Front National. A moins de quatre mois de l'élection présidentielle, la présidente du FN a décidé de se faire moins discrète dans les sondages. Ce mardi matin, elle était sur BFMTV.
Plutôt discrète ces derniers mois, Marine Le Pen a décidé d'entrer pleinement dans la campagne dès ce début d'année. La présidente du Front national, qui doit présenter son projet présidentiel en février, était invitée ce mardi matin de BFMTV et RMC. Financement de sa campagne, proposition de réforme des institutions, attaques contre l'immigration et dénonciation du programme de François Fillon, la candidate d'extrême-droite a abordé de nombreux sujets. «Les grandes idées que je défends sont majoritaires dans le pays», assure-t-elle.
«Si je perds je n'arrêterai pas la politique». Interrogée par Jean-Jacques Bourdin sur cette question, Marine Le Pen assure qu'elle ne raccrochera pas en cas de défaite à l'élection présidentielle. « Non. Je ne me bats pas pour moi-même, je me bats pour le pays, pour le peuple», défend-elle.
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«Une réforme de la demande d'asile». La candidate d'extrême droite se dit «contre l'immigration» mais promet qu'elle ne «s'attaque pas à titre individuel aux immigrés». «Je proposerai une réforme de la demande d'asile, explique-t-elle notamment. Ces demandes d'asile sont une filière d'immigration clandestine».
Marine Le Pen souligne que «les plus gros demandeurs d'asile sont les Albanais (...) pourquoi on les accepte ?». «Pendant le traitement du droit d'asile qui paie ? Ce sont les Français qui paient», dénonce-t-elle.
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