Qu'en pensez vous ?
C'est un des grands succès de la construction européenne. Depuis 1987, 4,4 millions de jeunes européens sont partis à l'étranger grâce au programme d'échange universitaire Erasmus. L’Espagne reste la destination favorite.
«Pour Lucie et Maarten, l'Union européenne, ça n'a pas pris 50 ans.» «Partir pour un diplôme, revenir avec bien plus.» Cette campagne publicitaire, qui s'affichait sur les murs du métro parisien ces dernières semaines, aurait pu être commanditée par Erasmus. Le dispositif d'échange universitaire, qui a fêté ses trente ans en 2017, constitue l'une des grandes réussites de la construction européenne. Apprentis, demandeurs d'emplois, enseignants-chercheurs ou jeunes professionnels peuvent désormais en bénéficier, mais les étudiants restent son cœur de cible. En 2016, ils étaient 312 347 à être partis dans l'un des 33 pays participants. Les 28 États membres de l'Union européenne ainsi que cinq pays limitrophes (la Norvège, l'Islande, le Lichtenstein, la Macédoine et la Turquie) sont en effet intégrés au dispositif.
(...)
«Les partenariats avec les établissements d'Europe du Nord ou de l'Est qui ont développé des cursus en anglais nous permettent de pallier à la difficulté de trouver des places en Grande-Bretagne ou en Irlande», explique Arnaud Misériaux, chef du service des relations et des partenariats internationaux à l'École nationale supérieure d'architecture de Paris-Val de Seine. «Beaucoup de nos étudiants se reportent sur les Pays-Bas, ou dans les pays où les cursus anglophones sont de qualité : en Russie, en Inde...», confirme Annie Soriot, directrice des relations internationales à l'université Paris I. Les universités britanniques tendent à limiter leurs places ouvertes aux étudiants Erasmus, car, comme le note Magali Ballatore, «"recruter" des étrangers extra-européens est une stratégie des plus rentables alors que les Erasmus s'acquittent de ces frais dans leurs universités d'origine.» Si le Royaume-Uni pouvait proposer autant de places que souhaitées par les étudiants, il serait sans doute la première destination des Européens.
(...)
2020, année charnière pour le dispositif
Si son succès n'est plus à démontrer, le programme Erasmus s'apprête à vivre en 2020 deux échéances cruciales : la signature de la nouvelle charte de coopération entre établissements pour la période 2020-2027, et le Brexit. «Nous observons déjà un effet Brexit», évoque Marc Desmet, vice-président de l'Université de Tours, chargé des relations internationales. «Nos étudiants se préparent avant même les établissements : on observe un report des départs sur l'Espagne, avec un tropisme andalou assez fort. Une vingtaine de nos accords avec les établissements britanniques sont cependant maintenus, d'autant que nos étudiants ont la chance de bénéficier de bourses régionales.»
Pour bon nombre d'établissements en effet, les partenariats avec les universités britanniques sont signés dans le cadre du programme Erasmus. «Avec le Brexit, les conditions d'Erasmus pourraient ne plus s'appliquer, ce qui pose la question des frais d'inscriptions et des bourses», souligne Annie Soriot de Paris I. «Nous reprenons donc contact avec l'ensemble de nos correspondants britanniques pour contractualiser directement nos partenariats». En creux de ses démarches, c'est une conséquence supplémentaire du Brexit qui se dévoile pour les étudiants français : un renforcement des inégalités d'accès aux établissements britanniques.
https://www.lefigaro.fr/fig-data/erasmus/
Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
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Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
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Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
Les français partent plus que les autres... Franchement je ne sais pas trop quoi conclure de ça. J'ai lu l'article et je ne suis pas trop sûr de savoir si eux-mêmes ont des conclusions.
Surtout quand on compare avec le pays qui reçoit le plus: l'Espagne. Qu'est-ce qui les attirent? Est-ce le coût de la vie? le soleil? le faite qu'ils produisent beaucoup de vin? la légalité de la prostitution?
Si c'est la qualité de l'éducation ça mets un coup de pieds dans les théories de l'austérité c'est le mal absolue que j'ai entendu des milliers de fois.
Surtout quand on compare avec le pays qui reçoit le plus: l'Espagne. Qu'est-ce qui les attirent? Est-ce le coût de la vie? le soleil? le faite qu'ils produisent beaucoup de vin? la légalité de la prostitution?
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Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
17% des étudiants ERASMUS vont en Espagne. 83% n'y vont pas.
Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
Moi non plus, je ne sais pas trop quoi en penser. Les étudiants français sont-ils vraiment animés par un idéal européen, ou bien sont-ils attirés par la perspective d'aller faire la bringue à Ibiza ou d'aller voir des prostituées pas chères à la Jonquera ?
Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
S'agissant d'étudier le fion des p...., je prendrais Prague ou Budapest tant qu'à faire.
L'Espagne a deux attraits: a/ l'aspect linguistique et culturel qui permet d'afficher un certain niveau en castillan pour son futur job à l'international. b/ les universités de Madrid, Barcelone, Valence, Séville ou Saragosse sont décentes en terme de niveau, y compris en ingénierie et technologie.
L'Espagne a deux attraits: a/ l'aspect linguistique et culturel qui permet d'afficher un certain niveau en castillan pour son futur job à l'international. b/ les universités de Madrid, Barcelone, Valence, Séville ou Saragosse sont décentes en terme de niveau, y compris en ingénierie et technologie.
Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
L'Espagne ne se limite pas aux plages ou aux prostitués, c'est une remarque de vieux kon qui ne connaît pas grand-chose au pays.
Le pays offre des conditions d'accueil satisfaisantes pour les étudiants, avec effectivement un coût de la vie moins élevé qu'en France et dans les pays d'Europe du Nord. Et, disons-le, la vie étudiante y est plus attrayante. Je ne sais pas si les plages et les prostitués y sont pour quelque chose, parce qu'on observe la même chose en Allemagne.
Si on veut viser le top des universités, il faudrait étudier à Londres ou en Suisse. Mais allez trouver un logement abordable à Londres ou en Suisse.
Le pays offre des conditions d'accueil satisfaisantes pour les étudiants, avec effectivement un coût de la vie moins élevé qu'en France et dans les pays d'Europe du Nord. Et, disons-le, la vie étudiante y est plus attrayante. Je ne sais pas si les plages et les prostitués y sont pour quelque chose, parce qu'on observe la même chose en Allemagne.
Si on veut viser le top des universités, il faudrait étudier à Londres ou en Suisse. Mais allez trouver un logement abordable à Londres ou en Suisse.
Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
En effet, Ibiza n'est pas l'Espagne, et voir l'Espagne à travers ses plages et ses gonzesses est très réducteur voire un brin méprisant.
Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
Je n'ai pas dit que l'Espagne se limite aux plages et aux prostituées. Je dis juste que ce critère existe probablement pour un grand nombre d'étudiants qui partent là-bas.Spartiate a écrit : ↑27 déc. 2019, 15:51:21L'Espagne ne se limite pas aux plages ou aux prostitués, c'est une remarque de vieux kon qui ne connaît pas grand-chose au pays.
Le pays offre des conditions d'accueil satisfaisantes pour les étudiants, avec effectivement un coût de la vie moins élevé qu'en France et dans les pays d'Europe du Nord. Et, disons-le, la vie étudiante y est plus attrayante. Je ne sais pas si les plages et les prostitués y sont pour quelque chose, parce qu'on observe la même chose en Allemagne.
Si on veut viser le top des universités, il faudrait étudier à Londres ou en Suisse. Mais allez trouver un logement abordable à Londres ou en Suisse.
Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
Même ça, je n'en suis pas sûr. Il est clair que l'Espagne a un soft power incommensurable mais j'ai envie de dire que les étudiants qui vont en Espagne ont les mêmes motivations que les étudiants étrangers qui vont en France (même si ça doit être moins vrai aujourd'hui). Ils ont une vision assez romancée du pays, mais je ne crois pas que la grande majorité y voit pour du farniente. Pour découvrir le pays assurément, pour avoir le loisir de pratiquer la langue, mais c'est aussi à ça que sert Erasmus, je ne pense pas qu'on peut leur en faire le reproche et qu'on peut les réduire à des fainéants.
Parce que si on va par là, les étudiants qui vont aux Pays-Bas y vont pour fumer le joint en toute liberté.
En tout cas, si j'avais eu la chance de bénéficier du programme Erasmus, je ne serais pas constamment resté le nez dans les bouquins, c'est une expérience à vivre sous toutes ses coutures.
Parce que si on va par là, les étudiants qui vont aux Pays-Bas y vont pour fumer le joint en toute liberté.
En tout cas, si j'avais eu la chance de bénéficier du programme Erasmus, je ne serais pas constamment resté le nez dans les bouquins, c'est une expérience à vivre sous toutes ses coutures.
- Jeff Van Planet
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Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
dans l'article il y a une infographie qui montre (en image) que l'Espagne est le pays qui accueille le plus d'étudiant erasmus. Autrement dit aucuns ne fait plus que 17%. Majorité n'implique logiquement pas majorité absolue. Moi en tous cas ça me semble logique.Nombrilist a écrit : ↑27 déc. 2019, 14:13:2017% des étudiants ERASMUS vont en Espagne. 83% n'y vont pas.
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Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
[Edit : Pas utile ce genre d'image]
Modifié en dernier par Jeff Van Planet le 28 déc. 2019, 08:13:00, modifié 1 fois.
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Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
Mais j'avoue que la façon de vivre qui se pratique en Espagne, le breack de l'après midi (la siesta qui se perd de plus en plus) qui permet d'avoir une vie nocturne plutôt cool doit jouer dans l'attractivité du pays. Entre se tapper un hiver à -30°C avec 15 Cm de neige en Lituanie et un hiver doux en Espagne forcément le choix n'est pas si dure.
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Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
J'ai été surpris par le nombre de turcs, persuadé, visiblement à tort que le système concernait l'UE. Il semble que la Turquie fasse partie du lot en raison de ses velléités passées à vouloir y rentrer. Comme les pays européens cotisent pour le projet, j'aimerais savoir si c'est le cas de la Turquie.
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Re: Les étudiants français, champions des départs en Erasmus
En bon français, si tu dis simplement majorité, ça sous-entend majorité absolue, surtout avec les généralités que tu en as tirées derrière.Jeff Van Planet a écrit : ↑28 déc. 2019, 08:03:16dans l'article il y a une infographie qui montre (en image) que l'Espagne est le pays qui accueille le plus d'étudiant erasmus. Autrement dit aucuns ne fait plus que 17%. Majorité n'implique logiquement pas majorité absolue.Nombrilist a écrit : ↑27 déc. 2019, 14:13:2017% des étudiants ERASMUS vont en Espagne. 83% n'y vont pas.
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