Hector en pense que Martine Vassal, la candidate promue par JC Gaudin est largement en tête dans les sondages.
Municipales: un sondage place Martine Vassal (LR) en tête à Marseille
Selon un sondage Ifop commandé par LR, la présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence serait la candidate la mieux armée.
Les résultats d’un sondage parviendront-ils à mettre toute la droite phocéenne d’accord derrière une seule candidature? À trois jours d’une réunion importante voulue par le président des Républicains, les dernières projections de l’Ifop confirment l’avance de Martine Vassal en vue des municipales de mars à Marseille. Avant de retrouver toutes les figures de la droite au siège du parti mercredi, Christian Jacob pourra s’appuyer sur un sondage dans lequel la présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence, qui préside également le conseil départemental des Bouches-du-Rhône, s’illustre comme la candidate la mieux placée.
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Selon nos informations, dans toutes les configurations de premier tour envisagées, l’élue devance le sénateur des Bouches-du-Rhône, Bruno Gilles, également candidat. En termes de notoriété locale comme de bonnes opinions, l’avantage de Vassal représente 15 à 20 points d’avance. Quand les concurrents de la droite sont évalués chacun en situation de porter une candidature unique pour la droite, Martine Vassal devance encore Bruno Gilles de 5 points. Dans ce cas, elle creuse aussi un écart plus grand face au candidat du Rassemblement national, Stéphane Ravier, soit 7 points alors que le sénateur Bruno Gilles ne devance le RN que d’1 point.
Dans deux hypothèses, selon lesquelles Martine Vassal et Bruno Gilles se retrouveraient chacun dans une position de dissident, la présidente LR du département reste en tête. Elle obtient 7 points d’avance si elle est investie et 5 si elle est dissidente. À noter enfin qu’en cas de double candidature à droite à Marseille, Martine Vassal serait à égalité avec le RN si elle était investie. Mais, si elle devait s’engager en position de dissidente face à Bruno Gilles investi, elle serait devancée par le parti de Marine Le Pen de 3 points.
Bruno Gilles plaide pour un accord avec Martine Vassal pour une répartition de la gestion des collectivités
Le sondage de l’Ifop, dont les détails seront exposés mercredi au siège du parti, ne bouscule pas les données déjà enregistrées à Marseille. On y retrouve à peu près les mêmes niveaux constatés dans la dernière étude Elabe de septembre 2019. Déjà, l’hypothèse Vassal avait recueilli 29,5 % d’intentions de vote, soit 7 points devant celle de Gilles, évaluée à 22,5 % au 1er tour. Elle devançait aussi le RN de 7,5 points quand son concurrent de droite ne parvenait à creuser qu’un écart de 0,5 point face au candidat Ravier.
Bruno Gilles plaide pour un accord avec Martine Vassal pour une répartition de la gestion des collectivités. Il veut être le candidat de la mairie en estimant que sa rivale devrait se limiter à la métropole. Dimanche dans le JDD, Renaud Muselier, un proche de Bruno Gilles, s’est positionné sur la même ligne mais a aussi insisté sur la nécessité de privilégier un accord. «On ne peut pas se permettre de se diviser dans la deuxième ville de France», a jugé le nouveau président LR des Régions de France.
C’est précisément pour régler cette divergence de vues à Marseille que le président Jacob souhaite mettre tout le monde d’accord, mercredi, sur un objectif: ne pas prendre le risque de perdre Marseille. Au nom d’un indispensable rassemblement des forces, il vient d’ailleurs d’acter l’investiture de Rachida Dati à Paris et devrait prochainement enterrer la hache de guerre entre Éric Ciotti et Christian Estrosi à Nice. Au moment où Les Républicains cherchent un moyen de devenir audibles sur la scène politique, toutes les divisions ne pourront qu’affaiblir le mouvement.
En attendant mercredi, chez Martine Vassal on croise les doigts. À moins de cinq mois du scrutin, la détermination de la candidate serait «totale» et son poids politique, comme la dernière tribune des «1500 Marseillais et Marseillaises» réclamant sa désignation à Marseille, sont perçus comme des atouts pour porter les couleurs de la droite et du centre. Réponse du parti imminente!
Muselier est Président du Conseil Régional si mon souvenir est bon. C'est un ennemi de JC Gaudin, pas surprenant que le CR émette des rapports acides sur la gestion de Gaudin.
Concernant Gaudin, cuisiné en bouillabaisse ou en aïoli, le poisson pourrit toujours par la tête. Je ne suis pas concerné par les affaires de la politique marseillaise. Marseille est un lieu particulier de la politique française. J'ai revu il y a peu le film "La French" sur le juge Pierre Michel, même si c'est romancé, Marseille est une ville terrible.