La Grèce va t-elle faire défaut ?
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
Grosso modo, d'après ce que j'ai compris, c'est l'augmentation de la tva de la restauration, la suppression des franchises de TVA dans certaines iles, la quasi suppression des départs à la retraite anticipés (pour métiers pénibles), l'augmentation des impôts pour les particuliers à partir de 30 000€ de revenus et des entreprises. Il faudrait continuer certaines privatisations (ports, électricité ...)...
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
Grèce : les créanciers ont refusé les propositions grecques (la Tribune)
Frédéric Lordon écrivait il y a 6 mois que Syriza n'avait que le choix de renverser la table ou de passer sous la table. Tsipras va devoir choisir entre l'audace et l'humiliation. Il aurait pu trancher dès le mois de février.
Nous sommes revenus au point de départ... malgré le plan d'austérité de 8 milliards, les créanciers ont rejeté les propositions de Tsipras. Ils veulent une capitulation complète.Une réunion entre les dirigeants de la Commission européenne, de l'Eurogroupe, du FMI, du Mécanisme européen de stabilité, de la BCE et avec le Premier ministre grec Alexi Tsipras doit avoir lieu mercredi à 13 heures. Les retraites, la TVA et la fiscalité des entreprises restent des points de friction.
Les créanciers de la Grèce ont rejeté les propositions d'Athènes, a annoncé ce matin à son gouvernement le Premier ministre grec Alexis Tsipras, juste avant son départ pour Bruxelles, d'après l'agence Bloomberg qui cite, anonymement, un membre du gouvernement.
D'après une source gouvernementale anonyme citée par l'AFP, a déploré "l'insistance de certaines institutions qui n'acceptent pas des mesures compensatoires". Il visait en particulier le Fonds monétaire international qui, selon Athènes, n'accepte pas certaines des propositions grecques, a indiqué à l'AFP une autre source gouvernementale.
Frédéric Lordon écrivait il y a 6 mois que Syriza n'avait que le choix de renverser la table ou de passer sous la table. Tsipras va devoir choisir entre l'audace et l'humiliation. Il aurait pu trancher dès le mois de février.
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
Je crois que Mélenchon se fait des illusions. L’UE ne cèdera pas. D’ailleurs, depuis 4 mois que durent les négociations, seul le gouvernement grec a fait des concessions, les créanciers n’ont pas bougé d’un poil. Ils savent que la dette grecque n’est pas remboursable mais ce qu’ils veulent éviter, c’est que la Grèce serve d’exemple à l’Espagne, au Portugal, à l’Irlande, l’Italie…Mélenchon a écrit :L’Eurogroupe transigera, c’est certain ! Qui veut payer à la place des Grecs ? Donc les créanciers céderont. C’est un jeu d’écritures. Nous allons nécessairement gagner sur l’essentiel. Tout le reste se discute.
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
Le FMI est prêt a céder une petite partie de la dette mais l'Europe ne veut pas en entendre parler.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
Ah bon ! eux aussi ils ont leur frondeurs ......johanono » 24 Juin 2015, 13:28:53 a écrit :[
En effet, il paraît que certains ministres grecs menacent de démissionner pour protester contre les nouvelles mesures d'austérité que Tsipras s'apprête à accepter. Il va rapidement devoir faire de choix, sinon, il décevra aussi son peuple.
en tout cas leurs démissions ne sont que des promesses, jamais ils n'abandonneront leurs places
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
La Grèce était en traind e se refaire jusqu'en Janvier, puis Tsipras est arrivé et à tout flanquer à l'eau en moins de 6 mois: Fuite des capitaux, diminution des investissements, déficits primaire de nouveau etc etc etc.albert » 23 Juin 2015, 17:49:50 a écrit :Je ne vois pas comment la Grèce pourrait se "refaire" si elle doit consacrer tous ses revenus à payer une dette qui ne fait qu'augmenter, alors qu'il faudrait qu'elle puisse investir pour relancer son économie. L'UE est tout sauf sympa, elle est pire que le FMI qui, lui, est ouvert à une restructuration de la dette.
