La France a le taux d'encadrement scolaire le plus faible de

Venez nous parler des problèmes de nos écoles ( service minimum, l'accueil des enfants, effectifs dans les classes ... )
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artragis
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Message non lu par artragis » 28 mars 2011, 18:09:00

C'est juste que Emmanuel est persuadé que mettre de la compétition partout (et pas de la compétitivité hein) ça améliorera les choses. Mais bon, c'est un peu du rêve quoi ! et surtout je l'ai démontré : c'est irréalisable et contreproductif.
Bien sûr qu'il peut être amélioré et il le pourra toujours. Seul problème : l'EN est très concervateur.
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Emmanuel
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Message non lu par Emmanuel » 28 mars 2011, 18:12:00

Fous toi de moi cher ami ! J'étais plutôt bon. ^^

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avatabanana
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Message non lu par avatabanana » 28 mars 2011, 18:26:00

Ca m'a l'air pipé comme info.

Tout d'abord on parle de la maternelle. Ce n'est pas réellement de l'éducation mais c'est de la garderie.

Ensuite on ne dit pas un mot de l'enseignement au collège et au lycée. Aurions nous pléthore d'enseignants sur ces classes là, auquel cas il suffirait de glisser quelques enseignants vers le primaire si nécessaire.


Je sais bien qu'en disant cela je vais choquer les enseignants du secondaire...

Mais justement c'est là que le bât blesse.

Notre dispositif (essentiellement les effectif) n'est-il pas calé selon les souhaits des enseignants et non le besoins des élèves.

Dans le système actuel, existe-t-il des glissements d'un groupe à l'autre d'enseignants (élémentaire, collège, lycée) en fonction des effectifs des élèves ? Est-ce un pratique courante, est-ce piloté par le ration nb élève/ nbnseignant ?


Vieille ficelle de l'administration : on dénonce des sous-effectifs dans certains postes sans évoquer bien entendu les sur-effectifs dans les postes voisins. Plus on découpe plus on a de chance de trouver des gens inoccupés (ce qui est peut-être l'objectif ultime).


Le seul indicateur qui compte c'est la part de PNB affecté à l'éducation. Pour le reste ce n'est que de la défaillance d'organisation pour laquelle les syndicats et le ministère doivent travailler ensemble à les réduire sans engager le moindre euro supplémentaire

Sinon nous pourrions pensé que nous avons affaire à des fonctionnaires dirigeants (représentants du ministère) face à des fonctionnaires dirigés (les représentants syndicaux) incapables de bien faire leur boulot qui est de faire le mieux possible dans le cadre d'une enveloppe donnée qui est apparemment tout à fait dans la norme.

La collusion des fonctionnaires n'aurait-elle pas plombé l'organisation de ce ministère ? Leur statut commun ne gênerait-il pas l'exercice de leur fonction différente ?

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Blaise
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Message non lu par Blaise » 28 mars 2011, 19:46:00

  
 Tout d'abord on parle de la maternelle. Ce n'est pas réellement de l'éducation mais c'est de la garderie.

 «La France présente le taux d'encadrement le plus faible, tous niveaux et tous établissements confondus (publics et privés) avec seulement 6,1 enseignants pour 100 élèves-étudiants, contrairement à des pays comme la Suède, la Grèce ou le Portugal où le taux d'encadrement dépasse neuf enseignants», selon la note qui prend comme référence l'année 200
plus bas niveaux de l'OCDE dans les écoles primaires (cinq enseignants pour 100 élèves) et dans l'enseignement supérieur (cinq pour 100 étudiants), alors que pour les collèges et lycées, la France connaît un «taux médian"
Je ne crois pas que ça soit uniquement en maternelle.
Les Français vont instinctivement au pouvoir; ils n'aiment point la liberté; l'égalité seule est leur idole. Or l'égalité et le despotisme ont des liaisons secrètes. Chateaubriand

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artragis
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Message non lu par artragis » 28 mars 2011, 21:23:00

Fous toi de moi cher ami ! J'étais plutôt bon. ^^
mouais, bof.
Tout d'abord on parle de la maternelle.
non, on parle de tout... le rapport parle bel et bien de tout....
Dans le système actuel, existe-t-il des glissements d'un groupe à l'autre d'enseignants (élémentaire, collège, lycée) en fonction des effectifs des élèves ? Est-ce un pratique courante, est-ce piloté par le ration nb élève/ nbnseignant ?
cela existe de collège à lycée et vice versa (bien que le contraire soit rare... les profs ne veulent pas retourner en collège après avoir testé le lycée.
Les "professeurs des écoles" n'ayant pas la même qualification (pas en terme de qualité d'étude, mais en therme de nom du diplôme et du contrat) il n'y a pas de passage primaire/collège collège/primaire.
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Adeline
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Message non lu par Adeline » 15 avr. 2011, 18:09:00

Quand j'étais enfant, nous étions une trentaine par classe. Quand nous arrivions en 6ème, nous savions lire, écrire et compter. Et arrivé au bac, nous n'aurions pas eu de mention "bien", avec des textes cousus de fautes et sans connaitre nos tables de multiplication.

