Tapie et la justice c'est finit

Venez nous parler de notre justice française ( les prisons, les procès en cours... )
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politicien
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Message non lu par politicien » 03 avr. 2010, 16:52:00

Bonjour,

Bernard Tapie en a fini avec la justice. Hier, le tribunal correctionnel de Paris a définitivement relaxé l’homme d’affaires et ancien ministre pour des faits de banqueroute remontant à 1994. Cette décision fait suite à la sentence arbitrale rendue en juillet 2008 dans l’affaire Adidas, condamnant le Crédit lyonnais à verser une indemnité de 285 millions d’euros.   Ce jugement « inverse des décisions qui ont mis un frein considérable à sa vie politique et à sa vie dans les affaires », se sont réjouis Mes Maurice Lantourne et Hervé Temime, les avocats de Bernard Tapie. Dans un entretien à notre journal celui-ci revient sur cette décision et annonce son possible retour en politique.

Le tribunal correctionnel vient de vous relaxer. Aujourd’hui vous ne faites plus l’objet d’aucune procédure judiciaire. Comment réagissez-vous ?
BERNARD TAPIE.
Je n’éprouve pas de réel soulagement, plutôt une satisfaction. En revanche, je revois en accéléré ce que j’ai vécu durant quinze ans. Mes déboires ont commencé par une demande de levée d’immunité parlementaire formulée par la juge Eva Joly et je n’oublie pas que, lors de l’examen de cette requête, il y avait nombre de députés, debout dans l’Assemblée, qui me lançaient des insultes… Je me souviens encore des caméras de télévision qui, dès le lendemain, m’attendaient à 6 heures du matin, à la sortie de chez moi pour me filmer les menottes aux poignets…
Ces épisodes ont donné le ton à ce qui s’est passé par la suite. Bien que toutes les juridictions m’aient successivement donné raison, il m’était impossible de faire admettre mes victoires. On a continué à diffuser l’idée qu’il y avait des doutes et, après chacun de mes succès, on voulait convaincre l’opinion publique que ce n’était que temporaire et que je finirais par être condamné.
J’en veux pour preuve qu’au lendemain de l’arbitrage en ma faveur dans le dossier Adidas-Crédit lyonnais, en juillet 2008, ils étaient nombreux à remettre en cause mon succès en même temps que l’honnêteté des arbitres pourtant aussi insoupçonnables que Jean-Denis Bredin (NDLR : avocat et académicien) ou Pierre Mazeaud (ancien président du Conseil constitutionnel). Maintenant ma réhabilitation va être reconnue.

A qui attribuez-vous vos déboires ?
Il y a quinze ans, un climat avait été créé pour m’empêcher de faire de la politique. Les coups sont partis aussi bien de la gauche que de la droite. Tout le monde sait que mes ennuis ont commencé sous l’influence de certains hauts responsables socialistes, à commencer par Michel Rocard. A droite, Jean-Claude Gaudin, qui était convaincu que j’allais devenir maire de Marseille, a tout fait pour m’éliminer grâce notamment à son ami Pierre Méhaignerie qui était garde des Sceaux.

Désormais vous allez pouvoir prendre votre revanche, régler des comptes…
Non. Je n’ai pas de sentiment de revanche encore moins de vengeance. Ceux qui pensent que je vais régler des comptes se trompent. Toutes ces années d’affrontements avec la justice n’ont pas réussi à me tuer, même si pendant quinze ans il ne s’est pas passé une seule journée sans que je travaille sur mon dossier. Aujourd’hui j’ai gagné et je suis toujours vivant. C’est une énorme leçon pour tous ceux qui doutent de la justice.

Vous êtes riche depuis l’affaire Adidas. Et vous voilà définitivement blanchi par la justice. Qu’allez vous faire ?
Je vous rappelle que pendant toutes ces années il m’était interdit de faire des affaires, de diriger un club de sport, de faire de la politique. J’ai même été privé de mes droits de paternité. En revanche, durant cette période, grâce à Claude Lelouch, j’ai pu faire du cinéma, du théâtre et j’espère bien continuer. Mais, pour le reste, je ne m’interdis rien.
La seule chose que je ne referais pas, ce sont des affaires. En revanche, il n’est pas impossible que je me réinvestisse dans un club de football et je n’exclus pas de me réengager en politique. Tout reste ouvert.

