Le palmarès des lycées.

[Adeline]

N'oublions tout de même pas que le privé est financé par le publique.

Seulement l'enseignement. Le service d'entretien et de restauration est en intégralité à la charge de l'état.

[Nombrilist]

"Tout ça pour dire que le chiffre parait gros mais qu'il est balancé sans donner exactement ce à quoi il va."

Peu importe à quel poste ça va. Le publique donne de l'argent au privé qui finira par torpiller le publique car le publique n'aura plus que les moins bons élèves et ceux issus des classes pauvres. Et on dira "vous voyez, le publique c'est de la me..." (comme vous commencez à le dire actuellement). Encore une fois, c'est bâti sur le même schéma que l'hôpital privé qui décide de ne soigner que ce qui est rentable et laisse au publique le soin de soigner ce qui coûte très cher. Dans 10 ans, on dira "vous voyez, l'hôpital publique ça coûte très cher". "Starve the beast", comme dit El Fredo.

"Il est donc parfaitement normal que l'état ou les collectivités finance le privé, on ne va pas demander à ces citoyens de payer deux fois."

On peut aussi interdire le privé. Comme ça, on empêcherait ces masochistes de payer 1.5 fois la scolarité de leurs gamins.

[Adeline]

Apparemment, il s'agit de 7 milliards d'euros par an. touss! touss! L'Etat dépense 7 milliards d'euro par an pour que des riches (et un peu de moins riches) puissent tenir à l'écart leurs rejeton de la plèbe. Moi ça me pose un problème.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/03 ... e-financem…

Tu souhaiterais donc que les écoles privées ne soient plus du tout financées ? Tu demandes donc l'exclusion totale de ces écoles, des familles modestes ? Tu demandes à ce que les pauvres et modestes se contentent du public et que seuls les riches aient le choix ? Moi ce qui me pose problème, c'est que dans de nombreuses communes rurales, il n'y a pas d'école ou de collèges publics. Où je vis, la première école maternelle publique est à 8 km et le premier collège public est à 10 km, à savoir qu'il a été construit en 2005. Avant cette construction, le premier collège public était à 15 km. Heureusement qu'il y a le privé pour que nos enfants, n'aient pas, dès la maternelle, à prendre le bus matin et soir (qui, soit dit entre nous, n'est pas gratuit).

[Tryphon]

Vos amis ont essayé en 1984, ils s'en souviennent encore.
Les citoyens aisés ne sont pas masochistes, et fuient logiquement le public laxiste, décadent et propagandiste où officient tout ce que la gauche compte de séides.

[Nombrilist]

"Les citoyens aisés ne sont pas masochistes, et fuient logiquement le public laxiste, décadent et propagandiste où officient tout ce que la gauche compte de séides."

Autant des fois tu es très intéressant dans tes propos, c'est très réfléchi. Et dans d'autres cas, ça verse directement dans le réflexe pavlovien. Dès que tu dis "gauchiste" ou "publique", y a toujours toute une série de noms d'oiseaux derrière, quoiqu'il arrive. L'Etat t'a privé de tous tes droits étant petit ou quoi ? Tes parents n'ont jamais emprunté de route, ont payé ton école plein pot, ne t'ont jamais emmené chez le médecin, ont payé plein pot les médicaments etc ?

"Tu demandes donc l'exclusion totale de ces écoles, des familles modestes ? Tu demandes à ce que les pauvres et modestes se contentent du public et que seuls les riches aient le choix ?"

Faut arrêter de marteler que le privé c'est mieux que le publique, c'est du grand n'importe quoi. J'ai fait toute ma scolarité dans le publique. Bac S, prépa, école d'ingénieur et doctorat. Si j'avais été dans le privé, qu'est-ce que ça m'aurait apporté de plus ? Rien, à part que mes parents auraient déboursé des sous pour que dalle. Et je suis persuadé qu'un garçon comme Artragis s'en serait aussi bien sorti dans le publique, que ce qu'il a fait dans le privé. Jusqu'en prépa, j'étais en banlieue parisienne relativement chaude, donc je connais. C'était pas rose OK, mais faudrait pas exagérer. L'école publique m'a bien formé, moi et mes camarades de classe. Certains sont devenus historien, archéologue. D'autres ont fait HEC, Centrale...

