Et bien tu as ou eu de la chance, ou eu suffisamment de force de caractère pour faire face, ou ..60 ans
À titre perso j'ai été confronté a ça (surtout au collège ) et mes amis profs me confirment ce problème.
Et bien tu as ou eu de la chance, ou eu suffisamment de force de caractère pour faire face, ou ..60 ans
Le collège, pour moi c'était il y a 25 ans. Bien sur, certains avaient des "Nike air" ou des "Fila" pour faire comme Jordan ou Scottie Pippen, ou des "cinq cent ouane" pour faire comme MC Solaar. Mais jamais jamais jamais personne ne s'est moqué des fringues de quiconque. Et j'habitais en banlieue parisienne avec des gamins pas sympas du tout. Et bien sur, je ne portais pas de vêtement de marque. Ma famille mettait le peu d'argent qu'elle avait ailleurs.
Je commencais a me sentir seul face a ce deballage de "ca ne m'est jamais arrivé"!johanono a écrit : ↑06 mai 2017, 18:17:21Dans tous les collèges de France, les gamins sont très durs entre eux. Si tu n'as pas des fringues ou un sac de la marque à la mode, tu passes pour un ringard, et tu es exclu du groupe. Et de fait, beaucoup de gamins font pression sur leurs parents pour se faire acheter les trucs à la mode pour être comme les autres et ainsi se faire accepter. C'est valable partout. J'ai connu ça. Et je pense que presque tout le monde a connu ça. C'est la dictature des marques. L'uniforme permet d'échapper à cette dictature des marques, et j'étonne que quelqu'un qui se dit de gauche refuse cela.
J'étais dans un collège de banlieue parisienne : une banlieue "moyenne", ni pourrie, ni aisée. Dans mon collège, celui qui n'avait pas les "Nike air" ou les "Reebok" était assez vite isolé. Alors j'étais un peu conditionné par des parents qui m'expliquaient qu'acheter des trucs de marque n'était pas un objectif en soi. Donc je n'avais pas ces trucs de marque, j'étais donc plutôt isolé, mais je m'en foutais un peu, car j'étais un peu "solitaire". Mais beaucoup de gamins ne s'en foutent pas et ont des parents un peu moins "fermes" sur la question : cette pression sociale peut donc générer des tensions.Nombrilist a écrit : ↑06 mai 2017, 18:27:36Le collège, pour moi c'était il y a 25 ans. Bien sur, certains avaient des "Nike air" ou des "Fila" pour faire comme Jordan ou Scottie Pippen, ou des "cinq cent ouane" pour faire comme MC Solaar. Mais jamais jamais jamais personne ne s'est moqué des fringues de quiconque. Et j'habitais en banlieue parisienne avec des gamins pas sympas du tout. Et bien sur, je ne portais pas de vêtement de marque. Ma famille mettait le peu d'argent qu'elle avait ailleurs.
@johanono no, je ne sais pas où tu as vécu, mais crois-moi, ce n'est pas la norme. D'ailleurs, question pour vous tous. Poussons le raisonnement. Même en admettant que l'on adopte l'uniforme à l'école, ce problème que vous évoquez, des enfants qui se moqueraient des autres, se prolongerait forcément en dehors de l'école. Pour mettre tout le monde d'accord, on impose donc l'uniforme en toutes circonstances ?
Faudrait peut-être arrêter de toujours tout ramener au nazisme dès que quelqu'un parle d'autorité, de codes sociaux ou de nation !karoline a écrit : ↑06 mai 2017, 11:36:22Nous nous dirigeons surtout vers une période d'avant-guerre du siècle dernier où les interdictions qui concernaient la liberté des citoyens devenaient "raisonnables", l'interdiction de certaines styles de musiques, le combat contre le tabac, contre l'immigration, contre certaines sexualités, contre certains vêtements........
Moi non plus dans mon jeune âge.Nombrilist a écrit : ↑05 mai 2017, 20:27:06Je n'ai jamais eu ni vêtement de marque, ni uniforme. Il n'y a aucune, mais alors aucune obligation à acheter des vêtements de marque à ses enfants.
Il y a trop de liberté à quel point de vue et dans quel domaine?Logos a écrit : ↑06 mai 2017, 21:46:32Pour moi le moment charnière de Mai 68 a fait passer la société d'un extrême à l'autre. On est passé d'une société trop rigide à une société trop bordélique. Une société où le collectif était trop dominant, à une société où il est en voie d'extinction. Il faut retrouver un équilibre. La demande de plus d'autorité n'est pas une aspiration au totalitarisme. C'est la volonté de retour à un certain équilibre entre l'ordre et la liberté.
Donc c'est bien ce que je dis : si on veut mettre en place un code vestimentaire, les parents d'élèves seront les plus difficiles à convaincre.Val-de-Marne. La directrice interdit le short à l’école aux fillettes
Les parents d’élèves d’une école de Vincennes, Val-de-Marne, ont protesté contre l’interdiction qui a été faite aux fillettes de porter un short, malgré les températures élevées des derniers jours. La directrice de l’établissement a expliqué à des élèves de CM2 qu’elles ne devaient pas porter de short, notamment car « elles avaient ou allaient avoir leurs règles ».
Article complet sur http://www.ouest-france.fr/education/ec ... es-5037469
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