Je parle non de taux d'intérêt de nos emprunts mais d'une augmentation de la somme à rembourser. Et les taux, ça peut évoluer.Nombrilist a écrit : ↑21 avr. 2020, 20:19:31On va emprunter à 0%, non ?Papibilou a écrit : ↑21 avr. 2020, 19:32:31Si l'on se fout du déficit( pour cette année voire pour 2021, il ne faudrait quand même pas oublier que le dette c'est la somme des déficits augmentée des intérêts dus. Donc il faudra bien se préoccuper des déficits pour régler le problème de la dette.Nombrilist a écrit : ↑20 avr. 2020, 23:38:29Je crois que là, on s'en fout du déficit. Même Bruxelles s'en fout, c'est dire !
La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
https://www.latribune.fr/opinions/tribu ... 45334.html
L'avenir sur le fil du rasoir : Inflation ou stagnation. Le choix n'est pas très réjouissant.
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Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Si on emprunte à taux zéro et qu'on a de l'inflation, ça va.Papibilou a écrit : ↑21 avr. 2020, 20:32:29Je parle non de taux d'intérêt de nos emprunts mais d'une augmentation de la somme à rembourser. Et les taux, ça peut évoluer.Nombrilist a écrit : ↑21 avr. 2020, 20:19:31On va emprunter à 0%, non ?Papibilou a écrit : ↑21 avr. 2020, 19:32:31Si l'on se fout du déficit( pour cette année voire pour 2021, il ne faudrait quand même pas oublier que le dette c'est la somme des déficits augmentée des intérêts dus. Donc il faudra bien se préoccuper des déficits pour régler le problème de la dette.Nombrilist a écrit : ↑20 avr. 2020, 23:38:29Je crois que là, on s'en fout du déficit. Même Bruxelles s'en fout, c'est dire !
Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Ce que je comprends de l'article, c'est que si la production baisse pendant assez longtemps, soit la demande sera trop forte et on aura une hausse de l'inflation faute de stock et de capacité à produire perdue, soit la demande restera basse pour toutes les raisons expliquées et on restera dans une crise. Dans tous les cas on va se serrer la ceinture et dans ces cas là certains sont plus touchés que d'autres.
Tous les trucs de monnaie, ce sont des ajustements qui peuvent amortir ou amplifier mais ne suppriment pas le problème.
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Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Pour moi, il va y avoir une forte demande sur les produits de première nécessité, dont la nourriture au premier plan. On devrait donc avoir une inflation sur celle-ci. Parcontre on devrait avoir un manque de demande sur les produits annexes et onéreux type voitures notamment. Les gens vont économiser à mort.pierre30 a écrit : ↑22 avr. 2020, 11:24:47Ce que je comprends de l'article, c'est que si la production baisse pendant assez longtemps, soit la demande sera trop forte et on aura une hausse de l'inflation faute de stock et de capacité à produire perdue, soit la demande restera basse pour toutes les raisons expliquées et on restera dans une crise. Dans tous les cas on va se serrer la ceinture et dans ces cas là certains sont plus touchés que d'autres.
Tous les trucs de monnaie, ce sont des ajustements qui peuvent amortir ou amplifier mais ne suppriment pas le problème.
Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Oui c'est très possible et pas très réjouissant.
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Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
C'est ce qui nous attendait de toute façon dans 30 ans quand il n'y aura plus de pétrole.
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Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Il n'y aura pas d'inflation : les entreprises vont reprendre la production mais il n'est pas sûr que la demande suive : le climat reste anxiogène et la consommation reprendra modérément. La production va reprendre progressivement compte-tenu des contraintes et il est probable qu'elle évoluera parallèlement à la demande. Toutefois, il y aura des distorsions dans certains secteurs.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Pour avoir une reprise il faudrait du pouvoir d'achat et de la confiance en l'avenir pour favoriserpierre30 a écrit : ↑22 avr. 2020, 10:56:25https://www.latribune.fr/opinions/tribu ... 45334.html
L'avenir sur le fil du rasoir : Inflation ou stagnation. Le choix n'est pas très réjouissant.
la consommation plutôt que l'épargne ... C'est mal barré .
Ceci étant dit la baisse de la consommation du pétrole va provoquer une baisse significative
de nos déficits . Et là il faut continuer .
