Les succès électoraux de LFI doivent beaucoup à la personnalité de Mélenchon. Il est possible qu'avec le retrait de Mélenchon, LFI retrouve une audience électorale un peu plus faible à l'avenir.Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
La confirmation que Jean-Luc Mélenchon ne se représenterait pas à la présidentielle en 2027 pose la question délicate et pour certains "prématurée" de sa succession, au sein d'une France insoumise confortée à gauche par son gros score du premier tour.
suite
Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
- Nombrilist
- Messages : 63371
- Enregistré le : 08 févr. 2010, 00:00:00
Re: Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
C'est ce que l'on peut craindre, en effet. Je pense à Quatennens, mais Clémence Guetté pourrait aussi être un bon choix.
Re: Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
C'est aussi mon avis. Du coup, ça donnerait une petite chance au PS de se refaire la cerise s'ils trouvent un leader charismatique.johanono a écrit : ↑14 avr. 2022, 17:54:50Les succès électoraux de LFI doivent beaucoup à la personnalité de Mélenchon. Il est possible qu'avec le retrait de Mélenchon, LFI retrouve une audience électorale un peu plus faible à l'avenir.Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
La confirmation que Jean-Luc Mélenchon ne se représenterait pas à la présidentielle en 2027 pose la question délicate et pour certains "prématurée" de sa succession, au sein d'une France insoumise confortée à gauche par son gros score du premier tour.
suite
Re: Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
Macron ne pourra pas se représenter dans cinq ans. Il devra se trouver un successeur. On parle aujourd'hui de Philippe, qui est quand même étiqueté à droite. Et si, dans le même temps, Mélenchon n'est plus là, alors LFI sera moins forte. Cela laisse un espace politique important pour le PS. Ce serait quand même terrible si, avec cet espace politique qui s'ouvre, le PS n'arrivait pas à faire quelque chose de bien.
Re: Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
Il faut arrêter de rêver de la résurrection du PS, on ne sème pas sur de la terre brûlée. Sérieux, le score d'AH, 5 ans après celui de BH, ne vous a pas décillé les yeux ?
L'avenir de la gauche ne sera ni celui de Mélenchon, ni celui de Hollande. Tant mieux.
Re: Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
Ça nous montre surtout qu'un parti ne tient que par ses personnalités et non pour ses idées.
C'est malheureux mais on le savait déjà.
C'est malheureux mais on le savait déjà.
Re: Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
Le PS est effectivement à l'agonie. Certes, la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, se dit prête à son tour mais je ne vois pas ce qui la différencierait de Hidalgo, tant sur le programme que sur la personnalité.
L'impossibilité de Macron de candidater à un troisième mandat et la disparition d'une figure charismatique comme Mélenchon sont des conditions favorables à l'organisation d'une primaire comme celle de 2011. Déjà, on voit des lignes bouger à gauche puisque LFI se dit prête à des alliances avec EELV et le PCF pour les législatives.
J'en avais déjà parlé mais je pense que la gauche devrait se trouver un profil sérieux et rassembleur mais qui surtout sort du sérail, comme Thomas Piketty.
L'impossibilité de Macron de candidater à un troisième mandat et la disparition d'une figure charismatique comme Mélenchon sont des conditions favorables à l'organisation d'une primaire comme celle de 2011. Déjà, on voit des lignes bouger à gauche puisque LFI se dit prête à des alliances avec EELV et le PCF pour les législatives.
J'en avais déjà parlé mais je pense que la gauche devrait se trouver un profil sérieux et rassembleur mais qui surtout sort du sérail, comme Thomas Piketty.
Re: Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
Il ne s'agit pas de rêve mais d'espace politique. Hollande, Jospin, etc .. ont représenté la deuxième gauche, celle de gouvernement, la social démocratie. Si Philippe est le successeur de Macron (attendons que celui ci soit élu déjà), il y aura l'espace gauche modérée à occuper. Tout dépendra alors de savoir si le PS a trouvé un représentant charismatique de type Mélenchon ou pas.Kadavre a écrit : ↑15 avr. 2022, 10:43:22Il faut arrêter de rêver de la résurrection du PS, on ne sème pas sur de la terre brûlée. Sérieux, le score d'AH, 5 ans après celui de BH, ne vous a pas décillé les yeux ?
L'avenir de la gauche ne sera ni celui de Mélenchon, ni celui de Hollande. Tant mieux.
Re: Chez LFI, la difficile équation de la succession de Mélenchon
La "gauche de gouvernement" ne s'est jamais hissée au pouvoir sans alliance : Mitterrand avait du passer un pacte avec les communistes pour booster le vote utile en 1981, et Hollande en a fait de même en 2012 avec EELV.
Si le PS s'entête à maintenir un cordon sanitaire autour de LFI, il se marginalisera d'autant plus.
Si le PS s'entête à maintenir un cordon sanitaire autour de LFI, il se marginalisera d'autant plus.
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré