Présidentielle 2022 : Les sondages

[El Fredo]

Pour la France, il vaudrait mieux qu'il ne se représente pas.

Tu veux qui à la place ? Bertrand ? Hidalgo ?

[Nombrilist]

Pour la France, il vaudrait mieux qu'il ne se représente pas.

Tu veux qui à la place ? Bertrand ? Hidalgo ?

N'importe quel républicain capable de battre une chèvre. Peu importe la marque. Pas sûr que Macron puisse le faire. Il sera archi-cramé, sauf si éventuellement il arrive à se refaire une virginité auprès du peuple de gauche avec un référendum sur le climat. Mais ça me paraît compliqué pour organiser ça avant décembre 2021 maintenant.

[Nolimits]

Pour la France, il vaudrait mieux qu'il ne se représente pas.

Tu veux qui à la place ? Bertrand ? Hidalgo ?

C'est qui ?
Hidalgo ? C'est pas la nénette des bobos parisiens à la ville toute sale et pas sûre ? C'est ça ?
Bertrand ? C'est pas l'acteur essoufflé quand il joue ?

[Camille]

Personnellement, il me faudrait de sacrés arguments pour que je retourne voter Macron en 2022 au second tour comme en 2017. Je refuse de céder à la crainte de voir Marine Le Pen élue... Je resterai chez moi dans cette configuration.

Macron a donné trop de gages à LR durant son mandat et a cru qu'il pouvait être réélu sans avoir à séduire un minimum les électeurs de gauche. Sa stratégie se retourne cruellement contre lui...

En tout cas, ce sondage finira d'aiguiser les appétits des uns et des autres, et renverra dans les cordes Estrosi qui pensait que Macron pouvait être le candidat commun de la droite.

[Nolimits]

Personnellement, il me faudrait de sacrés arguments pour que je retourne voter Macron en 2022 au second tour comme en 2017. Je refuse de céder à la crainte de voir Marine Le Pen élue... Je resterai chez moi dans cette configuration.

Macron a donné trop de gages à LR durant son mandat et a cru qu'il pouvait être réélu sans avoir à séduire un minimum les électeurs de gauche. Sa stratégie se retourne cruellement contre lui...

En tout cas, ce sondage finira d'aiguiser les appétits des uns et des autres, et renverra dans les cordes Estrosi qui pensait que Macron pouvait être le candidat commun de la droite.

Sauf que la question n'est pas d'en virer un mais d'en mettre un. Rester chez soi, c'est laisser faire les autres. Pourquoi pas ? Mais il est plus difficile de venir se plaindre après. Au-delà des idées, MLP me ferait honte si elle était ma représentante.
Maintenant, il se dégagera peut-être quelqu'un de sérieux et de compétent d'ici les élections. Pour l'instant, je ne vois personne. (quand on pense que la gauche en est à réfléchir à...Hollande... je ne suis pas confiant...)

[Camille]

Ah oui, ce fameux "il ne faudra pas venir se plaindre après", qui fonctionne dans toutes les situations...
- Si on est insatisfait de Macron après avoir voté pour lui, on nous répond qu'il ne fallait pas voter pour lui, et qu'on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes.
- Si on est insatisfait de Macron après avoir voté pour son adversaire, on nous répond qu'il fallait gagner l'élection, qu'il faut respecter l'expression populaire et garder ses critiques pour soi jusqu'à la prochaine élection.
- Si on est insatisfait de Macron sans avoir voté, on nous répond qu'il fallait aller voter et que ça ne nous donne pas le droit d'exprimer des critiques.


Je pense que le problème des partisans de Macron, c'est qu'ils sont persuadés qu'ils sont la raison incarnée et que l'opposition à sa politique ne vient que de la tradition française à râler, de gens violents qui envahissent l'Arc de triomphe et de populismes divers, voire de "fascistes verts".
Ils ont une grille de lecture biaisée et ne peuvent donc pas analyser correctement et sans apriori le désamour auquel le président fait face et qui risque de lui coûter sa place...

Après, je ne suis pas sûr que vous soyez le plus objectif pour décerner des gages de "sérieux". Donc forcément, vous ne voyez personne.

