Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

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Nombrilist
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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par Nombrilist » 14 févr. 2017, 10:14:22

Et oui, Alexis, il fallait menacer de t'en aller quand tu étais en position d'extrême nuisance. Maintenant, si tu t'en vas, l'Allemagne y est préparée, ton pays a été pillé et tu as toujours autant de dettes. Ton pays ne s'en relèvera plus.

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wesker
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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par wesker » 14 févr. 2017, 16:35:53

Tsipras dû consentir à des compromis douloureux afin de préserver le financement d'une économie qui devrait voir sa monnaie dévaluée. L'Allemagne refusant désormais toute concession, la situation de la Grèce ne cesse de s'empirer principalement eu égard à l'inefficacité de la politique d'austérité qui lui fut imposé.

Devant l'histoire, l'Allemagne a pris de sérieuses responsabilités, à mon sens en faisant preuve d'une rigidité qui ne permettra pas à la Grèce d'honorer ses engagements et fragilisera la construction européenne qui ne peut se résumer à se soumettre à la transposition de politique et d'un modèle allemand qui n'est pas adapté à tous.

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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par politicien » 20 févr. 2017, 09:57:38

Bonjour,
Plan d'aide à la Grèce: la zone euro espère sortir de l'impasse

Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent lundi à Bruxelles dans l'espoir de débloquer l'impasse sur le plan d'aide à la Grèce, avant une série d'élections cruciales en Europe susceptibles d'empêcher une solution rapide à la crise.

Depuis des mois, les négociations entre la Grèce et ses bailleurs de fonds --zone euro et FMI-- piétinent, suscitant de plus en plus l'inquiétude des marchés financiers.

Jeudi, un porte-parole du gouvernement grec a indiqué viser un "accord politique de principe" avec ses créanciers lundi. "Dans le meilleur des cas", il y aura un "pré-accord", a dit de son côté un haut responsable européen.

Or, pour le déboursement d'une nouvelle tranche de crédit promise dans le cadre du troisième plan d'aide à la Grèce conclu à l'été 2015, un accord complet et définitif est nécessaire.

Théoriquement, la Grèce a de la marge jusqu'à juillet, mais pas au delà car elle doit alors honorer des créances de plus de sept milliards d'euros.

(...)

http://www.lepoint.fr/monde/plan-d-aide ... 010_24.php


Qu'en pensez vous ? On recommence pour un tour au sujet de la Grèce ?
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Message non lu par wesker » 20 févr. 2017, 13:44:44

A l'époque des précédentes négociations, il me semble avoir anticipé que l'accord ne règlerait pas les difficultés structurelles d'un pays qui, par les politiques d'austérité ne serait pas en mesure de recréer une activité suffisante pour générer l'emploi et les richesses dont il a besoin afin de respecter ses engagements.

L'augmentation du taux de TVA qui lui fut imposé n'étant efficace qu'à la condition que les acteurs économiques consomment et investissent, sur des produits qui y sont soumis afin d'être en mesure de créer les conditions du respect des échéances budgétaires. Or, tant la faiblesse des salaires que de l'activité rendent cette mesure relativement inefficace et proposer de poursuivre dans cette direction ne fera que créer davantage de pauvreté, et de chômage dans un pays qui devrait, au préalable se doter d'une structure industrielle et administrative qui puisse parvenir à créer et récolter la fiscalité qui lui est nécessaire.

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Message non lu par politicien » 20 févr. 2017, 17:56:54

Le gouvernement grec a accepté de prélégiférer sur des mesures qui permettraient de remplir les objectifs budgétaires fixés par ses créanciers européens, permettant ainsi d'avancer sur son plan de sauvetage, a appris l'AFP de sources concordantes.

"Le ministre grec des Finances Euclid Tsakalotos a indiqué aux institutions (représentant les créanciers, ndlr) qu'il était d'accord pour prélégiférer des mesures afin de remplir les objectifs", a précisé une source proche du dossier. Après l'annonce de cette concession, selon une autre source proche, le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a annoncé le retour prochain des chefs de mission (représentant les institutions, ndlr) à Athènes pour finaliser l'accord.

(...)

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/0 ... nciers.php
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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par wesker » 20 févr. 2017, 19:47:01

Le Gouvernement grec essaye de faire preuve de bonne volonté en se soumettant à des mesures assez éloignée de ses engagements électoraux, pourtant, à plusieurs reprises, nombre de responsables grecs exprimèrent des réserves sur la teneur et l'efficacité de cette politique !

