La jurisprudence est longue comme le bras. Avec une définition aussi large du trouble psychique on pourrait couvrir tous les homicides commis dans la violence de l'instant, ne resteraient plus alors que les homicides volontaires avec préméditation perpétrés par des sains d'esprits.Nombrilist a écrit :"La colère ou la peur sont des sentiments humains"
Ce sont des résultantes de réactions physiologiques rapides et incontrôlables (tout comme les troubles psychiques). Par exemple, les crimes passionnels bénéficient des circonstances atténuantes pour ce simple motif, alors que pour ma part, je n'y vois pas plus ou moins d'excuse que dans le cas de l'acte du bijoutier. Je ne parle pas de la petite colère parce qu'on n'a pas réussi à planter un clou dans un mur. Toute la question est de savoir si trouble psychique = maladie mentale reconnue par l'Etat, si le trouble doit être chronique, ou bien si la définition est plus large que ça.
Sinon, d'accord avec l'analyse d'Eolas : foin d'exemplarité, les braqueurs sauront désormais qu'il vaut mieux se débarrasser de leurs victimes sitôt le forfait commis.