Si vous repartez en politique ce sera dans quel parti ?
Laissez-moi tout d’abord vous rappeler que lorsque mes ennuis ont commencé j’étais député européen et ma demande de levée d’immunité parlementaire avait, là aussi, été formulée. Mais elle a été rejetée grâce aux plaidoiries de deux hommes : Daniel Cohn-Bendit et l’ancien juge Thierry Jean-Pierre qui ne figurait pourtant pas parmi mes amis. J’ai démissionné pour que mon immunité soit levée, mais l’attitude de ces deux hommes dit assez bien que l’on peut faire de la politique sans chercher à détruire ses adversaires… Pour le reste, à l’époque, j’étais député européen radical de gauche. Si je refais de la politique ce sera avec ce parti.

Serez-vous candidat à la prochaine élection présidentielle ?
Vous ne trouvez pas qu’il y a déjà beaucoup de monde sur la ligne de départ.

Soutiendrez-vous Nicolas Sarkozy comme en 2007 ?
En 2007, je ne regrette pas de l’avoir soutenu contre Ségolène Royal mais je ne sais pas ce que je ferai en 2012. Je ne suis pas obligé de prendre position aujourd’hui.

Que pensez-vous de Martine Aubry ?
Lorsque j’étais ministre, j’étais voisin de Martine Aubry et je l’apprécie beaucoup. Mais j’attendrais de connaître son programme pour éventuellement changer de favori.

Et Dominique Strauss-Kahn ?
DSK était mon ami et il l’est toujours. Mais, pour l’instant, il est toujours président du FMI…  Qu'en pensez vous ?   A plus tard, 
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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 05 avr. 2010, 19:17:00

Tapie, l'homme qui a arnaqué la France... Mais il trouvera bien quelques supporters marseillais pour voter pour lui !

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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 05 avr. 2010, 21:33:00

Mais il trouvera bien quelques supporters marseillais pour voter pour lui !
Même pas :P
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Message non lu par pwalagratter » 05 avr. 2010, 22:34:00

45 millions € pour un "préjudice moral" accompagnés de 240 millions € au frais du contribuable (feu le Crédit Lyonnais et le consortium c'est nous) ça valait le coup quand même. Son "calvaire"  a duré 15 ans et maintenant il ressort même blanchi, pret à recommencer et les affaires et la politique.
Elle est pas belle la vie ?

lancelot
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Message non lu par lancelot » 06 avr. 2010, 07:43:00

Techniquement, pour le CL bien qu'ayant perdu tous ses procès face cette banque, il a bénéficié de la bienveillance de NS qui a obligé les vainqueurs à signer une transaction (art 2044 et suivants du code civil) qui lui a permis de gagner 240 millions. La vie est belle (a défaut d'être claire) ...

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Gis
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Message non lu par Gis » 06 avr. 2010, 08:07:00

J'ai une petite question : relaxer cela veut bien dire reconnaître son innocence ? Alors, sa vie n'a pas été si cool que cela non ? Il était coupable pour beaucoup..
 

Libéral

Message non lu par Libéral » 06 avr. 2010, 13:44:00

Tapie a été classé comme coupable d'office par une partie de la gauche et une partie de la droite. En tant qu'ex-mitterandien, homme d'affaires ayant eu quelques succès, et président d'un club de foot qui avait compris comment marchait le foot-business. Maintenant comme il a été sarkozyste en 2007, la gauche et la fange gauchiste lui voueront une haine éternelle.

S'il a été grugé par le CL et accusé injustement, et comme il a purgé et payé ce qu'il avait à payer, pour ma part je le laisserai aller en paix. A 67 ans, il ne va pas aller bien loin.