La Grèce a cependant besoin d'obtenir de tels financements afin de maintenir une relative activité économique dans le pays ce qui laisse augurer de nouvelles mesures d'austérités. Je crois qu'il est temps de sortir de cette spirale destructrice, qu'il faut enfin réaliser les effets de cette politique et, en ayant le souci de maintenir et garantir les titres, permettre à ce pays de se reconstituer un tissu économique, à travers des investissements qui lui garantiront une solvabilité financière dans les années futures. Restructurer la dette semble être un préalable, et une contrepartie aux efforts déjà consentis, en l'absence d'un allègement des échéances je vois mal comment elle pourrait assurer ses engagements.

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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par politicien » 27 févr. 2017, 11:29:29

Bonjour,
Le ministre des Finances allemand s'est opposé à cette option et pense parvenir à un accord avec le FMI n'impliquant pas de décote sur le montant de la dette.

La Grèce ne doit pas bénéficier d'un renflouement qui impliquerait que ses créanciers acceptent de subir des pertes, a déclaré Jens Spahn, ministre délégué allemand aux allFinances, dans un entretien à la radio Deutschlandfunk diffusé dimanche, réaffirmant la position ferme de Berlin sur ce dossier.

"Il ne doit pas y avoir de 'bail-in'", a-t-il dit selon la retranscription de ses propos. "Nous pensons qu'il est très, très probable que nous parviendrons à un accord avec le Fonds monétaire international qui ne nécessite pas une décote" sur le montant de la dette grecque, a-t-il ajouté.

De nouvelles réformes à venir pour Athènes
Le FMI plaide pour l'octroi à Athènes d'un allègement important du fardeau de sa dette mais l'Allemagne s'oppose à un tel geste en tant que premier contributeur financier au Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds de soutien de la zone euro.

(...)

http://www.latribune.fr/economie/union- ... 47971.html


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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par wesker » 27 févr. 2017, 13:30:43

Que le capital des titres d'emprunt soit assuré peut parfaitement s'entendre mais le niveau d'intérêt, issu chacun le sait d'une spéculation relative peut parfaitement aussi être mis dans la négociation. A ne rien vouloir accepter comme contrepartie, l'Allemagne ne prend elle pas le risque de mettre la Grèce en état de cessation de paiement ?

Plus sérieusement, le réechelonnement étant l'une des conditions permettant d'alléger les échéances elle doit être l'une des contrepartie aux mesures d'austérité, déjà très lourdes mises en place par ce pays sans que pour l'instant cela ne lui ait permis d'assurer son redressement.

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albert
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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par albert » 02 avr. 2017, 12:19:48

[ Vers le Grexit ? 3/3 ] - Grèce : l'impasse politique (L'arène nue - le blog de Coralie Delaume)
....
Alors que la crise grecque semble sur le point de refaire surface en raison de la mésentente entre les différents créanciers du pays, et que l'idée d'un « Grexit » est récemment devenue, pour la toute première fois, majoritaire dans un sondage grec, Olivier Delorme a accepté de revenir pour L'arène nue sur la situation de la Grèce.
...
Ce que Syriza n’a pas voulu comprendre (ou qu’elle a feint de ne pas comprendre), c’est la nature profondément idéologique de ce qu’il est convenu d’appeler la « construction européenne » dès l’origine, mais de manière bien plus brutale depuis la décennie 1986-1995 (Acte unique européen, traité de Maastricht, création de l’Organisation mondiale du commerce). Ce que Syriza, comme l’ensemble des partis socio-démocrates, feint d’ignorer, c’est que la moindre politique de gauche – fût-elle extrêmement modérée – est désormais impensable dans ce cadre. Et que ce cadre-là a précisément été conçu pour servir à cela. Qu’il est donc irréformable.
...
Dans ce paysage politique ravagé, par les injonctions européennes et les reniements de Syriza, beaucoup de Grecs estiment que si des élections intervenaient, elles ne serviraient à rien. Elles seraient les septièmes depuis 2007, aucune assemblée n’étant depuis cette date allée au terme de son mandat : ce qui montre à quel point les politiques européennes ont rendu le pays ingouvernable.
...
Venant peu après l’entretien accordé par le président Trump au Times (16 janvier) dans lequel ce dernier se prononçait en faveur de la conclusion rapide d’un accord commercial bilatéral avec le Royaume-Uni et d’une aide américaine aux pays qui choisiraient de quitter l’UE, la déclaration de Malloch a bien sûr été entendue à Athènes. Il faut rappeler ici combien une partie des « élites politiques » grecques, quelle que soit leur appartenance partisane – y compris des membres du groupe dirigeant de Syriza et de l’actuel gouvernement –, est intimement liée aux États-Unis où nombre d’hommes politiques grecs (qui parlent parfois mieux l’anglais que leur langue « maternelle ») ont été formés, où ils ont souvent accompli tout ou partie de leur vie professionnelle.

