Il a déjà son plan en tête. 2017 est encore loin mais, comme Cécile Duflot, Jean-Luc Mélenchon s’organise. Stratégie, concurrent, primaires de l’autre gauche : l'ancien candidat de 2012 s’explique dans le JDD à paraître dimanche. Extraits.
Il a le regard tourné vers la Grèce. Depuis qu 'Alexis Tsipras a annoncé la tenue d'un référendum sur les propositions des créanciers, Jean-Luc Mélenchon s'impatiente. "Il faut que François Hollande fasse quelque chose. J'attends de lui qu'il intervienne. Il s'agit de la France qui ne peut pas laisser l'Union européenne devenir un ensemble de colonies dirigées par le gouvernement allemand." C'est à peine s'il reprend son souffle avant de poursuivre : "En Grèce, on défend la frontière française." Il a vu Tsipras "à 3%", il a vu Podemos s'affranchir du Parti communiste et gagner des villes en Espagne. Il est sûr qu'en France aussi "la chaîne craquera". Alors il se prépare.
"Pourquoi s'unir devrait commencer par me casser la figure?"
En février dernier, il se disait "disponible" pour 2017. Aujourd’hui, il semble surtout déterminé. Sa stratégie pour 2017, les différentes hypothèses pour 2017, l’éventualité d’une primaire de l’autre gauche? Jean-Luc Mélenchon se confie longuement dans le JDD. Il a déjà en tête ses thèmes de campagne : l’éco-socialisme et un projet de 2012 réactualisé. Heureux de constater qu’après 2012 et malgré la paralysie du Front de gauche, il reste créditer de près de 10 % dans les sondages, Mélenchon peaufine sa stratégie
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