Infiltrées par les syndicats d’étudiants, noyautées par des groupuscules «indigénistes», paralysées par la lâcheté de la hiérarchie de l’enseignement supérieur, les facultés et certaines grandes écoles sont aujourd’hui le théâtre d’un bras de fer idéologique. Les pressions et menaces y sont fréquentes et tous les coups semblent permis.
Voie royale vers les grandes écoles, le cycle pluridisciplinaire d’études supérieures (CPES) se targue d’offrir à l’élite des bacheliers «le meilleur de l’université et de la classe préparatoire» depuis sa création, en 2012. On y entre sur dossier, en général après avoir décroché une mention «très bien» au bac. C’est ce qu’a fait Abel*, 18 ans, qui se destine à Normale sup. Il s’est inscrit dans la filière Humanités. La première année du CPES se déroule à Henri-IV, dont les prépas se classent parmi les meilleures de France. Et qu’apprend-on dans ce temple du savoir, au gré des cours d’«histoire globale» ou de «sociologie des inégalités»?
«Qu’il existe un racisme d’Etat, qu’il faut déblanco-centrer et déseuropéano-centrer l’histoire, que la statuaire grecque est essentiellement phallocratique ou, encore, que les tableaux de la Renaissance italienne sont marqués d’un genrisme patent», raconte Abel, qui n’en est toujours pas revenu. La machine à laver les cerveaux tourne à plein régime, tant et si bien que les élèves crient spontanément à l’«appropriation culturelle» quand un prof tente de leur expliquer comment Picasso et Braque se sont inspirés des arts premiers - qu’il est politiquement incorrect d’appeler arts «primitifs».
Voyant le désarroi d’Abel, un agrégé de grec et de latin compatissant lui a donné ce conseil de survie: «Dans des écoles d’excellence, il faut se cacher pour lire Joseph de Maistre, Taine ou Bainville.» Car, une fois passés les très sélectifs concours de Normale sup, Sciences Po, l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), HEC ou même Polytechnique, l’endoctrinement continue. On s’inspire des «études de genre», qui considèrent les sexes masculin et féminin comme de pures «constructions sociales», de la «laïcité inclusive» prônée par le sociologue Jean Baubérot, dont le premier objectif est de combattre l’«islamophobie», du «décolonialisme», voire de l’«indigénisme» pratiqué par le Parti des Indigènes de la République (PIR) de Houria Bouteldja, pour qui le monde se sépare entre «dominés» et «dominants».
La stratégie à l’œuvre repose sur le principe de l’«intersectionnalité» des luttes contre les «discriminations croisées»: racisme, sexisme, homophobie, transphobie, etc. Ses adeptes propagent une vision du monde racialiste, prônent l’écriture inclusive - que le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a bannie des manuels scolaires - et la non-mixité. Quant à leurs méthodes, elles vont de la séduction à l’intimidation, en passant par toutes les formes de pression.
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(payant) http://premium.lefigaro.fr/actualite-fr ... n-20190510
Putain !


Nos futures élites..
Il nous faut un McCarthy pour débarrasser l'état de toutes ces m.... ! et vite.