Les études d’ingénieurs se démocratisent
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Re: Les études d’ingénieurs se démocratisent
Mais il n'y a pas que des ingénieurs dans l'informatique ?
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Re: Les études d’ingénieurs se démocratisent
Vous voyez bien qu'il y a eu des évolutions, et non des moindres, avec de plus une chute des coûts!Narbonne a écrit :J'ai effectivement commencé par des cartes perforées sur IBM, NCR, GE et Bull, de l'assembleur et puis du traitement de texte en batch ...
Et il y a encore des restes, le JCL est toujours une image carte perforée ( les // permettaient à la machine de comprendre que c'était du jcl et pas un programme)
Maintenant, je suis sur très gros système IBM, mini et micro (la chaîne complète).
Re: Les études d’ingénieurs se démocratisent
C'est l'habillage, pas le fondamental :!: Que cela aille plus vite soit plus joli et moins cher ne change rien. Et c'est là où je comprends la différence que fait Narbonne : il y a d'un côté les informaticiens et de l'autre des techniciens et commerciaux. Une amie ingénieure diplômée en Russie et en France et travaillant dans la sous-traitance alterne entre les deux niveaux de travail et il est clair que ce qu'elle fait pourrait partiellement être fait par un BTS...spitfire a écrit :Ceux qui travaillent dans le domaine apprécieront votre aveuglement... Vous niez l'évidence et vous caricaturez totalement votre domaineNarbonne a écrit :Ca fait 40 ans que je suis dans l'informatique, c'est vous le comique.
La miniaturisation n'est pas le moindre des défis et il n'y a pas eu que cela. il faut y ajouter les capacités des stockages, la fréquence des microprocesseurs, les écrans plasmas, la communication, le web, la diminution des coûts etc...
Re: Les études d’ingénieurs se démocratisent
A ce niveau là, ce n'est plus le fondamental! Je vous rappelle qu'il y a 40 ans, beaucoup de technologies pas n'exitsaient pas même pas à l'état embryonnaire (les brevets sur les disques durs sont venus après par exemple) et je ne parle pas de tout ce qui concerne les communications et la portabilité!Nico37 a écrit :
C'est l'habillage, pas le fondamental :!:
Que cela aille plus vite soit plus joli et moins cher ne change rien.
Ah bon?????
Drôle de conception de l'industrie! surtout que les écarts dépassent largement le 1 pour 1 million!
Même autrefois, les ingénieurs faisaient un partie detravail qui aurait pu être fait par un technicien. Rien de changé sur ce plan là sauf la productivité beaucoup plus importante aujourd'hui et la part de l'ingénieur consacré au travail d'ingénieur qui a fortement augmenté!Et c'est là où je comprends la différence que fait Narbonne : il y a d'un côté les informaticiens et de l'autre des techniciens et commerciaux. Une amie ingénieure diplômée en Russie et en France et travaillant dans la sous-traitance alterne entre les deux niveaux de travail et il est clair que ce qu'elle fait pourrait partiellement être fait par un BTS...
- El Fredo
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Re: Les études d’ingénieurs se démocratisent
Narbonne a écrit :Les constants bouleversements de l'informatique c'est du pipeau. En réalité, il ne sait pas passé grand chose côté software et côté hardware simplement de la miniaturisation.
On est toujours avec des 0 et des 1.
Tehehehe. Peut-être que dans l'informatique de gestion à la papy ça n'a pas bougé tant que ça, mais il suffit de consulter les offres d'emploi d'aujourd'hui et de les comparer à celles d'il y a quelques années pour réaliser que les compétences exigées ne sont pas du tout les mêmes, et je parle bien sûr des offres pour ingénieurs débutants et juniors (pour les seniors comme moi les critères sont bien entendu différents et sont plus basés sur l'expérience). En gros, dans ce secteur le paysage technologique change constamment sur un rythme de 5 ans environ : langages, systèmes, applications, bibliothèques, environnements de développement, méthodologies, paradigmes, etc. Je serais incapable de postuler aux offres d'emploi que je publie si je devais me présenter avec mon seul diplôme de fin d'études. Rien qu'un exemple, à mon époque Java n'existait même pas, et C++ était le futur de l'informatique. Maintenant quasiment plus personne n'étudie C++ en école, tout le monde est passé à Java. Quant au monde du web, le rythme d'évolution est encore plus délirant.Narbonne a écrit :J'ai effectivement commencé par des cartes perforées sur IBM, NCR, GE et Bull, de l'assembleur et puis du traitement de texte en batch ...