[Nolimits]

Ah oui, ce fameux "il ne faudra pas venir se plaindre après", qui fonctionne dans toutes les situations...
- Si on est insatisfait de Macron après avoir voté pour lui, on nous répond qu'il ne fallait pas voter pour lui, et qu'on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes.
- Si on est insatisfait de Macron après avoir voté pour son adversaire, on nous répond qu'il fallait gagner l'élection, qu'il faut respecter l'expression populaire et garder ses critiques pour soi jusqu'à la prochaine élection.
- Si on est insatisfait de Macron sans avoir voté, on nous répond qu'il fallait aller voter et que ça ne nous donne pas le droit d'exprimer des critiques.


Je pense que le problème des partisans de Macron, c'est qu'ils sont persuadés qu'ils sont la raison incarnée et que l'opposition à sa politique ne vient que de la tradition française à râler, de gens violents qui envahissent l'Arc de triomphe et de populismes divers, voire de "fascistes verts".
Ils ont une grille de lecture biaisée et ne peuvent donc pas analyser correctement et sans apriori le désamour auquel le président fait face et qui risque de lui coûter sa place...

Après, je ne suis pas sûr que vous soyez le plus objectif pour décerner des gages de "sérieux". Donc forcément, vous ne voyez personne.

Tout ça, c'est du blabla..Je n'attends que ta liste de personnes sérieuses et compétentes prêtes à nous représenter au niveau mondial.

[Camille]

Soit, c'est du blabla mais venant de vous, ça me fait une belle jambe.

Définir "sérieux" et "compétents" et ensuite, on pourra débattre intelligemment.

[Nolimits]

Soit, c'est du blabla mais venant de vous, ça me fait une belle jambe.

Définir "sérieux" et "compétents" et ensuite, on pourra débattre intelligemment.

[johanono]

Ah oui, ce fameux "il ne faudra pas venir se plaindre après", qui fonctionne dans toutes les situations...
- Si on est insatisfait de Macron après avoir voté pour lui, on nous répond qu'il ne fallait pas voter pour lui, et qu'on ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes.
- Si on est insatisfait de Macron après avoir voté pour son adversaire, on nous répond qu'il fallait gagner l'élection, qu'il faut respecter l'expression populaire et garder ses critiques pour soi jusqu'à la prochaine élection.
- Si on est insatisfait de Macron sans avoir voté, on nous répond qu'il fallait aller voter et que ça ne nous donne pas le droit d'exprimer des critiques.


Je pense que le problème des partisans de Macron, c'est qu'ils sont persuadés qu'ils sont la raison incarnée et que l'opposition à sa politique ne vient que de la tradition française à râler, de gens violents qui envahissent l'Arc de triomphe et de populismes divers, voire de "fascistes verts".
Ils ont une grille de lecture biaisée et ne peuvent donc pas analyser correctement et sans apriori le désamour auquel le président fait face et qui risque de lui coûter sa place...

Après, je ne suis pas sûr que vous soyez le plus objectif pour décerner des gages de "sérieux". Donc forcément, vous ne voyez personne.

Tu reproches aux partisans de Macron d'être persuadés d'avoir la raison incarnée et d'avoir une grille de lecture biaisée, mais en affirmant cela, tu tombes toi-même dans une forme de caricature.

On a aussi le droit d'avoir un jugement plus nuancé. Il y a un juste milieu entre le fait de penser que "les supporters de Macron sont des groupies qui n'acceptent pas la contradiction" et "les opposants à Macron sont tous des violents, des populistes et des fascistes verts".

En ce qui me concerne, j'ai soutenu la volonté réformatrice de Macron, notamment pour les retraites. Et aujourd'hui, je suis déçu, car il ne restera pas grand-chose de son mandat en termes de réformes. Certes, à sa décharge, la France est un pays très difficile à réformer, puisque dès qu'un gouvernement veut faire quelque chose, il se heurte à des manifestations, blocages, contestations en tous genres. Mais le constat est là : le bilan de Macron en termes de réformes est faible.