"Moi ce qui me pose problème, c'est que dans de nombreuses communes rurales, il n'y a pas d'école ou de collèges publics."

Je ne comprends pas. Le privé s'installe dans les mini-communes rurales maintenant, de la maternelle au lycée ? Y a un truc que je ne saisis pas là.

[Tryphon]

Simple réaction acide à votre propos provocateur, qui au demeurant n'a aucune chance d'aboutir et reste donc purement gratuit.
Nous ne sommes heureusement pas en Union Soviétique.

[Adeline]

Je ne comprends pas. Le privé s'installe dans les mini-communes rurales maintenant, de la maternelle au lycée ? Y a un truc que je ne saisis pas là.

Oui, le privé est la ou le public n'est pas et ça ne date pas d'hier. Et heureusement que le privé s'est installé dans ces zones rurales, afin de permettre aux enfants d'agriculteurs d'avoir accès à l'école, sans être obligatoirement pensionnaires. Toutes les petites communes rurales ont au moins une école privée. Ne devrait il pas y avoir au moins une école publique ?

[Nombrilist]

Si. Mais ce que tu dis m'étonnes. Le privé va là où c'est rentable en principe.

[artragis]

je serai plutôt de l'avis de nombrilist, les écoles privées ont du mal à perdurer dans les communes rurales (d'ailleurs beaucoup ferment, rien que dans mon secteur il y en a eu trois ces cinq dernières années, dans les petites communes).
Je pense que ça dépend énormément de l'histoire du département.

[Adeline]

Si. Mais ce que tu dis m'étonnes. Le privé va là où c'est rentable en principe.

Et c'est la que tu te trompes. N'oublies pas que les premières écoles privées ont été construites par des prêtres et des religieuses, dans le but d'apporter l'enseignement aux enfants des mondes ruraux. Les écoles Privées n'ont pas pour vocation de faire des bénéfices, mais d'équilibrer les comptes. S'il existe de grandes écoles privées prestigieuses, il existe aussi de très nombreuses écoles privées qui ont du mal à joindre les deux bouts.

[Adeline]

je serai plutôt de l'avis de nombrilist, les écoles privées ont du mal à perdurer dans les communes rurales (d'ailleurs beaucoup ferment, rien que dans mon secteur il y en a eu trois ces cinq dernières années, dans les petites communes).
Je pense que ça dépend énormément de l'histoire du département.

Tout dépend aussi des régions. Par ici, de plus en plus de familles s'installent dans les communes rurales, en raison des prix trop élevés des logements dans les villes. Ainsi, dans l'école où je travaille, une nouvelle classe ouvre tous les ans, afin de répondre aux demandes d'inscription. Toutefois, les parents n'inscrivent pas leurs enfants dans ce collège pour sa réputation, mais aussi parce que le premier collège public aux alentours est à 8 km. C'est pourquoi, 50 % de nos élèves sont boursiers. En contre partie, le collège est loin d'être riche et si un agrandissement s'avère nécessaire depuis des années, le projet est régulièrement reporté, faute de moyens.

Je suis chef de cuisine dans ce collège et je suis la seule personne à temps complet. Les deux dames qui travaillent avec moi sont l'une à 25h et l'autre à 16h. Nous servons 300 repas par jour. Si mon collège était public, nous serions 6 à temps complet pour réaliser le même travail, nous aurions des primes et un 13 ème mois.
Ce qui prouve bien que le financement apporté par l'état est bien consacré exclusivement à l'enseignement. Tout le reste est financé par les parents, d'où des frais de personnel limités, car contrairement aux idées reçues, les parents qui inscrivent leurs enfants dans le privé, ne sont pas seulement des riches, loin de la.

[mps]

Tu remarqueras aussi, Adeline, que si les gens du privé bossent deux fois pus, ils se plaignent deux fois moins  icon_confused

L'idéologie clientéliste du "public" a créé une rce de privilégiés qu'on retrouve dans tous les secteurs, et qui braillent d'autant pous qu'ils en foutent moins.


Un enfant du privé aura donc plus facilement le respect du travail et le sens des responsabilités qu'un gosse du public, formé à penser qu'il suffit de beugler pur avoir plus ...
Leurs résultats en sont déjà la première preuve.


 

[Adeline]

Je suis bien d'accord avec toi mps.