L'Europe sur la route du Grexit

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Golgoth
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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par Golgoth » 08 juil. 2015, 08:11:38

La Grèce devrait déjà préparer de la monnaie fiduciaire pour être prête lundi prochain.
Modifié en dernier par Golgoth le 08 juil. 2015, 08:35:22, modifié 1 fois.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

spitfire
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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par spitfire » 08 juil. 2015, 08:19:36

Il ne faut pas oublier que l'UE et le FMI ont consenti déjà beaucoup d'effacements de dette à la grèce et que celle ci s'est montré très molle dans ses réformes.
Les dirgeants européens ont le droit d'être mécontents!

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Nombrilist
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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par Nombrilist » 08 juil. 2015, 08:21:10

J'ai déjà commenté cette affirmation. Ce sont les banques privées qui ont accepté la restructuration en 2012. Elles l'ont fait car la Grèce était en défaut partiel. Elles étaient au pied du mur. Soit elles perdaient tout, soit elles perdaient une partie.

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Golgoth
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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par Golgoth » 08 juil. 2015, 08:28:36

La Grèce a obtenu un excédent primaire sur son budget, partant d'une situation de gros déficit. En quoi est-ce mollasson ?
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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Nombrilist
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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par Nombrilist » 08 juil. 2015, 08:40:45

Ils l'ont dit à la télé.

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wesker
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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par wesker » 08 juil. 2015, 13:57:23

La Grèce a un budget en excèdent mais la Commission Européenne exige toujours davantage !

A l'exclure de la zone euro, c'est, peut être, une solution qui lui permettrait de faire face à ses échéances et de reconstituer une économie qui puisse créer des richesses et parvenir à se redresser !

pierre30
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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par pierre30 » 09 juil. 2015, 07:42:24

http://www.challenges.fr/europe/2015070 ... cques.html
Comment fonctionnent les prêts d'urgence de la BCE aux banques grecques?
Comment une banque peut-elle se refinancer auprès de la BCE ?

En temps normal, il y a des procédures très cadrées pour prêter de l’argent aux banques. Il en existe trois : des opérations principales de refinancement hebdomadaires, des facilités marginales de prêts et des opérations de prêts plus longues, étalées sur plusieurs années comme ce fut le cas fin 2011 et début 2012, lorsque la BCE a octroyé beaucoup de liquidités aux banques européennes pour que ces dernières achètent de la dette souveraine des Etats en difficulté comme l’Italie et l’Espagne. Comme garantie, la BCE demande des collatéraux, soit des actifs détenus par les banques et qu'elles apportent en gage. En cas de défaut d’une banque, la BCE peut ainsi se rembourser en vendant les actifs. Et pour prendre des précautions, l’institution de Francfort applique une décote sur la valeur des actifs déposés en garantie. En clair, plus les actifs sont sûrs, moins le taux de décote est important. Concrètement, les prêts aux banques des différents pays sont octroyés, sous l'autorité de la BCE, par leurs différentes banques centrales nationales (BCN). Ces dernières dépendent toutes de la BCE. En gros, elle est le cerveau de l’Eurosystème et les BCN sont ses bras.

Que se passe-t-il lorsqu’une banque a des difficultés ?

Ses collatéraux ne sont plus d’assez bonne qualité. Du coup, la BCE ne va plus tolérer que ces actifs soient déposés en garantie à la banque centrale nationale pour recevoir des prêts conventionnels de l'Eurosystème. La banque ne peut plus se refinancer au moyen des procédures normales. Il existe alors un mécanisme de refinancement d’urgence: les ELA. Ces derniers sont également accordés par les banques centrales nationales de l’Eurosystème.

Les ELA sont-ils régis par des règles différentes ?