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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 06 avr. 2010, 15:57:00

Ce qui est sûr c'est qu'il a acheté un match. Après chacun est libre de voter pour un type qui a corrompu des gens icon_mrgreen
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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politicien
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Message non lu par politicien » 06 avr. 2010, 16:16:00

Bonjour,

En tout cas il sera de retour dans le mileu du foot français, et il se dit qu'il pourrait racheter un club comme le Paris FC, ou créteil, pour qu'il y ait un 2ème grand club parisien.
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

Libéral

Message non lu par Libéral » 06 avr. 2010, 16:19:00

Golgoth a écrit :Ce qui est sûr c'est qu'il a acheté un match. Après chacun est libre de voter pour un type qui a corrompu des gens icon_mrgreen
Ben alors, faudra pas voter pour Aubry qui a truqué les élections internes du PS. Et toc ! icon_mrgreen

lancelot
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Message non lu par lancelot » 06 avr. 2010, 16:51:00

Ni pour l'ump, ou le bourrage des urnes s'apprend depuis la plus tendre enfance et est transmis de tibéri en tibéri  de balkany en balkany, et sans doute de sarkozy en sarkozy ...

A ce petit jeu, je ne pense pas que l'ump en sorte vainqueur.

Ce qui me fait marrer c'et que dans l'affaire CL, BT avait bel et bien perdu tous ses procès .... ce que personne ne semble avoir compris.
Ce qui l'a sauvé c'est l'intervention personelle de NS qui a obligé le CL (via la filiale concernée) à faire une transaction.

Théoriquement, ce type de pratique (assez courante au Civil) ne se fait que pour dédommager la victime avant qu'elle ne fasse procès ....

J'aurais aimé savoir dans quel but cela a été fait et quelq moyens ont été soulevés, mais comme toute transaction, elle a autorité de la chose jugée en dernier ressort et est sans doute revêtue d'une clause de confidentialité. Nous ne saurons donc jamais.

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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 06 avr. 2010, 16:55:00

Ben alors, faudra pas voter pour Aubry qui a truqué les élections internes du PS. Et toc !
Contre Sarko, je voterais même Tapie. Mieux vaut un type malhonnête, qu'un type malhonnête, arrogant et nul. icon_cheesygrin
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

Libéral

Message non lu par Libéral » 06 avr. 2010, 17:46:00

de Wikipedia:

Affaire Adidas [modifier]
Dans l'impossibilité de rembourser des dettes contractées auprès de la SDBO (Groupe Crédit Lyonnais). En conflit judiciaire avec la banque, Bernard Tapie lui réclame 990 millions d'euros de dommages-intérêts. La cour d'appel de Paris a jugé le 30 septembre 2005 que Bernard Tapie a été floué lors de la vente du groupe Adidas par le Crédit lyonnais en 1993 et doit recevoir 145 millions d'euros à titre de dédommagements. La somme lui serait versée par le Consortium de réalisation (CDR), structure chargée d'assumer la gestion passée du Crédit lyonnais, et par la banque elle-même[9]. La Cour de cassation dans un arrêt du 9 octobre 2006 a cassé partiellement cette décision de la cour d'appel de Paris[10].
Le 11 juillet 2008, un tribunal arbitral formé de trois arbitres[11] a rendu une sentence qui devrait mettre un point final à l'affaire qui se prolonge depuis 1993. Il est décidé d'accorder 293,4 millions d'euros aux mandataires liquidateurs du Groupe Bernard Tapie (GBT) (240 millions d'euros au titre des fautes commises par les banques, 45 millions d'euros pour le préjudice moral et plus de 8 millions d'euros au titre des frais de liquidation du Groupe Tapie). Compte tenu de la créance que détient le CDR sur la liquidation, et des impôts dus dans cette affaire, une large part de la condamnation décidée par le tribunal devrait retourner vers les caisses publiques. Ainsi, devant être soustraits 190 millions de créances publiques, 30 millions de diverses dettes, plus 30 millions de frais dus par les époux Tapie, il devrait rester à Bernard Tapie entre 20 et 40 millions d'euros.
Le Tribunal arbitral donne raison à Bernard Tapie sur deux points. Selon les arbitres, les fautes auraient été commises par les banques : d'une part, un manquement à l'obligation de loyauté incombant au mandataire, en n'informant pas suffisamment le mandant, d'autre part, une violation de l'interdiction, pour la banque mandataire, de se porter contrepartie en achetant, directement ou indirectement, le bien qu'elle est chargée de vendre[12].
Une polémique a été lancée par François Bayrou et reprise par le parti socialiste concernant la décision arbitrale[13]. « On a voulu mettre en place des arbitres lourdement dédommagés pour éviter la décision de justice dont on savait qu'elle serait défavorable » à M. Tapie., a affirmé M. Bayrou.
Le journal Le Monde du 18 juillet 2008 a indiqué que le « président de la commission des finances de l'Assemblée nationale, Didier Migaud (PS, Isère), a annoncé que des dirigeants du Consortium de réalisation (CDR) du Crédit lyonnais seront auditionnés à la rentrée afin de s'expliquer notamment sur les raisons qui les ont conduits à abandonner la voie judiciaire au profit du tribunal arbitral. »
Le 29 août 2008, un des administrateurs du CDR démissionne, pour protester contre l'arbitrage selon certains médias[14].
La Commission des Finances à l'Assemblée Nationale entend tous les protagonistes de l'affaire dans une série d'auditions du 3 au 23 septembre 2008[15]. Dans les semaines qui suivent divers recours sont engagés par des hommes politiques (notamment des députés socialistes, du MoDem et du Nouveau centre) et des associations de contribuables contre la sentence arbitrale :
  • recours pour excès de pouvoir contre la décision de la Ministre des finances de recourir à l'arbitrage alors que le code civil interdit aux organismes publics de recourir à l'arbitrage (l'autorité chapeautant le CDR, elle-même société anonyme de droit commercial, est un organisme public) et contre sa décision ne pas faire de recours contre cette sentence arbitrale.
  • recours en tierce opposition contre la sentence arbitrale.[/list:u]
    Par ailleurs, le magazine Capital[16] s'étonne que le gouvernement ait tenté en février 2007 d'autoriser les établissements publics à recourir à l'arbitrage dans un projet de loi portant sur la protection juridique des majeurs, disposition censurée par le conseil constitutionnel[17].
Ben , intervention personnelle de NS ? Je vois qu'un tribunal arbitral a tranché. Je vois aussi que Tapie et sa famille vont garder 20 à 40 millions d'€ à la fin, pour 293 payés, le reste retournant aux créanciers (l'Etat pour une large part).