Je suis déçu par le bilan de Macron, mais ses opposants me gonflent au plus haut point. Que proposent donc tous ces gens qui passent leur temps à critiquer ? Marine Le Pen, par exemple : elle est toujours contre tout, mais que propose-t-elle ? On ne sait même plus trop quelle sa position par rapport à l'UE... Le sait-elle elle-même, d'ailleurs ? Et puis quel est le programme du PS ? Et quel est le programme de la droite ? La critique est facile, l'art est difficile, donc au bout d'un moment, les sempiternelles critiques adressées à Macron et son gouvernement deviennent pénibles, oui. Ce serait bien que tous ces gens qui passent leur temps à critiquer nous disent précisément ce qu'ils feraient de mieux que Macron.

De façon plus générale, il faut bien noter qu'en France, tous les présidents qui se succèdent deviennent impopulaires très rapidement après avoir été élus, à tel point qu'on se demande à chaque fois s'ils sont en mesure de se représenter pour un second mandat. Il y a beaucoup de pays démocratiques où les présidents/premiers ministres parviennent à enchaîner plusieurs mandats. En France, il y a une alternance à chaque élection (exception faite du cas très particulier de 2007). Cela pose question, non ? En observant cette instabilité, on est bien obligé de se dire que les électeurs français ne semblent pas vraiment savoir ce qu'ils veulent, qu'ils attendent du président tout et son contraire, et qu'ils sont donc forcément déçus.

[Nolimits]

@johanono
et je réitère mon propos : la finalité d'une présidentielle n'est pas d'en virer un mais d'en élire un. Ce n'est pas une nuance car critiquer, je sais faire aussi (c'est facile ça), mais être à la manœuvre (wow..ça c'est difficile ça). J'attends donc des concurrents sérieux.

[johanono]

Cela ne me gêne pas qu'on critique Macron. Moi-même, ça m'arrive de le faire des fois. Mais les gens qui critiquent tout le temps sans jamais rien proposer, ou bien qui reprochent tout et son contraire, sont très pénibles. Leur démarche n'est pas constructive.

[Nolimits]

Cela ne me gêne pas qu'on critique Macron. Moi-même, ça m'arrive de le faire des fois. Mais les gens qui critiquent tout le temps sans jamais rien proposer, ou bien qui reprochent tout et son contraire, sont très pénibles. Leur démarche n'est pas constructive.

Tout à fait, c'est le jeu de la démocratie et c'est nous qui choisirons in fine.
Mais pour le moment, à part des critiqueurs démagos, je ne vois aucune personnalité se dégager. Et je sens que 2022 est reparti comme 2017 où nous serons à nouveau devant un non-choix (si tant est qu'on considère MLP comme impossible comme PR).

[johanono]

@Camille a raison sur un point : l'argument selon lequel "il ne faudra pas venir se plaindre après" est un argument un peu trop facile qui, en effet, fonctionne dans toutes les situations.

Il n'en demeure pas moins que si les critiqueurs patentés pouvaient formuler des propositions alternatives, ce serait mieux.

Pour 2022, d'autres candidats possibles pointent le bout de leur nez : Xavier Bertrand, Bruno Retailleau, Anne Hidalgo... On peut ne pas les apprécier, on peut douter de leur capacité à vraiment incarner une alternative, mais ils semblent néanmoins assez sérieux. En tout, il y aura probablement plus d'une dizaine de candidats, de qualités certes inégales, mais ce n'est pas le choix qui manquera.

[Nolimits]

Pour 2022, d'autres candidats possibles pointent le bout de leur nez : Xavier Bertrand, Bruno Retailleau, Anne Hidalgo...

Je retiendrais ceux-là aussi pour le moment avec 2 de plus :
Mon avis :
Bertrand : J'ai apprécié son changement de posture de "critiqueurs" de base pour reconnaître que la situation est difficile quand tu es décideur : réalisme. A suivre.
Retailleau : j'ai encore trop son image de défenseur de l'impossible (Affaire Fillon). Mais avait-il le choix ? Je demande à mieux le découvrir
Hidalgo : je n'y arrive pas avec son image d'élue pour bobos-parisiens-piste à vélos- pourfendeuse de la voiture (chez moi, sans voiture...on est mort...)
Montebourg ? Vous en pensez quoi ?
Pécresse : bonne prestation et interventions. Elle est ferme sur ses convictions (postions vis à vis de l'islamisme notamment)