Emmanuel Macron veut-il dissoudre l'Assemblée nationale ?

[Nombrilist]

La gauche ne s'unira jamais. D'ailleurs, c'est quoi la gauche ? Le PS n'est plus de gauche depuis fort longtemps. D'ailleurs, les électeurs l'ont bien compris.

[johanono]

Rappelons encore que les financements publics des partis politiques dépendent du nombre de voix obtenues aux législatives. Les différents partis politique (de gauche ou d'ailleurs) n'ont pas intérêt à des candidatures communes aux législatives : cela fait moins de voix pour chacun d'eux, donc moins d'argent.

[Calvero]

Le PS n'est plus de gauche depuis fort longtemps.

Depuis que je me tue à le dire ici-même entre autre...

[Papibilou]

Dissoudre l'assemblée à 1 mois près serait considéré comme une manoeuvre électorale et aurait l'effet inverse de celui souhaité. Si Macron veut se retrouver en cohabitation, il ne trouvera rien de mieux.

[Golgoth]

LREM semble avoir un problème avec la démocratie quand même...
Macron a de forte chance de devoir composer avec des PS et LR pour avoir une majorité, mais comme ils sont adeptes de la même vision néolibérale, ce n’est pas un vrai problème pour lui. Cette dissolution c’est du flan.

[Calvero]

LREM semble avoir un problème avec la démocratie quand même...

C'est le moins qu'on puisse dire...

[El Charco]

Dissoudre l'Assemblée à un mois près ? C'est une blague ? C'est quoi l'utilité pour la Nation ?

Dissoudre l'Assemblée pour gagner un mois. C'est à peu près ça.

On dit souvent qu'un président élu doit profiter des premiers mois de son mandat pour mener à bien les réformes importantes. Or le calendrier électoral, avec des législatives en juin et des congés en août, fait qu'en pratique, le président élu doit attendre septembre pour mener à bien ses principales réformes, s'il le souhaite.

L'idée serait donc d'accélérer le rythme des réformes. Macron se poserait ainsi en président réformateur. Reste à faire accepter ça aux Français.

La dernière fois qu'un Président a dissous l'Assemblée, ça s'est très mal terminé pour son parti. Faire des réformes au pas de charge en juin, façon chambre d'enregistrement, aucune chance pour que les Français soient d'accord. Et moi-même, je n'y suis pas favorable.

Si tu veux parler de Chirac qui dissous au milieu de son mandat en 97 (il me semble) ça a rien à voir.
C'est immédiatement après une élection donc la comparaison serait plus pertinente avec les dissolutions effectuées par Mitterrand en 81 et 88.

Franchement c'est une dissolution que je comprendrait, autant aller vite, les français ont fait leur choix à la présidentielle, basta.

Les éléctions législatives seront très bizarre, l'extrême droite n'a fait que progresser au parlement cette dernière décennie mais pourrait bien connaitre un énorme point d'arrêt avec la division RN/Reconquête qui risque de les priver de seconds tour dans pas mal de circos, et par curieux jeu de billard à 3 bandes pourrait aider certains partis de gauche habitués à se retirer pour "faire barrage".