C’est dans cette perspective qu’il faut dès lors considérer ce que, dans son précieux blog, l’historien et ethnologue Panagiotis Grigoriou, relevait récemment quant aux rumeurs de plus en plus insistantes d’un retour à la drachme – une drachme adossée au dollar. Pour l’observateur de la politique grecque, il ne serait pas très étonnant de voir une partie de ces élites, à la fois coincées dans l’impasse de l’euro allemand et habituées à être les courroies de transmission d’un étranger dominant, envisager de troquer une tutelle euro-allemande inflexible, et de plus en plus impopulaire, contre un retour à la tutelle américaine espérée moins contraignante, plus bienveillante – à un moment où, pour les États-Unis, l’importance géostratégique de la Grèce (et donc l’intérêt d’y être plus présents) pourrait être réévaluée alors que le régime islamo-autoritaire d’Erdogan devient de plus en plus imprévisible.

En Grèce en tout cas, la magie de l’euro semble désormais ne plus vraiment fonctionner : pour la première fois, un sondage donne une majorité, et très nette : 54,8 % (soit 29,6 % des électeurs de la ND et 66,2 % de ceux de Syriza lors des dernières élections législatives) sinon pour une sortie de l’euro par principe, du moins pour un rejet des nouvelles mesures exigées par les créanciers, même si cela doit conduire à une sortie de l’euro et un retour à la drachme, 32,2 % des personnes interrogées se prononçant pour l’acceptation et le maintien à tout prix dans l’euro.
...
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)

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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par wesker » 02 avr. 2017, 20:44:30

Il est un peu facile d'accuser Syriza qui a hérité des gestions et des manipulations de l'ère du PASOK et de Nouvelle Démocratie (libéraux).

Naturellement la construction européenne eût ses exigences et ses engagements, comme c'est toujours le cas dans la construction d'une zone économique et du respect que l'on se doit de montrer auprès des partenaires commerciaux desquels on se rapproche mais il est tout aussi illusoire de prétendre que la Grèce et les citoyens grecs seraient responsables, seuls, de cette situation, que les politiques qui leurs furent imposées ne doivent pas être remise en question alors même que le FMI a admis, lui même, quelques ajustements et excès qui furent imposées à ce pays.

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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par politicien » 01 mai 2017, 14:11:00


Le ministre allemand des Finances estime que la Grèce a effectué de gros progrès sur la voie des réformes demandées par ses créanciers internationaux, et se dit optimiste sur le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide en mai. Athènes a dû accepter de réduire les pensions de retraite et de diminuer les allègements fiscaux.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a assuré samedi que son gouvernement allait "atteindre les objectifs" pour conclure le 22 mai un accord avec ses créanciers devant permettre le déblocage d'une nouvelle tranche de crédit à la Grèce.

"Le tableau général est que nous allons atteindre les objectifs pour obtenir la conclusion (d'un accord) le 22 mai", a déclaré M. Tsipras à Bruxelles, en référence à la date du prochain Eurogroupe, réunion des ministres des Finances de la Zone euro.

Les créditeurs de la Grèce, la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international (FMI) ont repris mardi leur audit des réformes mises en oeuvre par la Grèce pour satisfaire ses créanciers.

(...)

http://www.latribune.fr/economie/union- ... 00969.html
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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par wesker » 01 mai 2017, 19:02:55

Naturellement, l'Allemagne se réjouit de la baisse des pensions de retraite et de l'acceptation de la feuille de route par la Grèce, alors même que les électeurs de cette majorité, à plusieurs reprises exprimèrent un refus de ces politiques.

J'espère que nos retraités s'interrogeront, au moment du vote de dimanche prochain sur la pertinence d'accepter de se soumettre à une telle feuille de route qui ne les préservera pas des nécessaires réformes dont les salariés feront les frais. Mais, la question, plus largement qui se pose est de savoir si l'histoire de l'Europe et le projet européen se résume à devoir appliquer et mettre en place des orientations budgétaires et économique décidées à Berlin.