Et sinon, le Crédit Lyonnais de l'époque s'est distingué par ses mauvaises affaires sous les ordres des brillants sujets que furent JY Haberer et le donneur de leçons du Modem Jean Peyrelevade. Alors torpiller Tapie dans ce bazar, c'était du menu fretin.
De l'expansion à la crise [modifier]
La stratégie des présidents Jean-Maxime Lévêque (1986-1988) et Jean-Yves Haberer (1988-1993) vise le développement du réseau international et notamment européen. Elle se traduit notamment entre 1989 et 1992 par les acquisitions de la Chase Banque de Commerce en Belgique, du Credito Bergamasco et du Banco San Marco en Italie, de la Banca Jover, du Banco Comercial Español en Espagne, et surtout de la BFG Bank en Allemagne. D'un autre côté, d'importantes prises de participations dans le capital d'entreprises sont effectuées via les filiales Clinvest et Clindus. Cette stratégie agressive se révèle porteuse de gros risques, notamment du fait du retournement de la conjoncture économique en 1992. Les prises de participations industrielles pèsent sur le fonds de roulement de la banque tandis que le financement du secteur immobilier entraîne de lourdes pertes. Enfin, des filiales mal contrôlées sont à l'origine de graves déboires tant en France qu'à l'Étranger (Metro-Goldwyn-Mayer, SASEA).
Grosses difficultés et incendie du siège central parisien [modifier]
  • 1993 - Quasi-faillite notamment à cause d'investissements massifs (dont ceux faits par le truchement d'une filiale aux Pays-Bas) perdus dans la Metro-Goldwyn-Mayer. Un rapport parlementaire dénonce le système des avances et prêts à risques faits aux spéculateurs, notamment dans le domaine immobilier, qui anticipaient la plus-value envisagée sur ces opérations immobilières. L'affaire du Crédit lyonnais a mis en valeur certaines des causes financières de la crise du logement liées à l'utilisation de crédits publics dans cette spéculation. Le montant des pertes (130 milliards de francs) en ont fait l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire, au même titre que l'affaire du canal de Panama. Ce scandale a touché également plusieurs filiales du Crédit lyonnais (CLBN, Société de banque occidentale (SDBO), IBSA, Altus Finance).[/list:u]
    • 5 mai 1996 - Incendie du siège central parisien, le siège social étant à Lyon. Le Crédit lyonnais sauve toutefois ses activités de marché grâce à une salle de marché de secours prête à fonctionner. Sérieux doutes sur le caractère « accidentel » du sinistre, en particulier du fait des multiples foyers et de l'incendie au Havre d'une partie des archives du groupe[1].[/list:u]
      • 2005 - Le Consortium de réalisation (CDR), héritier du passif de la banque, accepte de payer 525 millions de dollars au département des Assurances de Californie pour mettre fin aux poursuites judiciaires dans le cadre de l'affaire Executive Life. Cette compagnie d'assurances américaine, au bord de la faillite, avait été rachetée dans les années 1990 par la MAAF grâce à un financement du Crédit lyonnais, mais la justice américaine considère que la mutuelle n'était qu'un prête-nom pour la banque, or, à cette époque, il était interdit pour une banque d'acquérir une compagnie d'assurance américaine.[/list:u]