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Il vaut lieux lire ça que d'être aveugle...(on est confiné à la maison, donc forcément on a plus besoin d'essence...et ça a l'air de rendre heureux que la France soit bloquée.."il faut continuer"....super ! ah ouais, là, non vraiment supère idée !!! Là, c'est novateur : se réjouir de 10 millions de chômeurs (partiels, en plus des "vrais" chômeurs) bloqués chez eux !Snark a écrit : ↑22 avr. 2020, 12:04:28Pour avoir une reprise il faudrait du pouvoir d'achat et de la confiance en l'avenir pour favoriserpierre30 a écrit : ↑22 avr. 2020, 10:56:25https://www.latribune.fr/opinions/tribu ... 45334.html
L'avenir sur le fil du rasoir : Inflation ou stagnation. Le choix n'est pas très réjouissant.
la consommation plutôt que l'épargne ... C'est mal barré .
Ceci étant dit la baisse de la consommation du pétrole va provoquer une baisse significative
de nos déficits . Et là il faut continuer .
Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Piketty ne propose rien de nouveau. Un impôt sur le capital est un impôt. Proposer un impôt pour réduire les déficits, ce n'est pas nouveau.les orteils a écrit : ↑21 avr. 2020, 17:50:37Il y a trois méthodes pour réduire une dette : l'austérité, l'inflation, l'impôt sur le capital, qu'on peut combiner.
Ce que propose Piketty est justement nouveau, encore que des variantes existent ou ont existé en Suisse, Espagne, Allemagne,
Suède : il s'agit d'un impôt progressif et annuel sur le patrimoine global prenant en compte l'ensemble des actifs, qu'ils soient immobiliers, financiers ou professionnels, net des dettes.
Cela concernerait 2,5% de la population et rapporterait 2% du PIB soit 4 fois plus que l'ISF. A noter que le rendements réel des grandes fortunes est de l'ordre de 6% ou plus.... Pour ceux qui regrettent la faible proportion de nantis, il propose aussi des taux de 0,1 à 0,5% en dessous du million. Ceci dit il n'évoque cette solution qu'au niveau européen, et non national.
Une autre solution est celle de 1945 : un impôt exceptionnel prélevé une fois...avec des taux jusqu'à 25%.
Sinon, il y en a pour des décennies avec toutes les inconnues sur le coût du crédit...
Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Un nouvel impôt c'est de la créativité
Le plus important sera de restaurer la confiance et le reste suivra. Les gens bosseront, entreprendront, ...
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Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
En même temps quand il faut de l'argent, que faire d'autre ?
Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
On aussi déprimer et manifester.
Re: La France (et l'Europe) face au mur de la dette
Des points intéressants.Papibilou a écrit : ↑18 avr. 2020, 11:20:58https://www.causeur.fr/jacques-sapir-co ... uro-175682
J'espère que vous pourrez lire cet article : je ne suis pas sûr que le lien le permettra.
Il s'agit de l'avis de Sapir sur l'économie des pays du sud de l'UE.
Sur la proportion de la dépense publique.
Sur la valeur de l'euro, je pense qu'il a raison lorsqu'il dit qu'elle est surévaluée pour les pays latins et sous-évaluée pour les pays germaniques. Mais il omet sciemment de préciser que sur bien des plans, nous bénéficions aussi d'une monnaie forte (des taux d'intérêt plus intéressants, des prix plus bas sur les produits pétroliers et le gaz, etc).
Par contre, je crois qu'il a lui-même trahi l'idée de monétisation (c'est ce qu'il prône, sans la nommer) vu le vocabulaire choisi pour la désigner.
"tout simplement, comme va le faire la Banque d’Angleterre, la Banque centrale aurait prêté directement aux États ! C’est la fameuse « monnaie magique », qui existe en réalité, n’en déplaise à Emmanuel Macron"
Il n'y a pas de monnaie magique, ceux qui y croient sont des doux rêveurs, ceux qui le font croire sont des manipulateurs.
Aucune stratégie monétaire n'a jamais permis de multiplier les pains, tout au plus permet-elle + ou - d'inciter à la consommation et à la consommation de produits européens. Mais on ne tire pas un trait sur une dette en monétisant, ou bien lorsqu'on est vraiment en bord du gouffre et qu'il n'y a plus d'autres choix.
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