Je parle de la problématique de l'espérance de vie en général, pas des valeurs effectives pour telle ou telle sous-groupe. C'est le métier de l'INSEE que de mesurer ces agrégats.Nombrilist a écrit : ↑10 avr. 2017, 22:50:21"Les calculs d'espérance de vie c'est quelque chose de connu et mesuré par l'INSEE."
Non, ce n'est pas quelque chose de connu mais d'estimé, avec un intervalle de confiance qu'il serait intéressant de connaître, et uniquement valable pour une petite partie de la population qui a passé toute sa vie à exercer le même métier. Pour des gens qui ont changé de métier plusieurs fois dans leur vie, je doute fort que l'on ait les équations nécessaires.
Oui enfin bon, il y a tout de même des fondamentaux, comme le fait que les cadres vivent plus longtemps que les ouvriers, et ce de façon significative quelles que soient les considérations sur "la génétique, les habitudes et l'environnement", qui induisent une variabilité au sein de chaque sous-groupe mais ne changent pas grand chose aux écarts constatés entre les sous-groupe.Mais à ce moment-là, il faut pousser le raisonnement jusqu'au bout. Si on raisonne en espérance de vie, alors pourquoi ne prendre que le travail comme facteur explicatif ? Peut-être que celui n'explique peut-être que 30% de l'espérance de vie par exemple ? Il faudrait aussi prendre en compte la génétique, les habitudes et l'environnement et ainsi déterminer l'espérance de vie de chacun en temps réel. Et là tu auras quelque chose de cohérent par rapport à l'objectif visé.
Et puis si on éviter de mettre en place une usine à gaz il vaut mieux faire ça par branche ou par statut, quitte à péri-équationner au prorata temporis pour les carrières complexes.