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Message non lu par lancelot » 09 avr. 2010, 09:40:00

NS, via C Lagarde, à saisi le tribunal arbitral, au lieu de laisser la procédure se dérouler en appel à Paris. La cour de cass ayant cassé partiellement l'arrêt de cette même cour, (notamment en cassant la disposition qui condamnait le CL a verser 135 millions d'euros à BT), l'affaire aurait du revenir devant la cour d'appel de paris, formée avec d'autres magistrats.

En toute logique, celle ci aurait alors débouté a son tour BT de sa demande d'indemnisation, suivant en cela l'arrêt de la cour de cass.

Le tribunal arbitral en a décidé autrement ... on est donc en droit de se poser la question suivante : Pourquoi ?

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FIFE
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Message non lu par FIFE » 09 avr. 2010, 11:00:00

 
Bernard Tapie fait son grand retour sur la scène entrepreneuriale. Débarrassé de ses derniers soucis judiciaires , l'ancien ministre lancera mi-mai avec son fils Laurent un site Internet de vente de biens et services dégriffés. À mi-chemin entre e-commerce et ventes privées, ce portail proposera voyages, automobiles, électroménager mais aussi assurances et prêts bancaires à prix bradés.

S'il reconnaît "que l'idée de créer une grande centrale d'achat discount sur la Toile n'est pas nouvelle" - rueducommerce et priceminister en ont fait une spécialité -, Tapie compte sur son nom et ses talents de négociateur pour imposer son site comme "la référence" en matière d'achats malins sur internet. Ce dernier se différenciera de la concurrence en proposant à la fois des lots de biens à prix réduits (automobiles, électroménager, équipement high-tech, vêtements de grandes marques) et des services (abonnements téléphoniques, assurances, services bancaires) moins chers, car achetés en grande quantité et sans intermédiation aux fournisseurs.

Campagne TV de plusieurs millions d'euros

Tapie online ? Le projet n'est pas nouveau. Il y a un an, l'homme d'affaires confiait déjà au Point (n° 1910) vouloir "créer un site Internet qui (livrerait) à tout le monde les tuyaux dont seuls les initiés disposent pour vivre mieux et payer moins cher". Il l'avait dit, il l'a fait. Les espaces publicitaires sont d'ores et déjà réservés et une plate-forme téléphonique visant à assurer le service après-vente des contrats est en cours de constitution à Paris.

Mais cette fois le serial entrepreneur n'est pas en première ligne. Cofondateur avec son fils Laurent, 35 ans, de la société BLT Développement qui administrera le site, Bernard Tapie laissera à ce dernier, qui a travaillé sur plusieurs projets de développement internet pour des grands groupes comme Canal + ou Partouche, les commandes opérationnelles de l'entreprise. Il assure vouloir se contenter de la promotion du site, qu'il assurera à sa manière "en faisant l'acteur à titre bénévole".

D'après les informations du Point , Bernard Tapie aurait déjà investi plusieurs millions d'euros pour une campagne télévisée qui le mettra en scène en expert ès combines. Nanard.com ? Le nom avait sa faveur, mais il était déjà pris, et, surtout, ne plaisait pas à son fils. "Comme c'est lui qui a fait des études [il est diplômé de l'ESCP, NDLR], j'ai dû m'incliner", conclut-il

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