"Au moins un élève sur dix est victime de harcèlement"

[lancelot]

Le harcèlement est multiforme. Il y a quelque chose que vous oubliez tous : la sensibilité du harcelé. C'est hélas un Pb personnel, lié au caractère, et cela peut être parfaitement indétectable.

Dans ce cas, seule une vigilance extrême peut prévenir ce type de situation. C'est à la fois le rôle premier des parents, mais aussi un devoir du personnel scolaire, encore faut il en avoir les moyens.

[Baltorupec]

Et la formation.

[Golgoth]

Je trouve cette campagne pas trop mal en tout cas. J'ai vu un "épisode" hier, c'est bien foutu.

[mps]

D'accord avec Lancelot.

Le harcelé est presque nécessairement un intraverti mal dans sa peau. Sinon, à la première pression, il éclaterait de rire en disant à alta vocce "mais, ma parole, on veut me harceler" :-)

[Vincendix]

Il faut savoir aussi que quelques enfants et ados éprouvent un certain plaisir a être harcelé, c'est un moyen pour eux d'exister, j'ai connu des "têtes de turc" qui faisaient de la provocation quand ils étaient délaissés.
Actuellement, les méthodes de harcèlement ne sont pas toujours réelles mais virtuelles, c'est plus insidieux et plus grave.

[mps]

20-100-10, ne n'ai pas ton expérience du harcèlement et des harcelés.
Tu me dis que certains y prendraient plaisir ?

[Vincendix]

MPS, je n'ai pas vraiment d'expérience dans le domaine du harcèlement, n'étant ni harceleur, ni harcelé mais certains sont masos, je l'ai déjà constaté!

[mps]

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[Vilaine]

Le harcèlement est multiforme. Il y a quelque chose que vous oubliez tous : la sensibilité du harcelé. C'est hélas un Pb personnel, lié au caractère, et cela peut être parfaitement indétectable.

Dans ce cas, seule une vigilance extrême peut prévenir ce type de situation. C'est à la fois le rôle premier des parents, mais aussi un devoir du personnel scolaire, encore faut il en avoir les moyens.

Enfin un post qui parle de sensibilité du harcelé ... Comme il a été dit plus haut, tous les adultes encadrant ces jeunes plus fragiles ont un devoir de surveillance. Il est stupide de dire que tel enfant aurait dû dire cela ou bien encore cela. Tout le monde n'est pas préparé de la même façon pour l'école de la Vie.

[mps]

C'est bien ce manque de préparation à la vie qui est blamable.

Il suffirait de parler du racket et du harcèlement, et apprendre à tous les gosses de l'identifier, de le proclamer et d'en rire.

Un petit harcelé ne l'est que parce qu'il se croit un "cas spécial", qu'il a peur, qu'il se sent inférieur d'une manière ou d'une autre. S'il apprend à en rire et à signaler la tentative à la cantonade, ce sont ses harceleurs qui auront l'air c ...

[Vilaine]

C'est bien ce manque de préparation à la vie qui est blamable.

Et oui .. mais comment faire ? C'est ainsi. Il faut faire face aux problèmes qui se posent. Et non regretter qu'ils se posent

[mps]

Il faut y songer AVANT que le problème se pose.

Apprendre à un enfant à ne jamais se laisser marcher sur les pieds, sans pour autant en faire un inquiet ou un aigri.

A rire, à ne jamais se taire ...

Par analogie, je songe aux femmes battues. Toute petite fille devrait savoir qu'elle ne doit jamais laisser quelqu'un porter la main sur elle, et à fendre le crâne du crétin qui s'y essaie, à la première tentative ... Les cogneurs ne sont pas des courageux, et l'idée de prendre la poèle en travers de la g... en calme 90 %. Pour les 10 % restants, virer leurs effets personnels par la fenêtre, et demander une séparation immédiate.

Bref, apprendre à la victime potentielle de ne jamais être de connivence avec son bourreau.

[Vilaine]

oui bon encore une fois, j'ai mal dû me faire comprendre.

Ce que tu énonces mps, pour moi ce sont des évidences, des lapalissades. Tu as visiblement comme moi, une éducation qui te sert de repère aujourd'hui, des piliers pour la vie en quelque sorte.

Mais ce que je veux dire quand je parle d'enfant pas préparés, c'est que lorsque je vois sous mes yeux l'éducation de certains parents, je n'ose pas imaginer la vie du quotidien à la maison .. il y a des parents, qui n'ont pas la capacité d'enseigner les règles d'or à leurs enfants. Parents dont l'éducation se restreint à nourrir. Les enfants de ceux-là ne sont pas préparés non.

[mps]

Tout à fait d'accord. On constate d'ailleurs que les femmes martyrs comme les hommes bourreaux viennent souvent de familles où la mère prenait des beignes. Cela leur semble donc "normal".

Mais l'école primaire peut jouer un grand rôle (par touches légères, de grâce) en apprenant aux enfants la tolérance zéro à la violence.

[politicien]

Bonjour,

Vincent Peillon a lancé mardi un "plan d'action" contre le harcèlement scolaire pour "briser la loi du silence", face à un phénomène dont souffrent des centaines de milliers d'élèves, ciblant notamment la cyberviolence en plein essor.

Le harcèlement concerne 6 à 7 % des élèves. Rapporté à "12 millions d'élèves, vous voyez ce que ça fait : des centaines de milliers d'enfants qui vivent cette souffrance", laquelle "parfois conduit au drame", a souligné le ministre de l'Éducation nationale, lors d'une conférence de presse.

Deux numéros verts
M. Peillon a présenté une série de mesures, dont une campagne télévisée, des dessins animés pour sensibiliser les écoliers, un plan de formation des personnels et des ressources en ligne prodiguant des conseils aux élèves victimes, aux familles et aux témoins. Deux numéros verts sont aussi ouverts : 0808 807 010 et 0800 200 000.

Ces annonces interviennent un an après la création au ministère d'une délégation chargée de la prévention et de la lutte contre les violences scolaires, dirigée par le professeur Eric Debarbieux. Le harcèlement "ça fait très peu de temps qu'on en parle, ça fait trois ans en réalité", a relevé M. Debarbieux. "Il faut briser la loi du silence, faire en sorte que ceux qui sont victimes, mais aussi ceux qui sont témoins aient la possibilité de parler", a déclaré le ministre.

"Hommage" à Luc Chatel
M. Peillon a rendu "hommage" à son prédécesseur, Luc Chatel, qui avait lancé en 2012 une première campagne contre le harcèlement après des assises sur ce thème en 2011. "Mais il manquait la deuxième partie, c'est-à-dire les outils, les moyens de prise en charge et en particulier de formation" des personnels, "c'est ce que nous mettons en place aujourd'hui", a-t-il expliqué.

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

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