Si on arrêtait un peu de plaindre les pauvres petits choux, si on arrêtait de plaindre les pauvres profs, peut être pourrions nous revenir à l'essentiel et revenir vers un enseignement de qualité.

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mps
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Message non lu par mps » 16 avr. 2011, 09:14:00

Encore d'accord avec Adeline ! On peut même prendre un cas extrème : ces petits villages où un maître unique, dans un local unique, donne ... toutes les classes de primaires simultanément à une grosse vingtaine d'élvèes.

Surprise ! Leur "encadrement" est forcément très faible ... et leurs résultats excellents !

Le "taux d'encadrement" est une notion tendance, qui masque une série d'évidences

- ce sont les élèves qui gachent la vie des profs, l'idéal étant évidemment de ne pas en avoir ! Donc, les profs ne cessent de réclamer des collègues, encourgés par les szyndicats.
- l'encadrement, le vrai, c'est celui d'une famille qui croit aux études, et transmet cette valeur aux enfants, par des gestes quotidiens
. Trop de parents se déclarent "débordés" (!) et défèrent la formation intellectuelle de leurs enfants à Big Brother.
- ajoutons encore la mode des études à la carte, selon l'intérêt présumé de chaque gosse, et sans se demander où cela le mène. certinesoptions utilisent un prof pour deux ou trois élèves ...
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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artragis
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Message non lu par artragis » 16 avr. 2011, 09:39:00

Quand j'étais enfant, nous étions une trentaine par classe.
Cool, et? une expérience dans une classe donnée je signifie rien. Je peux te le dire, je n'ai connu qu'une classe difficile et pour faire baisse le niveau global il n'y a rien de pire. Résultat, le directeur a décidé de virer certains et de ne pas les remplacer pour faire des classes de terminales moins nombreuse : augmentation globale de 1 point dans les moyennes.
On manque, en général d'encadrement, c'est un fait, mais il est aussi vrai qu'on manque de prof donc c'est la vocation d'enseigner.
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Adeline
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Message non lu par Adeline » 16 avr. 2011, 10:11:00

mps a écrit : Encore d'accord avec Adeline ! On peut même prendre un cas extrème : ces petits villages où un maître unique, dans un local unique, donne ... toutes les classes de primaires simultanément à une grosse vingtaine d'élvèes.

Surprise ! Leur "encadrement" est forcément très faible ... et leurs résultats excellents !

Le "taux d'encadrement" est une notion tendance, qui masque une série d'évidences

- ce sont les élèves qui gachent la vie des profs, l'idéal étant évidemment de ne pas en avoir ! Donc, les profs ne cessent de réclamer des collègues, encourgés par les szyndicats.
- l'encadrement, le vrai, c'est celui d'une famille qui croit aux études, et transmet cette valeur aux enfants, par des gestes quotidiens
. Trop de parents se déclarent "débordés" (!) et défèrent la formation intellectuelle de leurs enfants à Big Brother.
- ajoutons encore la mode des études à la carte, selon l'intérêt présumé de chaque gosse, et sans se demander où cela le mène. certinesoptions utilisent un prof pour deux ou trois élèves ...
Les classes multiples sont encore d'actualité. Dans la commune où je travaille, elles sont deux institutrices et une directrice pour une trentaine d'élèves par classe. L'une s'occupe des CE1, CE2, l'autre des CM1, CM2 et la directrice prend en charge les maternelles grande section et les CP. Et ma foi, il me semble que ça se passe très bien. Les enfants sont bien encadrés et personne ne se plaint du niveau scolaire.

Il est vrai qu'à l'heure actuelle, on a aussi trop tendance à demander à l'école de se substituer à l'éducation des parents. A la rentrée, on va imposer aux cantines des menus types avec des grammages à ne pas dépasser, pour lutter contre l'obésité croissante de la jeunesse Française. Sauf que la jeunesse Française ne mange que 4 repas à l'école sur 21 et se gave de bonbons à longueur de journée. On demande aussi aux écoles de recevoir des intervenants dentaires, car les enfants ne sont pas assez nombreux à répondre aux convocations dans le cadre du programme "M tes dents".

Donc il est facile de toujours réclamer plus d'enseignants et d'intervenants, mais ne serait pas aussi simple de demander aux parents d'assumer aussi un peu plus leur rôle ?

