Des manifestations de soutien ont été organisées un peu partout en France, et comme il est d'usage dans notre pays, ces manifestations n'ont pas pu se dérouler sans violences :Ce que l'on sait de l'immolation par le feu d'un étudiant à Lyon
Un jeune homme de 22 ans s'est immolé par le feu en pleine rue, devant un restaurant universitaire. Son pronostic vital est engagé.
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Deux observations :Intrusion au ministère, conférence de Hollande annulée… : une journée d’actions pour dénoncer la précarité étudiante
Quatre jours après qu’un jeune homme de 22 ans s’est immolé par le feu à Lyon, des manifestants ont brièvement pénétré dans l’enceinte du ministère de l’enseignement supérieur mardi soir.
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- On notera que des manifestants se sont permis de brûler des livres, d'empêcher une conférence, de saccager des bâtiments publics. On notera encore, s'il en était besoin, que les gens qui manifestent en France font souvent preuve d'une conception très particulière de la liberté d'expression, et qu'ils ont beaucoup de mal à accepter la contradiction. Manifester pacifiquement : en France, on ne sait pas faire.
- Le gouvernement se retrouve en difficulté politique, obligé d'apporter des réponses aux difficultés sociales des étudiants. On verra si le mouvement dure, avec son cortège de violences. Mais si tel est le cas, il n'aura d'autre choix que d'acheter la paix sociale en lâchant quelques milliards d'euros. Ainsi va la France, pays où il ne se passe jamais une semaine sans mouvement social visant à réclamer des dépenses publiques supplémentaires, et où le gouvernement n'a d'autre choix que de desserrer les cordons de la bourse pour calmer la colère. En France, un gouvernement est obligé d'annoncer régulièrement des dépenses publiques supplémentaires pour acheter la paix sociale. Comment gouvernement rigoureusement le pays dans ces conditions ?