Vous n'avez pas absolument tort car le second tour est celui du rejet.Baltorupec a écrit : ↑03 mars 2020, 14:22:08Peut-on dire qu'une majorité s'est réellement exprimée à la dernière élection ?pierre30 a écrit : ↑03 mars 2020, 14:12:58C'est ce qu'ils font, non ?
Tous les français ne seront jamais d'accord. Ils s'expriment en leur nom propre. Il en ressort une majorité qui élit un président. C'est ce président qui gouverne dans l'intérêt commun.
Les réseaux sociaux, les manifs et les pétitions ne servent qu'à exprimer une opinion personnelle. Ce n'est pas l'expression l'intérêt commun. Seulement l'expression de ceux qui s'expriment via ces outils.
Ce qui s'est passé à la dernière élection, c'est qu'environ 40 % des français en âge de voter ont choisis Marine le Pen et Macron, et qu'une majorité de français ont rejeté Marine Le Pen. Macron au premier tour, si l'on prend l'ensemble du corps électoral n'a même pas remporté 20 % des suffrages. Est-ce vraiment là une majorité ? La réflexion peut être étendue à bien des politiques.
Deuxièmement, comment définit tu l'intérêt commun ? Peut tu prouver qu'il gouverne dans cet intérêt et non dans son intérêt propre ? Qu'est ce qui l'y obligerait ? (Ce qui est d'ailleurs une question qui peut se poser légitiment pour n'importe quel élu).
L'élection présidentielle sert au mieux à exprimer une adhésion à une personne, un parti qui peut être tout à fait relative, mais aussi sert de plus en plus à exprimer un rejet, comme celui du FN.
Mais il ne peut gouverner par référendum. Or, les opinions sont souvent totalement opposées. Doit-on supprimer les régimes spéciaux ou les garder , la réponse dépend de l'interlocuteur. Idem pour la distance pour les pesticides, idem pour le nucléaire etc... Il n'a donc comme boussole que son programme puisque, de toutes façons, il fera des mécontents quoi qu'il fasse.