Juste à propos des autres PIGS, ces pays sont en reprise, ils n'ont plus besoin d'aides Européennes, ils se financent seuls, pour les 3 autres, la crise est derrière eux, il n'y à donc plus de "menace" à ce qu'ils sortent.albert » 24 Juin 2015, 15:33:18 a écrit :Je crois que Mélenchon se fait des illusions. L’UE ne cèdera pas. D’ailleurs, depuis 4 mois que durent les négociations, seul le gouvernement grec a fait des concessions, les créanciers n’ont pas bougé d’un poil. Ils savent que la dette grecque n’est pas remboursable mais ce qu’ils veulent éviter, c’est que la Grèce serve d’exemple à l’Espagne, au Portugal, à l’Irlande, l’Italie…Mélenchon a écrit :L’Eurogroupe transigera, c’est certain ! Qui veut payer à la place des Grecs ? Donc les créanciers céderont. C’est un jeu d’écritures. Nous allons nécessairement gagner sur l’essentiel. Tout le reste se discute.
Tout ce que ça peut provoquer pour les gouvernements de autres PIGS, c'est une perte de confiance (si fragile) et une hausse brutale de leurs taux d'intérêts. Bref 5 ans d'efforts réduits à néant pour les beaux yeux de Tsipras.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
20 h 50. La réunion des ministres des Finances de la zone euro consacrée à la Grèce s'est terminée en à peine une heure mercredi et reprendra jeudi à la mi-journée, a annoncé le ministre finlandais des Finances mercredi soir. "C'est fini pour aujourd'hui. L'Eurogroupe reprendra demain à 13H00" locales (11 h 00 GMT), a twitté Alexander Stubb. Selon une source européenne, les discussions entre le Premier ministre grec Alexis Tsipras et les créanciers d'Athènes devaient se poursuivre dans la soirée à Bruxelles. "Nous ne sommes pas encore parvenus à un accord, mais nous sommes déterminés à continuer à travailler pour faire ce qui est nécessaire. Nous ajournons la réunion et nous nous retrouverons demain à 13H00", a déclaré à sa sortie le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.
20 h 30. Selon une source gouvernementale à Athènes, la délégation grecque "ne peut pas être d'accord" avec les dernières propositions des créanciers, tout en ajoutant que "les négociations continuaient à tous les niveaux". Cette source est revenue sur les sources de désaccord : "la délégation grecque est venue discuter (à Bruxelles, ndlr) sur la base des propositions de lundi, les institutions de leur côté ont soumis une nouvelle proposition qui charge les employés et les retraités de manière injuste", "tout en proposant des mesures qui épargnent les plus riches". "La délégation grecque ne peut pas être d'accord avec cette proposition; les négociations continuent à tous les niveaux", assure-t-elle.
(...)
http://www.lepoint.fr/economie/en-direc ... 578_28.php
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
Grèce : pourquoi les discussions n'avancent pas (la Tribune)
Angela Merkel ou d'autres dirigeants pourraient décider de donner des instructions aux discussions techniques en leur indiquant un cadre nouveau. Mais la chancelière ne le souhaite pas. Comme à son habitude, elle joue le pourrissement de la situation pour remporter la mise. Comme elle refuse toute discussion sur la dette qui serait difficilement acceptable en Allemagne, elle cherche la capitulation d'Athènes. Cette capitulation entraînera la chute sous une forme ou sous une autre du gouvernement actuel. Un nouveau gouvernement grec plus obéissant viendra se mettre en place et tout continuera comme avant. Le problème grec sera un temps mis de côté, elle pourra conserver la Grèce dans la zone euro - donc ne pas fragiliser cette zone euro - et affirmer à ses électeurs-contribuables qu'elle les a défendus. Elle n'a donc aucune raison de modifier l'ordre des discussions.
Exaspération grecque
En Grèce, cette hypothèse du but politique des créanciers, jadis circonscrites aux cercles proches de Syriza, commence à gagner du terrain dans l'opinion. C'est ce que souligne dans un tweet le journaliste du site Macropolis, Nick Malkoutsis : la question de savoir si les créanciers ne cherchent pas à renverser le gouvernement, indique-t-il, « parcourt maintenant l'esprit de nombreux Grecs, même de ceux qui ont été critiques du gouvernement. »
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
Pensez-vous qu'il y aura un accord avec les créanciers ?