Les ELA ont des règles différentes des opérations de refinancement classiques. Les taux d’intérêts sont plus élevés. La BCN est moins regardante sur la qualité des collatéraux mis en dépôt. Et enfin, les pertes potentielles, en cas de défaut de la banque et d'une valeur de revente insuffisante des collatéraux déposés à la BCN, ne sont pas mutualisés avec les autres banques centrales nationales. Ce qui n’est pas le cas lors des opérations plus classiques de refinancement où les pertes d’une BCN sont mutualisées avec l’ensemble des autres banques centrales nationales de l’Eurosystème. Dans le cas de la Grèce, c’est la Banque centrale grecque qui accorde des ELA aux banques se retrouvant dans une situation compliquée, et tout le risque est porté par elle, et donc par le pays lui-même qui en est l'actionnaire. En dernier ressort, c’est l’Etat grec qui se pose en prêteur de dernier ressort.

Quel est le pouvoir de contrôle de la BCE sur la banque centrale grecque ?

Le conseil des gouverneurs de la BCE peut décider à une majorité des 2/3 de restreindre les prêts ELA accordés aux banques. Ces derniers mois la BCE acceptait toutefois chaque semaine, et puis plus fréquemment, d'augmenter le plafond de ces prêts d'urgence. Mais le 28 juin la BCE a décidé de laisser ce plafond inchangé au niveau déjà atteint de 89 milliards. De surcroît, elle a durci ce lundi 6 juillet les conditions d’accès en augmentant le niveau de décote des collatéraux fournis par les banques en échange des prêts.

Le maintien de ces prêts d’urgence est-il un enjeu crucial pour l’économie hellène ?

Oui, tout à fait. Les banques grecques sont coupées de tout financement interbancaire. Plus aucune autre banque européenne ne veut prêter aux banques grecques. De plus, elles ne peuvent plus émettre de titre. Du coup, elles sont complètement dépendantes de l’Eurosystème. En résumé, seuls les ELA maintiennent en vie le système bancaire grec. Il faut remarquer que si jamais la BCE ne se contente plus de plafonner les ELA, mais exige d'arrêter le renouvellement permanent de ceux déjà octroyés, les banques ne pourront emprunter ailleurs les fonds nécessaire et pour éviter leur faillite le pays devra abandonner l'euro.

Pourquoi l’Etat grec a-t-il mis en place le contrôle des capitaux ?

Avec le plafonnement des prêts d’urgence, l’Etat grec n’a eu d’autre choix que de contrôler les capitaux. La raison est simple : il ne faut pas que le montant des dépôts baisse encore, puisque les banques ne pourraient plus compenser cette réduction par des emprunts ELA supplémentaires. Il fallait donc limiter les retraits en billets et les virements vers l'étranger.

Quelles sont les conséquences économiques de cette mesure ?

L’économie grecque est très dépendante du cash. Beaucoup de retraités n’ont pas de carte bancaire. L’économie au noir est très importante, tout comme la fraude fiscale. Mettre une limitation de retrait par jour à 60 euros a donc des conséquences récessives sur l’économie grecque et sur les citoyens. De plus, le contrôle des capitaux impacte les entreprises. Pour effectuer des virements à l’étranger, il faut l’aval d’une commission. Ce qui pose certains problèmes aux sociétés hellènes qui doivent payer leurs fournisseurs.

Quelles seraient les conséquences pour la zone euro en cas de faillite des quatre banques systémiques grecques ?

L’exposition des établissements bancaires des autres pays de la zone euro en Grèce est minime. Un scénario à la Lehman Brothers est donc à exclure. Idem pour les entreprises européennes qui commercent peu avec la Grèce. En revanche, en cas de Grexit, il est plus à redouter un effet tâche d’huile avec une perte de confiance des investisseurs. Ces derniers acteraient le principe de réversibilité de la zone euro. Il faut craindre une remontée des taux sur la dette italienne ou encore espagnole.

