Vers la fin du CAPES ?

Venez nous parler des problèmes de nos écoles ( service minimum, l'accueil des enfants, effectifs dans les classes ... )
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Golgoth
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Message non lu par Golgoth » 25 juil. 2011, 15:16:00

Quand on voit le service public d'éducation traité ainsi, on a du mal à comprendre pourquoi les gens ne réagissent pas. Ils le font, quand c'est déjà trop tard...
Mais parce que certains "gens" sont des bœufs qui considèrent l'école comme une garderie avant tout. Si tu veux les reconnaitre c'est facile, ils regardent tous le JT de TF1.
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Emmanuel
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Message non lu par Emmanuel » 25 juil. 2011, 19:17:00

Message supprimé
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Ayahuasca
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Message non lu par Ayahuasca » 25 juil. 2011, 20:19:00

Les MASTER enseignements sont une vaste blague, de la poudre aux yeux, et ça marche! Ils ont été bricolés en catastrophe par les universités, bradés, et ne remplacent en aucun cas la formation IUFM qui était celle que les anciens lauréats avaient jusque là lors de l'année de stage. Ils n'apportent pas non plus d'approfondissement discilpnaire qui est nécessaire, avant tout pour permettre les évolutions dans la carrière. Un certifié qui sera passé par ces MASTER aura du mal à faire valoir la qualité des ces MASTER s'il veut, et le cas est fréquent, s'orienter vers la recherche et l'enseignement universitaire.
Enfin, l'abrogation des concours et du fonctionnariat mènerait, j'insiste là-dessus, à employer à la pelle des vacataires toujours recrutés à BAC+3, sous-payés et/ou à favoriser le recrutement par copinage, indépendamment des compétences.
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pierre30
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Message non lu par pierre30 » 07 août 2011, 10:29:00

Et si on essayait de comprendre pourquoi certains profs sont de bons enseignants et d'autres non ?

http://www.lesechos.fr/opinions/favilla ... prof-19938…

Aécouter les discours des aspirants à l'Elysée, il est clair que l'éducation sera un des grands thèmes de la campagne. Tant mieux - à condition que le débat soit sincère et complet. Or, au-delà des échanges d'arguments habituels sur les moyens budgétaires ou la taille des classes, il est un sujet dont on parle peu, et que vient de soulever un rapport du Centre d'analyse stratégique (CAS) : les progrès des élèves, peut-on y lire, « dépendent de manière significative du talent et des compétences de leurs professeurs ».

Voilà bien, dira-t-on, une banale évidence : les « bons profs » sont préférables aux mauvais - mais le talent individuel est une donnée qualitative, et si son impact est certain, il est impossible à mesurer. C'est justement à cette idée reçue que s'attaque le rapport du CAS. Les nombreuses expériences qu'il recense, menées dans plusieurs pays, montrent que, parmi les facteurs qui influent sur les progrès scolaires, l'« enseignant » pèse beaucoup plus lourd que la diminution du nombre d'élèves par classe ou le niveau général de l'établissement. A quoi tient ce « talent » ? Il est assez peu corrélé avec le niveau du diplôme et se renforce avec l'ancienneté, mais seulement dans les deux ou trois premières années (de l'eau au moulin de ceux qui critiquent la réforme de la formation des maîtres, qui supprime, pour les débutants, l'année en alternance). L'essentiel se joue dans l'« interaction avec les élèves », un savoir-faire qui s'acquiert et se perfectionne, à condition d'accepter l'expérimentation et la transparence. Aux Etats-Unis, dans le cadre du programme MET (Measures of Effective Teaching), financé par la fondation Bill Gates, 3.000 enseignants volontaires sont soumis à des mesures régulières de performance, leurs cours sont filmés en vidéo, leurs élèves remplissent des questionnaires, non pour les évaluer, mais pour mesurer l'impact des pratiques pédagogiques. Si l'« effet enseignant » est primordial, c'est bien dans des expériences de ce type que le système éducatif doit investir. En France, le mouvement s'amorce - timidement.
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Nombrilist
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Message non lu par Nombrilist » 07 août 2011, 11:37:00