Et il y a encore des restes, le JCL est toujours une image carte perforée ( les // permettaient à la machine de comprendre que c'était du jcl et pas un programme)
Maintenant, je suis sur très gros système IBM, mini et micro (la chaîne complète).
Pour ce qui est du software, il ne s'est pas passé grand chose, vraiment ? La virtualisation, la compilation JIT, l'optimisation dynamique façon LLVM, le trace tree compiling, etc.
Pour ce qui est du hardware, la vraie révolution c'est les plateformes mobiles qui sont désormais suffisamment puissantes pour qu'on puisse développer des applications ergonomiques et réactives en pur HTML + Javascript sans avoir à faire de code natif optimisé. Le moindre téléphone mobile ridiculise les bêtes de courses des années 90-2000 qui auraient les pires difficultés à faire tourner la moindre démo jQuery Mobile. Et c'est moins dû à la miniaturisation qu'à l'irruption du multicoeur côté hard et aux formidables optimisations des moteurs web par les Google et autre Mozilla côté soft.
Les petits gars qui sortent en ce moment des écoles d'ingénieurs et qui bidouille des applis mobiles dans leurs piaules avaient peut-être plus de mal que moi à résoudre des équations différentielles (ce dont tout le monde se contrefout), mais ils en savent beaucoup plus que moi sur les technologies actuelles, celles sur lesquelles les embauches se font en ce moment. Et ils ont la culture du mouvement perpétuel que n'ont visiblement pas les papys de l'informatique de gestion.
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
- Narbonne
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Re: Les études d’ingénieurs se démocratisent
Depuis le début je fais aussi bien de l'informatique scientifique que de la gestion.
Comme effectivement c'est une montagne de changer de langage, système...pour les nouveaux ingénieurs, les offres d'emploi précisent exactement ce qui est souhaité. Cet argument va dans mon sens. Avant les offres d'emploi indiquaient "informaticien", puis " compétences souhaitées" et maintenant "compétences obligatoires".
Si passer de C++ à Java, de passer d'un système d'exploitation à un autre est difficile c'est qu'on n'est pas un ingénieur, c'est pas plus compliqué que cela.
Comme effectivement c'est une montagne de changer de langage, système...pour les nouveaux ingénieurs, les offres d'emploi précisent exactement ce qui est souhaité. Cet argument va dans mon sens. Avant les offres d'emploi indiquaient "informaticien", puis " compétences souhaitées" et maintenant "compétences obligatoires".
Si passer de C++ à Java, de passer d'un système d'exploitation à un autre est difficile c'est qu'on n'est pas un ingénieur, c'est pas plus compliqué que cela.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
- El Fredo
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Re: Les études d’ingénieurs se démocratisent
Ce n'est pas une question de difficulté à le faire, c'est une question d'expérience et de montée en compétences. Les personnels recrutés doivent être immédiatement opérationnels et justifier d'une expérience significative. Or vu la balkanisation des technologies et leur complexification ça implique soit de se spécialiser dans un domaine particulier, soit de s'auto-former en continu. Et qui dit auto-formation en continu dit secteur en constant bouleversement. CQFD.
Tu parles de passer de C++ à Java comme si c'était facilité par la proximité des langages, mais rien n'est plus faux (surtout vu le nombre de chausse-trappes causé par cette fausse proximité syntaxique). Le langage n'est pas tout, ce qui fait vraiment la différence ce sont les bibliothèques systèmes. Passer du C++ à Java c'est peut-être comme passer de l'italien à l'espagnol, mais passer de la STL à l'API Java standard c'est plutôt comme passer de l'hébreu au chinois, et ça nécessite des mois voire des années de pratique. Tout simplement parce que les méthodes de travail ne sont pas du tout les mêmes.
Tu parles de passer de C++ à Java comme si c'était facilité par la proximité des langages, mais rien n'est plus faux (surtout vu le nombre de chausse-trappes causé par cette fausse proximité syntaxique). Le langage n'est pas tout, ce qui fait vraiment la différence ce sont les bibliothèques systèmes. Passer du C++ à Java c'est peut-être comme passer de l'italien à l'espagnol, mais passer de la STL à l'API Java standard c'est plutôt comme passer de l'hébreu au chinois, et ça nécessite des mois voire des années de pratique. Tout simplement parce que les méthodes de travail ne sont pas du tout les mêmes.
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