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Narbonne
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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par Narbonne » 09 juil. 2015, 08:04:55

Il me semble logique que tsiparas souhaite garder l €. Mais il ne le peut que si on supprime les interets dus. Sinon c est toujours la spirale sans fin. Si l europe refuse, sortir de l € c'est beaucoup plus risqué pour les grecs. Il devra avoir un langage de vérité.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par albert » 09 juil. 2015, 08:27:24

Les Grecs ne veulent ni sortir de l’euro, ni poursuivre les politiques d’austérité menées depuis 5 ans. De ces deux refus, celui de l’austérité est le plus fort, c’est lui qui a conduit les Grecs a voter « non » à 61 % au plan de la Troïka, sans pouvoir ignorer qu’un non pouvait conduire au Grexit (les dirigeants européens et les partisans du oui les ayant avertis de ce risque.)

Après ce référendum, Tsipras ne peut pas accepter les conditions inchangées de l’UE, ce serait une trahison pire que la ratification du traité de Lisbonne en France après le « non » au TCE. Tsipras n’est pas Sarkozy ou Hollande, il ne trahira pas son peuple.

D’un autre côté, il ne peut pas non plus accepter le Grexit puisqu’il n’a pas de mandat pour cela. Il devrait donc rester sur ses positions et laisser l’UE prendre ses responsabilités et en assumer les conséquences.

Tsipras n'a d'ailleurs aucun intérêt à négocier un Grexit, comme l'explique Romaric Godin dans la Tribune.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)

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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par Clavier56 » 09 juil. 2015, 09:31:44

C'est soulant toutes ces histoires de gouvernements de gauche qui ruinent leur pays à force de mettre en pratique leurs utopies et ne savent plus quoi faire après .....et dire que ce n'est même pas le nôtre
Qu'est ce que ça sera quand notre tour viendra......
La liberté d'opinion, ce n'est bon que pour les morts ...
( E.Zemmour, philosophe français sur RTL )

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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par albert » 09 juil. 2015, 10:22:57

Clavier56 » Jeu 09 Juil 2015, 09:31:44 a écrit :C'est soulant toutes ces histoires de gouvernements de gauche qui ruinent leur pays à force de mettre en pratique leurs utopies et ne savent plus quoi faire après .....et dire que ce n'est même pas le nôtre
Qu'est ce que ça sera quand notre tour viendra......
"Toutes ces histoires de gouvernements de gauche qui ruinent leur pays" ?? Il n'y a qu'un seul gouvernement de gauche, celui de Tsipras, et ce n'est pas lui qui a ruiné le pays mais les gouvernements précédents...
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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par Narbonne » 09 juil. 2015, 11:40:50

:+1:
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.

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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par wesker » 09 juil. 2015, 13:41:13

Je pense que Tsipras souhaite rester dans l'euro pur percevoir les liquidités qui y sont afférentes, cela étant la contrepartie de l'octroi de ces liquidités étant l'application de mesures d'austérité qu'il refuse.

Pour sortir de cette contradiction, ne faudrait il pas organiser une sortie concertée, négociée de la monnaie unique afin de démontrer que, loin d'être la catastrophe annoncée, la Grèce, avec des partenariats et de nouveaux financements peut progressivement restaurer sa compétitivité et construire une économie qui puisse générer de nécessaires recettes ?

Les droites et les libéraux, favorables à ces politiques d'austérité devraient les assumer, en campagne électorale et s'engager sur des baisses de salaires de l'ordre de 25%, des baisses des retraites....qu'ils veulent imposer à la Grèce, en contrepartie de prêts dont les grecs ne verront pas en investissements, qui seraient nécessaires pour assurer un redemarrage économique du pays.

Pourtant, en campagne les mêmes libéraux, pour parvenir à construire et obtenir de fragiles majorités promettent de penser à de gens dont ils ne se préoccupent pas des intérêts...Peut être que les primaires, que la droite française entend organiser évoqueront ces contradictions, car la responsabilité, d'une famille politique est de mettre ses engagements de campagne, dans l'élaboration de son projet, avec les valeurs et intérêts qu'elle défend, au cours du temps.

