Le candidat de la gauche, qui doit présenter, jeudi 16 mars, son nouveau programme, en a déjà livré une bonne partie au compte-gouttes : depuis le 12 janvier, lors du premier débat télévisé de la primaire, date à laquelle nous avons finalisé notre comparateur de programmes, il a énoncé pas moins de 115 nouvelles promesses de campagne, soit plus que ce qu’il avait déjà proposé jusque-là.
Benoît Hamon n’était déjà pas avare de propositions, sans être toutefois le plus prolifique, puisqu’il proposait à cette date 113 engagements politiques, contre 101 pour Vincent Peillon, 115 pour Manuel Valls et 119 pour Arnaud Montebourg.
L’esprit du programme de celui qui a remporté la primaire reste inchangé, et une large part des nouvelles idées émises depuis sa victoire correspond à des chiffrages, des précisions… C’est par exemple le cas concernant l’augmentation du traitement des fonctionnaires, qu’il souhaitait augmenter dans leur ensemble, avant de finalement promettre de revaloriser en priorité la catégorie la plus faible.
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Les promesses des nouveaux alliés
Celui qui veut « rassembler toute la gauche » autour de lui doit tenir compte des ralliements et des nécessaires ajustements exigés pour les obtenir. Une partie de ses promesses sont donc des reprises de celles de ses anciens concurrents et nouveaux alliés : Vincent Peillon, Arnaud Montebourg, François de Rugy…
La garantie « service public universelle », définie comme le droit à la présence d’un panier de services publics à moins de 30 minutes de chez soi, est héritée d’Arnaud Montebourg, qui s’engageait « à mettre en œuvre une garantie service public universelle grâce à un bouclier territorial : chaque territoire correspondant à un bassin de vie aura le droit à la présence garantie d’un socle de services publics ».
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