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
Comme le souligne l’article de la Tribune que je viens de mettre en lien, il semble qu’il n’y ait pas la volonté d’aboutir de la part des créanciers. Tsipras a fait 90 % des concessions demandées, il suffisait de faire une promesse sur la dette (de toute façon non remboursable) pour qu’un accord soit possible, or ils ont rejeté les dernières propositions grecques qui permettaient un accord. Leur but est politique : faire tomber le gouvernement Syriza pour faire un exemple et empêcher la contagion de la contestation des politiques d’austérité dans les autres pays d’Europe du Sud, notamment en Espagne où Podemos rencontre des succès qui inquiètent nos eurocrates.politicien » Jeu 25 Juin 2015, 07:29:11 a écrit :Pensez-vous qu'il y aura un accord avec les créanciers ?
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
L'enjeu d'(une négociation est d'aboutir à un compromis objectifs. Ce qui discréditent les radicaux est que la République et la construction d'un projet tel que celui de l'Union Européenne est, précisément de confondre négociation et abdication, cela étant pour parvenir à un accord, outre les concessions, il y a aussi les gains de ces négociations. Ces avancées sont nécessaires pour trouver et convaincre une majorité, qui acceptera de promouvoir ces mesures et permettre, ainsi, au pays de retrouver un dynamisme, un avenir et d'honorer ses engagements.
En l'occurrence, il semblerait que le Gouvernement de Tsipras ait accepté certaines réformes visant à garantir le paiement d'une dette excessive mais réclame une restructuration de cette dette et une action sur les taux qui furent pratiqués, aux créanciers, désormais de se déterminer et d'accepter une contrepartie qui fera que, Tsipras obtiendra, au Parlement, une majorité pour voter les mesures sur lesquelles il s'engage. L'absence de concession, de la part des créanciers n'est pas un signe de courage ni de réalisme, mais davantage de rigidité dont l'Europe n'a pas besoin pour parvenir à surmonter ces difficultés qui risquent, dans la durée de pénaliser sa compétitivité et sa crédibilité, auprès des marchés qui, qu'on le veuille ou non, disposent des possibilités de financement.
En l'occurrence, il semblerait que le Gouvernement de Tsipras ait accepté certaines réformes visant à garantir le paiement d'une dette excessive mais réclame une restructuration de cette dette et une action sur les taux qui furent pratiqués, aux créanciers, désormais de se déterminer et d'accepter une contrepartie qui fera que, Tsipras obtiendra, au Parlement, une majorité pour voter les mesures sur lesquelles il s'engage. L'absence de concession, de la part des créanciers n'est pas un signe de courage ni de réalisme, mais davantage de rigidité dont l'Europe n'a pas besoin pour parvenir à surmonter ces difficultés qui risquent, dans la durée de pénaliser sa compétitivité et sa crédibilité, auprès des marchés qui, qu'on le veuille ou non, disposent des possibilités de financement.
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
Il semble que les européens adoptent la politique du chien crevé au fil de l'eau ......chère à Hollande
Mais le FMI va se désolidariser de la BCE et la Merkel sera bien obligée de faire quelque chose, les Grecs feraient bien de se méfier
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Re: La Grèce va t-elle faire défaut ?
Je commence à penser que les créanciers, certains que la dette grecque ne sera pas remboursée, et ceci quelle que soit l'issue des négociations en cours, veulent essayer de renverser la table pour nettoyer l'UE ou tout au moins la zone euro de ses boulets. J'ai en effet été surpris que l'on fasse exprès de remettre à Tsipras sa copie (les propositions grecques) rayée avec en remplacement en rouge les propositions qu'il devait accepter. On ne peut faire mieux comme provocation (un peu comme la dépêche d'Ems en 1870). Tsipras, vexé, ne peut que réagir violemment et refuser l’inacceptable. Et c'est peut-être ce que veulent le FMI et Merkel.
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