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Adeline
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Message non lu par Adeline » 16 avr. 2011, 10:21:00

artragis a écrit :
Quand j'étais enfant, nous étions une trentaine par classe.
Cool, et? une expérience dans une classe donnée je signifie rien. Je peux te le dire, je n'ai connu qu'une classe difficile et pour faire baisse le niveau global il n'y a rien de pire. Résultat, le directeur a décidé de virer certains et de ne pas les remplacer pour faire des classes de terminales moins nombreuse : augmentation globale de 1 point dans les moyennes.
On manque, en général d'encadrement, c'est un fait, mais il est aussi vrai qu'on manque de prof donc c'est la vocation d'enseigner.
Sauf qu'il ne s'agit pas de l'expérience d'une seule classe, mais de l'expérience de plusieurs générations. Et lors de ces générations, le nombre d'élèves par classe était nombreux, cependant, la discipline régnait, et les enfants apprenaient à lire, écrire et compter. Maintenant, les jeunes se lancent dans des études supérieures sans savoir leurs tables de multiplication, sans savoir faire une division, sans connaitre leurs conjugaisons. Ce qui prouve bien que l'allègement des classes n'a nullement comblé de carences éducatives, bien au contraire.
Si on se réfère à la première intervention, la France compterait 1 enseignant pour environ 17 élèves. pour ma part, je trouve que c'est largement suffisant.

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artragis
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Message non lu par artragis » 16 avr. 2011, 10:23:00

Sauf qu'il ne s'agit pas de l'expérience d'une seule classe
si, la tienne.
les jeunes se lancent dans des études supérieures sans savoir leurs tables de multiplication
faux, je suis jeune et je connais mes table (et je fais des études sup)...
Ce qui prouve bien que l'allègement des classes n'a nullement comblé de carences éducatives, bien au contraire.
étant donné que c'est faux, ça ne peut rien montrer.
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Message non lu par El Fredo » 16 avr. 2011, 10:37:00

mps a écrit :Encore d'accord avec Adeline ! On peut même prendre un cas extrème : ces petits villages où un maître unique, dans un local unique, donne ... toutes les classes de primaires simultanément à une grosse vingtaine d'élvèes.

Surprise ! Leur "encadrement" est forcément très faible ... et leurs résultats excellents !

Le "taux d'encadrement" est une notion tendance, qui masque une série d'évidences
Erreur : le taux d'encadrement des classes uniques est supérieur à la moyenne, sinon on scinderait les niveaux...
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.

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Message non lu par Nico37 » 25 juin 2011, 18:16:00

Défense des personnels précaires CUI, EVS, AED, AVS : Aucun collègue ne doit se retrouver à la rue !
Compte-rendu de l’audience en préfecture de région (Paris) du 22 juin 2011
par l’intersyndicale CGT-Educ’Action, SE-UNSA, Snudi FO, SUD Education


