El Fredo a écrit : ↑08 avr. 2019, 09:48:37
Spartiate a écrit : ↑07 avr. 2019, 21:27:21
El Fredo a écrit : ↑07 avr. 2019, 20:41:04
Faut vraiment qu'il dégage de la vie politique celui-là. Tout ce qu'il touche il le casse, et à la fin il se barre en laissant les autres se démerder avec les morceaux.
Il n'est pas ma tasse de thé mais lui imputer l'échec du PS, c'est être de mauvaise foi, quand on sait combien son parti regorgeait de traîtres. Il a connu le même scénario que Royal en 2007, mais multiplié par dix.
Il est certes mauvais, mais il évoluait dans un contexte où il ne pouvait qu'échouer.
Non, il a fait le vide autour de lui en rendant impossible tout ralliement des autres courants du PS, c'est totalement différent de la situation de Royal en 2007 qui voulait rassembler mais s'était heurté à l'hostilité des autres caciques du PS (dont un certain Hamon Benoît, qui était son porte-parole mais ne manquait pas une occasion pour lui savonner la planche, je me demande s'il a un lien familial avec celui dont on cause).
Qu'aurait-il du faire ? Inclure dans son "rassemblement" tous ceux qui ont préféré par la suite Macron ? Ce serait trahir ses électeurs, qui voulaient préciser se démarquer de la politique économique de Hollande et dont Macron n'est que la continuité plus radicale.
johanono a écrit : ↑08 avr. 2019, 10:49:07
les orteils a écrit : ↑08 avr. 2019, 09:35:21
Je partage ce point de vue. C'est l'angélisme de gauche. Mais qui doit gérer après ? Et surtout comment ?
A gauche, les seules personnes partisanes d'une certaine fermeté sur l'immigration, la sécurité et la laïcité sont :
- Manuel Valls, mais il est très isolé,
- Jean-Pierre Chevènement et ses amis du MRC, mais ils sont eux aussi très isolés.
Bref, c'est compliqué...
Valls ne propose rien de différent, économiquement parlant, de Macron. Il n'est donc pas une alternative, même si des dissensions existent au sujet de la laïcité.
Chevènement avait incarné un moment une alternative, mais il a une logique très centralisatrice qui me déplaît personnellement, et son mouvement est assez peu écologique. Il y aurait effectivement un créneau à prendre, celle d'une gauche non gauchiste, non naïve sur l'islam et l'immigration, mais fidèle à ses convictions. Certaines mauvaises langues diront que ce créneau est investi par le RN, mais inutile d'aller jusque là. En Allemagne, il existe Aufstehen par exemple. Au sein de LFI, Djordje Kuzmanovic incarnait cette voie, mais voilà, c'est la ligne gauchiste de Clémentine Autain qui a triomphé...