Une fusillade dans un lycée de Grasse (Alpes-Maritimes) a fait dix blessés légers, dont quatre touchés par des plombs. Un élève du lycée, âgé de 17 ans, a été interpellé avec plusieurs armes.
Que s'est-il passé?
Aux alentours de 12h40, un assaillant est rentré dans le lycée Tocqueville de Grasse et a ouvert le feu sur plusieurs élèves et sur le proviseur. Benjamin, 16 ans, a raconté ce qu'il a vu à Nice Matin : "Vers 12h40, j'étais assis en train de finir de manger. J'ai entendu une grosse détonation puis deux autres. Je me suis tourné et j'ai vu quelqu'un dans la cour avec un fusil à pompe en train de tirer. Il tirait à travers les fenêtres des salles de classes qui donnent sur la cour. Quand j'ai vu ça, je suis parti en courant."
Marianna, élève au lycée Tocqueville, a également témoigné auprès de France Bleu : "On a entendu 'alerte attentat'. À ce moment-là, on s'est tous mis sous les tables et on a attendu les policiers. Je voulais fermer les fenêtres, je me suis mise à la fenêtre pour la fermer et j'ai vu un lycéen. Il m'a regardée dans les yeux et il a tiré en l'air et j'ai fermé la fenêtre et je me suis mise sous la table. [...] On a bloqué la porte avec un placard pour ne pas qu'il puisse rentrer et des policiers sont venus et ont frappé à la porte, ils sont allés dans les salles où il y avait d'autres élèves et on nous a fait sortir accroupis contre le mur pour nous mettre en sécurité".
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Lors d'une conférence de presse, la procureure de la République a expliqué que ses motivations semblaient être "liées (à ses) mauvaises relations" avec d'autres élèves. La magistrate a confirmé qu'il n'y avait "aucun lien avec une entreprise terroriste". "C'est l'acte fou d'un jeune homme fragile et fasciné par les armes à feu", avait déclaré peu avant, sur place, la ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem. "Le proviseur s'est précipité" vers l'agresseur lorsqu'il a sorti son arme "pour tenter de le raisonner", a-t-elle raconté, qualifiant cette action d'"héroïque". "Nous sommes passés à côté du pire", a-t-elle encore estimé.
La procureure de la République a précisé que le jeune homme n'avait opposé "aucune résistance" lors de son arrestation. Il a été placé en garde à vue pour "tentatives d'assassinats".
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Fusillade dans un lycée à Grasse : la piste terroriste exclue
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Fusillade dans un lycée à Grasse : la piste terroriste exclue
Bonjour,
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Re: Fusillade dans un lycée à Grasse : la piste terroriste exclue
Alors si la piste terroriste est exclue, nous voilà rassurés. Il y a, depuis quelques années, une violences grandissante dans les établissements scolaires. Il y a encore eu, récemment, une émeute dans un lycée à Saint-Denis, sans que pas grand monde ne s'en émeuve. Mais tout cela n'est pas bien grave, pour certains. Le principal est que la piste terroriste soit exclue. Dormez, braves gens.
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Re: Fusillade dans un lycée à Grasse : la piste terroriste exclue
C'est le fils d'un élu municipal Front National le coupable. Et les armes, il les a trouvé dans la famille.
Encore une victime des adorateurs de la Violence. Conditionné par la famille.
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"La mer était très forte. Je pense qu'il était bien trop vieux pour aller à la pêche aux maquereaux".
Feu Dédé la fleur; bien souffrant (Ouessant) et Yann Tiersen (mondialement connu).
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Re: Fusillade dans un lycée à Grasse : la piste terroriste exclue
Par «ressentiment», le tireur de Grasse voulait tuer 8 à 14 de ses camarades de lycée
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