Qu'en pensez vous ?[justify]Une note du ministère aux recteurs encourage les initiatives d'enseignement à distance.
Le ministère de l'Éducation nationale encourage le développement des initiatives d'enseignement à distance pour cette rentrée scolaire. La Lorraine est montrée en exemple : les ordinateurs permettent déjà d'y compenser le manque de professeurs de latin ou d'italien dans ses lycées catholiques. Dans une note à l'attention des recteurs d'académie datant de mai dernier, le ministère propose d'étendre le dispositif d'ici à 2012 sur la base du volontariat des établissements privés. Cet enseignement peut permettre de «réduire le coût en emplois des disciplines à faible effectif », détaille la note.
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Tout est parti d'une expérience menée en Lorraine en 1999. Le lycée Jean-XXIII de Montigny-lès-Metz où officie le chef d'établissement Michel Larrory perd des élèves, faute d'une offre d'enseignement suffisamment diverse. Ne bénéficiant pas de moyens horaires pour mettre en œuvre les options réclamées par les élèves, il invente avec cinq autres petits lycées privés lorrains un dispositif d'enseignement à distance, Loread. L'expérimentation a depuis été reconnue par le rectorat, puis généralisée aux 22 lycées privés de l'académie de Nancy-Metz.
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Cours de latin, italien, chinois
Pour travailler l'oral, ils utilisent des fichiers MP3 envoyés par l'enseignant et lui parlent par Skype. Aujourd'hui, plus de 300 lycéens lorrains bénéficient de cet enseignement. Le latin, l'italien, le chinois mais aussi le grec et l'espagnol sont les disciplines les plus concernées. «Le numérique et les langues, ça marche bien. Les élèves parlent plus que dans une classe de 30 élèves », affirme le chef d'établissement.
Le dispositif permet aux enseignants de compléter leur temps d'enseignement - ils doivent effectuer 18 heures de cours hebdomadaires - lorsque la demande est insuffisante dans leur matière.
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Depuis deux ans, d'autres établissements privés ont dupliqué l'idée en Haute-Normandie, en Lozère et en Franche-Comté. La Bretagne y réfléchit. «Cette mesure alternative fait consensus pour certaines matières à faible effectif, mais elle ne pourrait pas être généralisée à grande échelle », observe Bruno Lamour, secrétaire général du FEP-CFDT, premier syndicat d'enseignants de l'enseignement catholique, «nous veillons à ce que le français ou les mathématiques ne soient pas touchés ».[/justify]
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