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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par politicien » 22 mai 2017, 07:21:30

La Grèce et ses créanciers seraient proches d'un accord sur la dette

22 mai 2017, 00:00:00

Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent ce lundi à Bruxelles où la Grèce espère le déblocage d'une prochaine tranche de prêts et surtout des engagements clairs sur des mesures…

Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent ce lundi à Bruxelles où la Grèce espère le déblocage d'une prochaine tranche de prêts et surtout des engagements clairs sur des mesures facilitant le remboursement de son énorme dette publique.



Les nouvelles mesures d'austérité adoptées jeudi soir par le parlement grec suffiront-elles? Les ministres des Finances de l'Eurogroupe doivent se rencontrer ce lundi pour décider du déblocage d'une nouvelle tranche de prêts. Autour de la table, entre autres, les 19 ministres des Finances de la zone euro et le Fonds monétaire international, impliqués dans le troisième plan d'aide de 86 milliards d'euros accordé à Athènes en juillet 2015. Cette réunion de l'Eurogroupe sera la première pour le Français Bruno Le Maire, tout juste nommé à Bercy et qui doit au préalable rencontrer dans la matinée à Berlin son homologue allemand Wolfgang Schäuble.


La Grèce, dont l'Allemagne et la France sont les principaux créanciers, espère des engagements clairs sur des mesures facilitant le remboursement de son énorme dette publique (179% du PIB). Les 4,9 milliards d'euros d'économies prévues correspondent aux mesures réclamées par les créanciers d'Athènes. Ils devraient, selon les autorités grecques, permettre le déblocage d'une tranche de 7 milliards d'euros de prêts internationaux qui serviront notamment à rembourser quatre milliards d'euros à la Banque centrale européenne (BCE) le 20 juillet, et deux milliards à des investisseurs privés. «Il n'y a plus d'excuses pour tergiverser encore sur la question de l'allégement de la dette», a ajouté Euclide Tsakalotos. Un tel accord, attendu depuis des mois, écarterait le spectre renaissant d'un «Grexit».

(...)

Article complet sur http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2017 ... nciers.php
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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par wesker » 22 mai 2017, 12:45:48

Clairement, la Grèce devra à nouveau accepter de nouvelles mesures d'austérité pour percevoir une tranche de prêt nécessaire au remboursement de ces...dettes.

Sincèrement, je m'interroge sur l'efficacité de cette politique à parvenir à reconstruire une activité économique qui soit suffisante pour offrir au pays les perspectives dont il a besoin. En appauvrissant toujours davantage de citoyens grecs les créanciers espèrent ils vraiment parvenir à récupérer leurs créances ?

Depuis des mois et des mois, les créanciers négocient avec un Gouvernement et une majorité qui furent élus pour promouvoir précisément une autre politique que l'Allemagne a refusé seulement d'envisager, sans que la poursuite de ces politiques n'aient réussi, à mon sens à laisser augurer d'une amélioration de la situation. Il semblerait que les parties prenantes à ce dossier se montrent désireuses de poursuivre en ce sens.

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Re: Crise grecque : un accord est trouvé, et après ?

Message non lu par politicien » 15 juin 2017, 21:35:27

Cela fait deux ans que les choses piétinent entre la Grèce et ses créanciers depuis qu’un plan d’aide de 86 milliards lui a été accordé. Sauf qu’une grande partie de cette somme est destinée à rembourser sa dette qui correspond à près de 180% de son PIB. La position de l’Allemagne est connue : pas question d’alléger la dette de la Grèce alors que les avocats d’Alexis Tsipras, dont la France et le FMI de Christine Lagarde, estiment qu’il faut impérativement alléger le poids de cette dette puisqu’elle empêche le pays de mener à bien ses réformes et surtout d’investir pour son développement.

Jeudi, Athènes doit rembourser sept milliards à ses créanciers, une somme qu’elle n’a pas, ce qui l’oblige à recourir à une nouvelle tranche du plan d’aide validé par les Européens et le FMI. Tout le monde est bien conscient de l’absurdité de la situation puisque la Grèce ne rembourse pas au même rythme que ses emprunts, ce qui fait que sa dette s’accroît par rapport à la richesse nationale, la plaçant à chaque fois au bord de la faillite.

(...)

http://www.lejdd.fr/international/europ ... el-3361895
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