Puisses tu avoir raison. Mais je vois que Macron a grand peine à lutter contre le roi dollar, contre le GAFA, et qu'il plie l'échine, tout comme Merkel, et bien plus souvent qu'à leur tour, devant les monstres économiques qui proposent l'avenir, et les cartes bleues qui votent "oui", y compris chez les plus communistes. C'est plus ce que c'était...même les communistes ça bave devant un smartphone.Logos a écrit : ↑01 oct. 2018, 22:14:25Sauf à croire qu'un monde dominé par le marché sera capable de satisfaire tout le monde. Et de régler toutes les tensions et tous les problèmes. Il y aura forcément un retour du politique à un moment ou l'autre. Car il n'y a qu'à un niveau politique qu'on gère certaines crises.asterix a écrit : ↑01 oct. 2018, 20:38:42Je comprends cet espoir sur la "régulation", et un retour à "la politique", c'est à dire faire des choix en conscience. Mais je ne partage pas cet espoir, pour la simple raison que rien n'indique que le secteur marchand va se défaire de son nouveau rôle: concevoir le monde à la place du politique.
Ensuite même dans un monde pacifié et prospère où le marché s'est beaucoup étendu, on butera toujours sur une frontière politique. Car aucun marché n'existe sans un socle légal. Et aucun socle légal n'existe sans une autorité capable de le faire respecter. Par la force si besoin. Cette autorité qu'elle soit dictatoriale ou démocratique relève bien du politique. Si un acteur marchand veut l'influencer ou la corrompre, il sort de son activité marchande pour devenir lui-même acteur politique.
Mais autre chose, puisque j'évoque l’existence des smartphone: est ce de la politique que "d'uriner" ses pensées politiques sur tweeter? Car il me semble que les débats et communications sont confisqués aux lieux prévus par la république, tels que ministère et assemblées, pour s'exercer dans un lieu plus insalubre que la rue: les réseaux sociaux.