contre X pour "enlèvement et séquestration sur mineurs de moins de quinze ans" par les parquets isérois.  Quant au troisième dossier concernant Grégory Dubrulle, qui avait été retrouvé gravement blessé mais vivant en juillet 1983, un document récemment retrouvé pourrait être susceptible d'interrompre la prescription. Il s'agit en fait d'un "soit transmis", daté du 9 février 2001, adressé aux gendarmes de la section de recherche de Grenoble par le juge chargé d'instruire le dossier sur la mort de Fabrice Ladoux en 1989, qui évoquait le cas Dubrulle sans toutefois établir un lien direct entre les deux affaires.   "Ils reprennent le combat" La prochaine étape pour la défense sera donc de constituer les familles, parties civiles, dans l'affaire. "Les frères et sœurs des victimes sont désormais en âge de se battre. Ils reprennent le combat", a déclaré Me Corinne Hermann. Reste que, pour l'heure, la justice ne s'est pas prononcée sur les dossiers d'Anissa Ouadi et de Nathalie Boyer, décédées en 1985 et 1988, dont les corps ont été retrouvés. Ces derniers restent donc considérés comme prescrits, mais les avocats ont été invités par le parquet à présenter "d'éventuelles nouvelles pistes de travail".  C'est chose faite. Me Corinne Hermann et Didier Seban ont d'ores et déjà adressé vendredi une demande au procureur. Cette dernière, qui se base sur des éléments du dossier Fourniret, plaide pour une interruption de prescription concernant Nathalie Boyer. Et pour Anissa Ouadi, il pourrait en être de même car des liens ont également été établis avec d'autres affaires.   Qu'en pensez vous ?   A plus tard,  
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mps
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Message non lu par mps » 03 août 2010, 22:42:00

Sans rien connaître à ces dossiers, il semble que la diligence judiciaire ne soit pas la caractéristique première ....
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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