Mercredi 22 juin 2011, une délégation d’EVS /AED accompagnée de représentants syndicaux de la CGT-Educ’Action, du SE-UNSA, du Snudi-FO, de Sud Education des académies de Paris, Créteil et Versailles a été reçue par Mme Villiers, chef de cabinet du Préfet de la Région Ile de France.
Les représentants syndicaux ont rappelé le constat accablant de la situation de nos collègues CUI, EVS, AED, AVS et ont rappelé les revendications :
- Renouvellement de tous les contrats et réemploi de ces personnels sur leurs postes
- Paiement intégral des personnels pour les mois de juillet et août 2011
- Ouverture de négociations pour la création d’emplois pérennes et statutaires dans le cadre de la Fonction Publique
A ces demandes précises exprimées avec force par les témoignages des collègues directement concernées présentes dans la délégation et soutenues par les organisations syndicales enseignantes, Mme la chef du Préfet de Région a répondu :
o Le Préfet de Région gère les ressources dans le cadre de l’enveloppe prévue par la Loi de Finances.
o Les emplois aidés (présents dans l’Education Nationale ou autres) sont financés par des crédits alloués semestriellement. Soient 18079 CUI embauchés en Ile de France pour le 1er semestre 2011. En mai 2011, 95% de cette enveloppe était déjà consommée. Ainsi, pour tenir l’objectif d’ici la fin du mois de juin, le Préfet de Région a reporté les renouvellements de CUI en juillet 2011.
o Pour l’Education Nationale, le nombre d’emplois aidés budgétés pour le 1er semestre 2011 était de 6981 contrats pour les académies de Paris, Créteil et Versailles. Or, au 30 avril, 8658 personnels se trouvaient en contrats aidés (CUI, CAE…)
o Le Ministère de l’Education Nationale a donc donné comme directives aux Rectorats de tenir l’objectif des 6981 contrats aidés. En conséquence, le renouvellement des CUI qui devaient arriver à échéance entre le 1er juillet et le 31 décembre 2011 ne se fera pas, excepté pour les personnels affectés à l’accompagnement des élèves en situation de handicap dans les écoles.
Voici donc les prévisions de recrutements et renouvellements des contrats aidés pour le 2nd semestre 2011 (chiffres donnés par la Préfecture d’Ile de France) :
 Personnels en contrats aidés au 1er semestre 2011 Prévisions de recrutements/renouvellements des contrats pour le 2nd semestre 2011 Différentiel
Académie de Paris 358 240 118
Académie de Créteil 1588 1280 308
Académie de Versailles 2165 1756 409
Total 4111 3276 835
Face à ces constats, les membres de la délégation réaffirment leurs craintes :
- Les chiffres annoncés ne distinguent pas les recrutements des renouvellements de contrats : il est évident que les besoins sont et seront supérieurs aux différentiels constatés !
- Aucune garantie quant au renouvellement de TOUS les contrats !
- Aucune garantie quant au maintien des collègues sur leurs postes, en cas de renouvellement de contrat !
- Les personnes renouvelées se verraient proposer des contrats de 20 heures par semaine (contre 26 heures actuellement) = diminution des salaires !
Les collègues concernés et organisations syndicales signataires ne peuvent se satisfaire de ces réponses. Un nouveau rendez-vous a donc été demandé afin de rencontrer Monsieur le Préfet d’Ile de France et d’exiger des réponses précises à nos revendications :
• Renouvellement de tous les contrats et réemploi de ces personnels sur leurs postes
• Paiement intégral des personnels pour les mois de juillet et août 2011
• Ouverture de négociations pour la création d’emplois pérennes et statutaires dans le cadre de la Fonction Publique
URGENCE AED :
Les Assistants d’Education relèvent d’un contrat de droit public dépendant exclusivement du Rectorat. La situation est très inquiétante pour ces personnels, également précaires. Sur fond de suppression massive d’emplois, les postes d’AED présents dans les écoles du 1er degré se verraient « transférer » dans les établissements du 2nd degré. Pour certains, le contrat ne serait pas renouvelé.
Les organisations syndicales signataires décident de demander au plus vite des audiences auprès des Recteurs des Académies de Paris, Créteil et Versailles pour exiger :
- la création de postes nécessaires
- le maintien de tous les postes existants et de tous les personnels sur ces postes
Communiqué unitaire du 22 juin 2011
CGT Educ’Action – SE UNSA – SNUDI FO – SUD Education

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avatabanana
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Message non lu par avatabanana » 25 juin 2011, 20:09:00

J'ai cru lire quelque part que la France dépense une part de son PNB 30% supérieure à celle que dépense l'Allemagne...

Faut-il dépenser plus encore ? le tonneau des Danaïdes

J'ai lu quelque part que nous avons près de trois fois plus d'écoles qu'en Allemagne ? Encore un effet de nos 36000 communes, chacun voulant la sienne...

Conséquence là où le quotient nombre d'élèves demanderait 2,3 prof on arrondi à 3

Gestion des effectifs ridicule imposée par des contraintes d'un autre âge (l'école dans la commune quelque soit la taille de la commune)


Mais comment nous changer ?

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mps
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Message non lu par mps » 25 juin 2011, 23:56:00

Comme je brille par mon sens des nuances, je ne vois pas deux mais trois catégories d'élèves :
- ceux qui vont tout seuls, et méritent de ne pas se faire exagérément ralentir, au risque d'entrer en léthargie ;
- ceux qui n'en ont rien à faire, ou sont totalement incapables, et n'ont rien à faire dans la classe : à réorienter ;
- ceux qui ont besoin d'un coup de pouce à une période déterminée.

Ceux-là ne doivent pas être largués, mais il serait bien plus fonctionnels de ne pas leur laisser ralentir les cours exagérément, et de les garder chaque jour une heure de plus pour explications à la carte du petit groupe en difficulté (5 ou 6 élèves en général).

S'ils sont 80 % de la classe, c'est probablement le prof qu'il faut flamber icon_confused

Ca, c'est pour des classes "normales" d'enfants francophones (+ éventuellement quelques étrangers déjà bien francisés)

Pour les classes d'enfants immigrés, parlant mal le français, et sortant de milieux culturellement faibles, il faudrait faire des classes spéciales, d'où chaque année les quelques pous performants rejoindraient l'école "française".

La mixité brute est une solution de facilité organisationnelle, mais un crime contre l'esprit.
C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on n'a pas tort. (Pierre Dac)

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