La fin des notes à l'école primaire ?
- sarkonaute
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quel que soit le système qu'on utilise, par exemple acquis/pas acquis/en cours d'acquisition, le gamin voudra toujours se situer par rapport aux autres (il lui suffira de demander à ses copains où ils en sont), et les parents seront toujours demandeurs d'informations sur la situation de l'enfant à l'école.
il y aura toujours ceux qui ont tout acquis, et ceux qui n'ont rien acquis ou qui acquièrent toujours au rythme de l'escargot asthmatique.
donc ça sert à rien.
il y aura toujours ceux qui ont tout acquis, et ceux qui n'ont rien acquis ou qui acquièrent toujours au rythme de l'escargot asthmatique.
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- Nombrilist
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Et comme on ne fera pas des classes de 10 élèves, la seule technique pour permettre à chacun d'avancer à son rythme est de favoriser le reboublement. Ce que l'on se refuse à faire aujourd'hui.Nombrilist a écrit : Là où l'enseignement finlandais est bon, c'est qu'aucun gamin n'est laissé sur le côté. Ils ont donc un système qui permet à chacun d'avancer à son rythme (à ne pas confondre avec un nivellement par le bas ou la moyenne, comme on a un peu tendance à faire en France).
- Nombrilist
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Evidemment, on fait redoubler les gamins qui sont en situation d'échec, pas ceux qui marchent ! Mais le redoublement est une conséquence de l'échec, pas une cause. Et bien souvent, il intervient trop tard, parce qu'on s'est refusé à faire redoubler les classes précédentes au gamin, et que les lacunes se sont accumulées. Mais sauf à faire des classes de 10 élèves, il n'y a pas d'autre alternative que le redoublement.
- Nombrilist
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L'homogénéité des classes est une nécessité. Car c'est l'hétérogénéité qui nuit au bon fonctionnement d'une classe : les bons perdent leur temps, les moins bons sont largués. Eventuellement, on peut envisager de moduler les effectifs par classe, avec des effectifs plus importants dans les classes "normales" et moindres pour les classes composées d'élèves en difficulté. Reste à voir si c'est faisable financièrement.
- Nombrilist
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- Nombrilist
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Il y a probablement des crèches ou des équivalents, mais qui ne sont pas gratuites.
Par ailleurs, sur Wiki, il est précisé qu'il y a 20000 musulmans en Finlande. On est loin des 4 ou 5 millions de musulmans de France. Cela confirme bien que les élèves finlandais sont moins "diversifiés" que les élèves français, et forcément, cette homogénéité culturelle facilite le fonctionnement du système éducatif finlandais.
Par ailleurs, sur Wiki, il est précisé qu'il y a 20000 musulmans en Finlande. On est loin des 4 ou 5 millions de musulmans de France. Cela confirme bien que les élèves finlandais sont moins "diversifiés" que les élèves français, et forcément, cette homogénéité culturelle facilite le fonctionnement du système éducatif finlandais.
- El Fredo
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Il faut savoir également que si la Finlande peut se permettre un tel système éducatif, c'est parce que comme d'autres pays tels les Pays-Bas ils ont fait très tôt le choix du partage du travail, notamment en favorisant le temps partiel choisi, tandis que la France favorisait au contraire le taux d'emploi des femmes. Ce qui fait que la proportion de familles dont les deux parents travaillent à plein temps est beaucoup plus élevée qu'en Finlande, et l'une des plus élevées en Europe. A partir de là on ne peut se passer de notre système de maternelles (que de nombreux pays nous envient d'ailleurs).
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
- sarkonaute
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Certes, mais le temps partiel, qu'il soit choisi ou pas, est une forme de précarité. Il est surprenant que tu fasses, toi, quelqu'un de gauche, la promotion du temps partiel. Limite si tu ne défends pas le retour des mères au foyer (car c'est un peu la même logique)...El Fredo a écrit : Il faut savoir également que si la Finlande peut se permettre un tel système éducatif, c'est parce que comme d'autres pays tels les Pays-Bas ils ont fait très tôt le choix du partage du travail, notamment en favorisant le temps partiel choisi, tandis que la France favorisait au contraire le taux d'emploi des femmes. Ce qui fait que la proportion de familles dont les deux parents travaillent à plein temps est beaucoup plus élevée qu'en Finlande, et l'une des plus élevées en Europe. A partir de là on ne peut se passer de notre système de maternelles (que de nombreux pays nous envient d'ailleurs).
- El Fredo
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Non, je parle bien de temps partiel choisi. Ça n'a absolument rien de précaire. Et je ne défends pas non plus le retour des mères au foyer, chacun fait son choix (ma femme est au foyer et tout le monde est content). Seulement je souligne le danger qu'il y a à vouloir adapter des modèles étrangers sans prendre en compte les spécificités sociétales de ces pays, sans parler des disparités géographiques ou démographiques. Les pays ayant fait le choix de la division des tâches auront naturellement besoin de moins de structures d'accueil de la petite enfance que les pays ayant fait le choix de la parité. Conclusion : le modèle finlandais est inadaptable à la France, du moins en ce qui concerne la petite enfance.
Et puis l'émancipation c'est la possibilité de faire son choix, pas de subir un modèle dominant. Je vois bien les regards des autres femmes qui travaillent quand la mienne dit qu'elle est au foyer, c'est une forme d'oppression à l'envers.
Et puis l'émancipation c'est la possibilité de faire son choix, pas de subir un modèle dominant. Je vois bien les regards des autres femmes qui travaillent quand la mienne dit qu'elle est au foyer, c'est une forme d'oppression à l'envers.
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