source ...Bon nombre de génocidaires notoires, condamnés par le TPIR (1) sont, aujourd'hui encore, protégés, hébergés et nourris par l'Eglise. D'autres, ne sont ni poursuivis ni jugés, car des indices sérieux attestent que certaines personnalités belges proches de l'ancien régime du Président Habyarimana, proches aussi du Mouvement Catholique Charismatique et de "l'Opus Dei" utilisent leurs pouvoirs et leurs relations pour empêcher que la justice fasse son travail normalement et surtout que la lumière se fasse sur la pire tragédie jamais advenue en Afrique.
On peut ainsi citer comme exemples de génocidaires notoires cachés et protégés dans des couvents, des monastères, etc., le père Wenceslas Munyeshyaka, l'abbé Gabriel Maindron à Fontenay-le-Comte, l'abbé Martin Kabalera à Luchon (tous les trois en France) et l'abbé Daniel Nahimana (en Italie).
Le père Wenceslas, exerce aujourd'hui en France les fonctions de prêtre coopérateur et aumônier des Scouts de France à Gisors en Normandie. Il a été accusé de génocide et crime contre l'humanité (viol, assassinat, extermination). L'affaire a été transmise aux autorités françaises le 20 novembre 2007 où elle est demeurée sans suites malgré une condamnation de la Cours Européenne des Droits de l'Homme dénonçant la lenteur de la procédure. Des témoins ont relaté avec précision des exécutions massives survenues les 17 et 22 avril 1994 à la paroisse de la Sainte-Famille à Kigali, où Munyeshyaka officiait.
La France, cette soeur aînée de l'Eglise, sait donc se faire terre d'asile pour des criminels génocidaires qui échappent ainsi à la justice internationale. C'est pourtant cette même France qui matraque (parfois à la hache) les sans papiers en grève de la faim... Deux poids, deux mesures : la fameuse "immigration choisie" de Sarkozy-Pasqua-Debré-Chevènement se fait selon un choix des plus curieux !
qu'en pensez vous ?