L'avantage de diviser une n-ième fois le peuple entre "mauvais" contre "bon", comme on le fait pour le privé contre les fonctionnaires ou pour les travailleurs contre les assistés, c'est que ça ne coûte pas un centime à l'Etat. Et que ça va lui permettre de se dédouaner de ses responsabilités et continuer à charcuter tranquillement le système éducatif.
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pierre30
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Message non lu par pierre30 » 07 août 2011, 12:30:00

Si le système éducatif français est si parfait, alors pourquoi tout le monde en parle ?

Là il s'agit seulement de comprendre qu'est-ce qui marche pour essayer d'améliorer ce qui ne marche pas. Il faudrait que les fonctionnaires cessent d'avoir peur de se regarder dans la glace !
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Message non lu par Nombrilist » 07 août 2011, 12:56:00

"Si le système éducatif français est si parfait, alors pourquoi tout le monde en parle ?"

On en parle parce que nos politiques ont décidé qu'il fallait en parler car ça ne leur coûte rien et que ça leur permet de diviser encore une fois pour mieux régner. Les bons contre les mauvais, la tactique sarkozyste par excellence. Comme pour les assistés, nulle part personne ne définit un bon et un mauvais. Donc, chacun a sa petite idée et au final, comme personne n'est jamais allé voir ce que fait un prof, ben tout le monde fantasme. Et ça me fait pleurer de voir comment ça marche bien. De plus, l'éducation est certainement un thème qui revient depuis des décennies sans que finalement on y change grand chose car fait est de constater que globalement, ça fonctionne très bien.

A la rigueur, même question que pour les assistés. Des "mauvais", y en a combien ? Quels critères ? Etc.
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Message non lu par Golgoth » 07 août 2011, 18:58:00

Pierre30, tu crois vraiment que c'est le peuple qui choisit les sujets à la mode dans les conversations ? Tiens, pourquoi on ne parle plus de la grippe A, sans doute parce qu'on l'a éradiquée ? On en parle plus, donc plus de problème. Pareil pour Fukushima icon_cheesygrin
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Message non lu par pierre30 » 08 août 2011, 07:50:00

C'est pas faux.

Mais tout le monde sait que certains profs réussissent mieux que d'autres ; du moins avec certains élèves. Ce n'est pas dénigrer la profession que d'essayer de comprendre pourquoi. Il me semble qu'un scientifique comme Nombrilist devrait trouver cela normal.
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Message non lu par Nombrilist » 08 août 2011, 08:44:00

Justement. Le sujet des relations sociales au sein d'un groupe est un sujet tellement archi-complexe que je pense qu'on peut laisser ce genre de réflexion aux chercheurs qualifiés (définition de la réussite, combien de type d'élèves différents, combien de type de prof différents, interactions entre chaque type, etc).

Enfin de toute façon, si j'étais un prof et qu'on me fasse ch... avec tout ça, je m'arrangerais pour noter à 12 de moyenne générale au 1er trimestre et 14 au dernier. Comme ça j'aurais ma prime de 3000 et tout le monde serait content icon_cheesygrin .
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Message non lu par pierre30 » 08 août 2011, 21:11:00

Il s'agit justement de demander à des chercheurs qualifiés d'analyser ce qui fait que certains réussissent mieux que d'autres.

Aucun rapport avec les primes.
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Message non lu par Nombrilist » 08 août 2011, 22:46:00

Oui, mais ça viendra sur la table, c'est évident. OK, alors attendons les conclusions de nos chercheurs. Y en a pour 10 ans.
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Message non lu par pierre30 » 09 août 2011, 08:28:00

Ben ça dépend. Si on confie la recherche à l'EN, on devrait avoir un projet d'étude du rapport fin 2030. icon_lol
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Message non lu par Nombrilist » 09 août 2011, 08:32:00

La recherche, c'est pas l'EN ^^.
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