Le contexte a changé.
- Il y a cinq ans, Macron présentait l'attrait de la nouveauté. Aujourd'hui, il est le sortant, et il suscite le rejet chez beaucoup de gens.
- Il obtient cette année, au premier tour, un meilleur score qu'il y a cinq ans, mais il obtiendra au second tour un moins bon score, alors pourtant que l'adversaire est la même. Donc non, il n'est pas en meilleure position qu'il y a cinq ans.
- Il y a cette année le sentiment que Macron aura été élu un peu par défaut, au terme d'une campagne frustrante et escamotée.
- Il y a cinq ans, on était prêt à lui donner une majorité, mais sera-ce le cas cette année ?
Si tous les électeurs qui n'ont pas voté Macron se démobilisent aux législatives, alors il aura sa majorité absolue, cela ne fait aucun doute.
Mais s'ils se mobilisent, alors il peut y aura une incertitude. Et leur dire qu'il faut empêcher Macron d'avoir une majorité à l'Assemblée nationale peut être un bon moyen de les mobiliser.