Bizutage : le jour où Rudy a dit non

Venez nous parler des problèmes de nos écoles ( service minimum, l'accueil des enfants, effectifs dans les classes ... )
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Cheshire cat
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Re: Bizutage : le jour où Rudy a dit non

Message non lu par Cheshire cat » 24 janv. 2014, 10:46:32

Ramdams » 23 Nov 2013, 16:31:11 a écrit :Ce sont surtout les filières "branchées", soit privées soit là où il y a beaucoup de fils et fille à papa. Je ne caricature pas. Dans ma fac publique de province, il n'y a jamais eu de soirées qui ont ainsi mal tourné... Lorsque j'ai fait mes études de communication par contre (toujours dans le public certes), ça craignait davantage.
Je dirais plutôt les endroits élitistes.
C'est aussi le cas dans certaines unités militaires, dans certains clubs sportifs, il y a eu un scandale chez les pompiers de Paris qui sont l'élite des pompiers ...
C'est ainsi que sont formées les élites en France et dans d'autres pays.
“On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres. ”
Oscar Wilde

freeze
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Re: Bizutage : le jour où Rudy a dit non

Message non lu par freeze » 24 janv. 2014, 20:01:36

m'étonne pas que l'on soit dans la m..... avec des élites de la sorte ^^

Nico37
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Re: Bizutage : le jour où Rudy a dit non

Message non lu par Nico37 » 11 mars 2014, 14:38:30

Cheshire cat » Ven 24 Jan 2014 - 11:46 a écrit :
Ramdams » 23 Nov 2013, 16:31:11 a écrit :Ce sont surtout les filières "branchées", soit privées soit là où il y a beaucoup de fils et fille à papa. Je ne caricature pas. Dans ma fac publique de province, il n'y a jamais eu de soirées qui ont ainsi mal tourné... Lorsque j'ai fait mes études de communication par contre (toujours dans le public certes), ça craignait davantage.
Je dirais plutôt les endroits élitistes.
C'est aussi le cas dans certaines unités militaires, dans certains clubs sportifs, il y a eu un scandale chez les pompiers de Paris qui sont l'élite des pompiers ...
C'est ainsi que sont formées les élites en France et dans d'autres pays.
Exact, à nous de nous en passer :!: Vive l'éduc' pop' :!:
Sept étudiants condamnés pour bizutage à 140 à 210 heures de travaux d’intérêt général 12/11

7 étudiants lillois responsables du violent bizutage en octobre 2013 d’une jeune fille au lycée Faidherbe ont été condamnés ce mercredi.

Les sept étudiants qui ont bizuté une jeune fille du lycée lillois Faidherbe ont été condamnés ce mercredi à des peines de travaux d'intérêt général.

(...)

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politicien
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Re: Bizutage : le jour où Rudy a dit non

Message non lu par politicien » 24 sept. 2016, 10:22:55

Bonjour,
« Après le vote de la loi de 1998, on s’était dit que les actes de bizutage allaient cesser. Force est de constater qu’on avait un peu rêvé. » Marie-France Henry, la présidente du Comité national contre le bizutage (CNCB), se veut réaliste en cette rentrée universitaire 2016. Et pour cause : la valse des week-ends d’intégration dans les établissements d’enseignement supérieur commence à peine que déjà, des signalements de bizutages sont remontés au CNCB. Huit faits au total, au sein d’établissements très divers – établissements privés catholiques, école vétérinaire, école d’infirmières ou d’agriculture, etc.

La pratique est pourtant formellement interdite depuis la loi du 17 juin 1998 qu’avait portée Ségolène Royal, alors ministre de l’enseignement scolaire. L’article 225-16-1 du code pénal parle de délit de bizutage lorsque des « actes humiliants ou dégradants » sont commis dans les milieux scolaires ou socio-éducatifs. Une modification apportée au début de l’année 2016 y ajoute le fait d’amener à une consommation « excessive » d’alcool.

« Hors les cas de violences, de menaces ou d’atteintes sexuelles, le fait pour une personne d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants ou à consommer de l’alcool de manière excessive, lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaire et socio-éducatif est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. » (art. 225-16-1 - version 2016)

(...)

Des « preuves » difficiles à apporter
Reste que cette définition large du bizutage rend difficile l’application de la loi. « La qualification pénale est faite de telle sorte que les preuves sont hyper difficiles à apporter, que les juges sont un peu perdus », commente Solène Debarre, avocate au barreau de Paris, chargée de plusieurs dossiers traitant de bizutage. Ce qui est « dégradant » pour une personne ne le sera pas nécessairement pour quelqu’un d’autre. Et les victimes ont pu « accepter » l’humiliation pour faire partie du groupe, sans même s’en apercevoir. C’est ce qui explique que la loi élude la question du consentement, pour ne juger que les faits : « contre son gré ou non ».

(...)

http://www.lemonde.fr/campus/article/20 ... 01467.html
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Cheshire cat
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Re: Bizutage : le jour où Rudy a dit non

Message non lu par Cheshire cat » 27 sept. 2016, 17:33:09

Les autoritaires sont toujours d'anciens obéissants.
Cela fait partie du dressage.
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