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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par albert » 09 juil. 2015, 14:33:02

Zone euro : la construction institutionnelle n’est pas viable - Patrick ARTUS
Quels sont les principes de fonctionnement présents de la zone euro ?
- Il s’agit d’une Union Monétaire entre pays très hétérogènes, presque
sans fédéralisme, presque sans solidarité ;
- la réponse aux chocs asymétriques ne peut alors être que la flexibilité
(des prix, des salaires) ; mais il faut réaliser que les « dévaluations
internes » font peser un fort risque de déflation sur les pays ayant des
taux d’endettement élevés ; la flexibilité est alors extrêmement coûteuse
en activité et en emploi ;
- pour éviter les divergences structurelles, la zone euro multiplie les
règles (portant sur les budgets, la compétitivité, les balances courantes,
l’inflation...). Mais cette multiplication des règles n’évite pas
l’hétérogénéité structurelle basée sur la différence entre les avantages
comparatifs des pays, donc leur spécialisation productive. Il en résulte
une divergence de l’évolution des revenus entre les pays de la zone
euro, et une perte de croissance nécessaire alors pour satisfaire les
règles vues plus haut ;
- la divergence des situations structurelles a conduit d’abord à celle des
balances courantes, et à l’apparition dans certains pays de dettes
extérieures très élevées ; puis à celle des situations budgétaires, et à
l’apparition dans certains pays de dettes publiques très élevées. En
conséquence, il y a dans les pays en difficulté de la zone euro excès
d’endettement et « debt overhang », donc perte de croissance ;
- s’il y a à la fois coût très élevé de la réaction aux chocs asymétriques,
perte de croissance, endettements extérieurs et publics très élevés,
divergence des revenus entre les pays, on comprend que certains pays
puissent avoir progressivement envie de sortir de la zone euro.
Voilà pourquoi un Grexit pèsera très lourd sur l'avenir de la zone euro.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)

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Re: L'Europe sur la route du Grexit

Message non lu par politicien » 09 juil. 2015, 20:27:11

Dans le quartier animé d'Aghia Irini, réputé pour sa vie nocturne, l'ambiance est loin d'être festive. Depuis près de deux semaines, les Grecs ont les yeux rivés sur l'actualité dans l'espoir qu'un accord entre Athènes et ses créanciers soit enfin trouvé. Depuis deux semaines aussi, ils ne peuvent retirer que 60 euros par jour et ne peuvent pas faire de transactions avec des sociétés étrangères. Stathis ne décolère pas. Cet entrepreneur trentenaire, à la tête d'une entreprise agroalimentaire de trente employés, ne peut pas payer ses fournisseurs et affirme que son chiffre d'affaires a beaucoup diminué.

"Mes concitoyens qui ont voté non au référendum sont inconscients ! Si aucun accord n'est trouvé rapidement, je ne vais pas pouvoir payer mes employés, je vais être en grande difficulté pour faire tourner mon entreprise, et que faire alors ? Fermer ? Beaucoup d'entreprises sont dans la même situation que moi... Si jamais un accident arrivait, si la Grèce sortait de la zone euro, le chômage augmenterait et les conséquences seraient terribles pour tout le monde, pas uniquement pour les chefs d'entreprise !" s'exclame-t-il.

Le Grexit, "un mal pour un bien" ?
Selon la presse grecque, entre le 26 juin et le 7 juillet, le chiffre d'affaires des entreprises du pays est passé de 436,3 à 130,9 millions d'euros. Mercredi, à la tribune du Parlement européen à Strasbourg, le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, s'est engagé à faire "de nouvelles propositions concrètes de réformes crédibles". Mais Stathis n'y croit pas : "Pendant cinq mois, il n'a pas réussi à trouver un accord, alors pourquoi croire que maintenant, en quelques jours, tout va s'arranger comme par miracle ?"

(...)

http://www.lepoint.fr/economie/grece-le ... 338_28.php
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